Imagine❤ 2

Seigneur des Anneaux

"-Aargh!!" M'écriais-je en frappant l'air d'un revers d'épée.
"- Ce qui est bien avec des ennemis invisibles, c'est que l'on gagne tout le temps.
- Père! Je ne m'attendais pas à vous voir. Votre projet avance-t-il bien?, demandais-je en regardant mon père.
- Oui. Je vais avoir besoin de ton aide.
- Je suis prête. Quelle est ma mission? 
- Tu le sauras bien assez tôt Tp. En attendant va te battre avec mon nouveau chef de bataillon.
- Un uruk-aï? Vous avez réussi?
- Bien évidemment. Vas, maintenant. Je veux être seul."

Je hochai la tête et quittai la pièce. Mon père n'était nul autre que Saruman, le magicien Blanc.
Alors que mon peuple dont mes parents furent massacrés, Saruman, Elrond et Gandalf me sauvèrent.
Ils me laissèrent sous la protection de Saruman, qui m'éleva comme sa propre fille. Mon père me l'avait souvent dit: j'avais été un bébé chanceux.
Il ne resta plus aucune trace du peuple elfique auquel j'appartenais. Je fus l'unique survivante du massacre, ou plutôt du génocide. Seuls le seigneur Elrond, Gandalf le Gris et mon père sont venus, mais trop tard, il ne restait plus rien. Ils m'ont retrouvée dans un panier en osier au bord de la rivière qui longeait le village de mes parents.

Saruman fut un bon père, il m'a élevée dans les meilleures conditions bien qu'il fut dur avec moi afin que je devienne une guerrière redoutée. Je n'ai encore jamais eu l'occasion de voir le monde extérieur, mais je connais toutes les cartes par cœur et j'adorerai visiter la Comptée.

Je me retourne pour apercevoir mon père au sommet de sa tour. Tout a changé depuis la dernière visite de Gandalf. Mon père se renferme depuis déjà quelques mois, l'arrivée de Gandalf n'a rien arrangé. Je ne sais pas du tout ce qu'il se passe. Je n'ai pas pu voir Gandalf, ce qui m'avait un peu attristée. 

Mon père est de plus en plus mystérieux. Il forme une armée, mais pour quel but? Sauron serait-il de retour? Quelque chose me dit que je ne suis pas au bon endroit.

A la tête des soldats de mon père, je me demande si ce dernier n'a pas changé de camps. Ou alors il le fait croire pour prendre l'ennemi en traître? Ce serait bien son genre de jouer un double jeu.

* * * *

J'ai reçu les ordres de mon père avec le uruk-aï. Je dois ramener des hobbits à Saruman. Ils possèderaient un objet qui nous ferait gagner la guerre. Mais quelle guerre?
Vu le nombre de huruk-aï et de gobelins, j'imagine que nous n'allons pas que escorter une paire de hobbits.
J'ai vu mon père parler seul à seul avec Lurtz, son premier Uruk-aï qui commandera la troupe avec moi. Je ne sais pas ce qu'ils se sont dit, mais je ne le sens pas.

Nous courrons depuis maintenant deux jours. Je sentais de la lumière qui grandissait de plus en plus en moi à chaque pas que je faisais. Je comprenais de moins en moins, jusqu'à ce que je croise son regard. Un elf qui décochait des flèches sur mon bataillon. Il y avait aussi un nain et un homme.

Je fis confiance à mon père et rejoignis les uruk-aï au combat. Je décochais une flèche sur le nain que l'elfe au cheveux blond rattrapa. Il fronça les sourcils et je vis dans ses yeux de l'incompréhension ainsi que de l'hésitation à combattre. Je profitai de cette faiblesse pour aller chercher les semi-hommes. Je me fondis dans la masse et suivais le son d'un cor. Je vis plusieurs mètres plus loin un autre homme qui se battait seul contre plusieurs d'entre nous. Il protégeait deux hobbits.

Lurtz lança une flèche qui alla se planter dans le torse de l'homme. Après avoir accusé ce coup qui aurait dû lui être fatal, il se releva et dans un cri de rage, continua à se battre.
Lurtz décocha une seconde flèche, l'home vascilla mais ne lâcha pas le combat pour les semi-hommes.

Malgré son corps transpercé de plusieurs flèches, l'homme gardait suffisamment de courage et de force pour se battre.