Panser ses plaies.Eugen vivrait.
A vingt-trois heures, je pris un bain. Ce n'est rien, répétais-je, ce n'est rien. D'autres y ont pensé, d'autres l'ont fait. Ça ne les a pas empêchés de vivre heureux après, n'est-ce pas ? Ce n'est rien. Eugen a déjà tué. Eugen sait tuer. Alors, pourquoi se serait-il manqué ? C'était un appel à l'aide. Eugen mort ? Non. Eugen vit ? Bien. Eugen en détresse ? Nous, qui l'aimons, l'aiderons. Eugen vit ! Alors, nous nous en remettrons.
A minuit, Dora lessivait encore la salle de bain.
A une heure, Phil ne dormait toujours pas. Il nous étudiait.
A deux heures, après avoir rassuré et endormi Phil, je veillai Eugen.
Eugen et moi nous étions promis d'écrire un mot d'adieu, au cas où nous viendrions à être séparés ; mais je lus d'abord ses vœux de mariage.
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Le requiem de mon cœur
Historical Fiction« Je suis née à Paris au printemps 1923 et jusqu'à mes quinze ans, jamais le ciel sous lequel j'ai grandi n'a vu un nuage. » #3 mémoires 28/02/23 #3 initiatique 28/02/23 #4 1939-1945 28/02/23 #14 secondeguerremondiale 28/02/23