Les yeux rivés sur le sol, je lui abandonne mon corps. Le glissement de la corde sur ma peau sensible me caresse lentement. Après quelque minutes dans mon dos il est venu passer cette corde nouée autour de mon cou, pour la passer ensuite sur mon entre-jambe et la faire remonter le long de mon échine. Il s'amuse maintenant à tresser sa corde autour de mon corps , encerclant ma faible poitrine, bloquant mes bras repliés dans le dos. Il me couche alors sur le dos. La pression des nœuds s'enfonçant dans ma chair est délicieuse. Je laisse échapper un gémissement.
"Je ne veux pas vous entendre." Il attache mes jambes repliées entre elles, et terminent avec une anneau près de mon nombril et se relève avec l'extrémité de la corde dans la main. En quelques secondes je me retrouve suspendue dans les aires. Les points de pression ont changés. Je me sens si vulnérable et en même temps en sécurité. Ces attaches me réconfortent, me font du bien. Tout à coup quelque chose me mord la peau sur le sternum, comme une brulure. Et je comprend vite que la cire chaude en était la cause.
"Regardez-moi Hannya" Je plonge mon regard dans le sien. Des goutes de cires s'attaque à mon sein. Je me force à ne pas fermer les yeux sous cette vague de plaisir.
"Oui, vous aimez ça" Et il recommence sur l'autre sein. Je tente de masquer mes ressentis. Je veux lui compliquer la tâche, je veux le pousser encore plus loin, j'en veux plus. La cire s'acharne alors sur mon ventre, descendant de plus en plus. Il fait une pause. Ma respiration s'est accélérée, mes yeux sont rivés dans les siens, lui lançant le défis de continuer. Il ne se fait pas prier et verse une grande quantité du liquide chaud sur mon clitoris. Je me mords les lèvres pour empêcher un cris de surprise de s'échapper. La douleur s'estompe très vite, remplacer par cette envie pressante qu'il me touche, là. Mais il s'éloigne et revient armé d'un autre objet.
" J'aime ce regard. Je suis enchanté de faire votre connaissance Hannya. Poursuivons maintenant en vous rappelant votre comportement de tout à l'heure. Vous n'avez volontairement pas répondu à ma question et vous avez osé me défier du regard pour alourdir votre peine. Il est donc de mon devoir de vous rappeler votre devoir de soumise." Un frisson d'excitation me parcourt
"Je pense que 10 est un chiffre convenable pour un premier rappel à l'ordre. Accepteriez vous de compter pour moi?
- oui Maître."
- Bien, mais avant de commencer..." Ma toile d'araignée se met en mouvement et mon corps bascule. Je me retrouve maintenant face au sol, suspendue à une soixantaine de centimètres de celui-ci. La pression de la corde se fait beaucoup plus insistante sur mon clitoris et dans mon cou. Ma respiration est plus difficile. Mais surtout, je me retrouve avec les fesses très accessibles à ce qui va suivre. Il se place devant moi et me caresse avec ce petit bout de cuire si doux qui deviendra bientôt si dur.
"Je veux vous entendre clairement sinon je recommencerais"
"oui, maître." CLAC Le premier coup est gentil, malgré son claquement impressionnant
"ça fait un Maître" CLAC Ce deuxième coup est plus fort et un délicieux fourmillement remonte le long de ma colonne.
"deux, maître" CLAC Ma peau commence à chauffer
"Trois" CLAC CLAC CLAC Je retient un gémissement de douleur.
"Nous en sommes à six, maître" Il revient caresser mon visage et plonge son regard dans le miens. Mais il n'y voit pas de larme de douleur. Au contraire, il voit des yeux défiants qui en redemandent encore. A son sourire, je comprend que j'ai gagné. La suite s'annonce plus intense encore. Je sursaute sous ce coup inattendu qui me cingle les fesses.
"Sept, Monsieur" Ma voix trahit mon état. Plus les coups sont fort, plus mon plaisir augmente.
CLAC "huit Monsieur" Mon ton s'impatiente
CLAC "neuf Monsieur" Je crie presque
CLAC "dix Maître, je vous remercie" Je suis essoufflée. Mes fesses sont devenues très douloureuses mais mon entre jambe palpite. Il me repose alors au sol et commence à retirer les contraintes les plus douloureuses de la corde. Il sort alors un petit vibro masseur de sa poche et le colle sur mon clitoris. Je prie pour être autoriser à jouir vite, je ne tiendrais pas longtemps. Mon corps commence a se dandiner et se tendre. Il attrape alors la bougie.
"Délivrez vous pour moi hannya" Je laisse la vague me submerger. Le flot important de cire chaude qui s'écrasent sur ma peau déclenche l'explosion. Je crie de plaisir, de fatigue, d'épuisement. Il retire les vibrations. Pour la deuxième fois aujourd'hui je suis vidée. Mais cette fois-ci je suis heureuse. Je sens mon corps se soulever, pas à cause de la corde cette fois-ci, mais ce sont ses bras musclés qui me transportent jusqu'à la salle de bains. Il se charge alors de nettoyer toutes les traces de mon plaisir coupable. Une fois fini, il plonge son regard tendre dans le miens et m'embrasse délicatement, comme si j'étais en sucre. Cet homme peut-être si doux et si ferme.
"Je suis fière de toi, et j'espère que tu as pris beaucoup de plaisir. "
'Oui monsieur, Merci monsieur" Je suis épuisée. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est.
"Il est temps de se reposer un peu maintenant." Nous nous dirigeons tous deux vers le lit, témoin de nos plaisirs. Blottie dans ses bras je m'endors paisiblement.
VOUS LISEZ
L'entretien
RomanceLes claquements de mes talons retentissent sur le carrelage malgré le brouhaha ambiant. Ce rythme me donne la force d'assumer... elle est cachée mais je la porte fièrement ..cette tenue qui me plait tant.