Imagine❤ 2

Harrison Osterfield

Il était une fois, un roi et une reine. La reine a mis au monde un fils. Un prince tout aussi généreux et confiant que ses parents. Ce petit garçon, innocent et naïf s'était fait un ami, Harrison. Ils se sont rencontré depuis tout bébé. La dame de chambre de la reine était tombé enceinte presque en même temps que cette dernière. 
Alors, depuis tout petit, Harrison et Thomas faisaient les pires bêtises qui pouvaient exister. Mais ils étaient si mignons que personne ne pouvait leur en vouloir. 
Puis ils grandirent et devinrent de bons garçons, bien élevés, respectés et admirés de toutes les jeunes filles du royaume mais toujours aussi coquins. 

Thomas rêvait d'aller en ville, caché, pour observer comment vie le peuple. Harrison, quant à lui était partant, comme toujours, mais il avait peur de se faire voler ou agresser et que ça tourne à la bagarre, ce qui donnerait une mauvaise image de la famille royale. Il ne voudrait pas que Thomas se fasse une mauvaise réputation avant son couronnement. Mais Thomas fut convainquant, disant qu'il ferait tout pour que ça se passe bien et que personne ne les remarque. 

Et bien, ça ne s'est pas passé comme prévu. Un groupe de bandits s'est attaqué à eux en voyant à leurs pieds des chaussures peu connues du peuple. 
Alors que Thomas allait balancer son poing au visage de leur agresseur, une jeune fille arriva de nul part, toi. 
"EH! Tocards! Allez voir ailleurs s'ils y sont! Bande de lâches!"
Alors que les bandits se tournaient vers elle, elle les attaqua avec son lance pierre. Un petit tas de gros cailloux trônait à ses pieds. 
"Z'avez pas honte! 
- [Y/N]!", hurla un de ces lâches en se jetant sur elle. Avec une adresse impressionnante, elle l'évita et le frappa dans les côtes. L'homme tomba de douleur, le souffle coupé. Les autres suivirent, et eurent le même sort. Ils partirent, se soutenant les uns aux autres. La jeune fille mis son lance pierre dans sa sacoche et commença à partir. 
"Vous devriez faire des efforts pour cacher vos chaussures de noble." Dit-elle sans se retourner. 
Les deux jeunes garçons se regardent, l'un aussi impressionné que l'autre. Harrison rompt le lien visuel pour se tourner vers la jeune fille.
"A-Attends! Comment as-tu fais ça?, demande-t-il.
- Nous ne sommes pas tous nés protégé, comme vous avez dû l'être. On survit ici, plus que vous ne pouvez l'imaginer. Je ne sais pas qui vous êtes pour autant ignorer notre pauvreté, vous devriez faire un tour en ville pour voir.
- D'accord, emmène nous, s'il te plaît., intervient Thomas.
- Je ne ferai pas ça gratuitement.
- Sur moi, j'ai une bourse pleine de pièce d'or. Je t'en donnerai cinq.
- Dix.
- Sept.
- Huit.
- D'accord. Marché conclu. Je t'en donne quatre maintenant, et le reste quand on se quittera.
- Très bien."
Elle revient vers les jeunes hommes et tend sa main. Thomas dépose dans sa paume, quatre pièce d'or.
La jeune fille regarde les pièce et semble les analyser. Mais comme elle n'en avait jamais vu avant, elle ne saurait pas dire si ce sont des vrais. Cependant elle décide de se fier à son instinct et donc, de faire confiance à Thomas. 
"Venez avec moi." 
Elle range les pièce dans sa sacoche et tourne le dos aux garçons pour partir vers la ville. 

Thomas s'inquiétait. La pauvreté? Le général des armées ne faisait que dire que le peuple se portait à merveille. Aurait-il mentit? Ou alors il ne voyait que ce qu'il voulait voir? Le jeune prince imaginait le pire. Harrison, son meilleur ami, le regardait avec inquiétude. Il se savait pas non plus ce qui les attendait en ville. 
Il ne furent pas déçus de leur imagination. Il y avait peu de sourire, les enfants étaient maigres et cherchaient à voler sur les établis des marchands. Les femmes discutaient entre elles et les hommes semblaient fatigué et malades, certainement à force de trop travailler dans les champs, ou sur des chantiers. Les odeurs des déchets, de la crasse des habitants, étaient nauséabondes.
"N'ont-ils pas de point d'eau?, demande Harrison qui se bouchait le nez, capuche sur la tête.
- Les fleuves commencent à s'assécher. La famille royale se régale de bains dont les eaux proviennent de nos puits qui se vident à vu d'oeil, et qui ne se remplissent pas forcément vite. Nous avons à peine de quoi boire et de quoi manger. Il n'est pas rare que chacun vole les autres pour survivre. Vous ne verrez aucun enfant en bonne santé ici."

Thomas est écœuré, tout comme Harrison qui a les larmes aux yeux de voir autant de souffrance dans les regards. Certaines personnes les regardent avec curiosité. Mais les jeunes hommes baissent les regards et font en sorte que personne ne puisse les reconnaître. 
[Y/N] leur fait le tour de la ville ainsi avant de les ramener sur le chemin du palais.
"- Suivez ce chemin, c'est toujours tout droit, vous arriverez à l'arrière de la cour pour ne pas vous faire attraper. Je vous dis ça car vous avez l'air d'être parti en cachette...
- Tu n'as pas tord [Y/N]., sourit Thomas. Merci, tu nous as été d'une grande aide. Je ne pensais pas retrouver les habitants dans cet état. Tu nous as ouvert les yeux sur ce gros problème qui nous a été caché. Merci beaucoup.
- Avec plaisir. Je n'ai pas l'habitude de demander de l'aide, mais vous êtes bien mieux placé que moi pour faire quelque chose et agir. Maintenant, si tu veux bien, j'aimerais avoir mes quatre autre pièce d'or."
Dit-elle. Thomas sourit, il l'aimait bien. Elle avait du caractère et pouvais être vraiment utile. Il lui donne ces fameuse pièces d'or et la jeune fille s'en va, sans rien demander de plus. Thomas se tourne vers son meilleur ami.
"Qu'y-a-t-il? Tu as perdu ta langue?, lui demande-t-il.
- Cette jeune paysanne est vraiment incroyable. Et elle est si belle...
- Ne me dis pas tu t'es épris de cette voleuse? 
- Voleuse?
- Tu n'as plus de ceinture à tes braies."
Le jeune courtisant baisse les yeux vers ses braies et remonte automatiquement son vêtement qui commençait déjà à tomber.
"Elle... Elle a osé me voler ma ceinture!, dit-il affreusement gêné, sous les rires de son altesse le prince.
- Je l'aime bien aussi, on va bien s'entendre avec elle j'en suis sûr! Maintenant, je vais avoir une discussion sérieuse avec mon père, et je vais avoir besoin de toi.
- Toujours. Mais laisse-moi retrouver une ceinture, je ne veux pas paraître ainsi devant sa majesté.."
Dit-il encore gêné.
Thomas ne cesse de taquiner Harrison au sujet de la jeune [Y/N] le long du trajet vers le château.
"A ton avis, comment cela se fait-il qu'elle connaisse se chemin là?
- Je pense qu'elle a dû à mainte reprise essayé de nous voler., sourit Thomas.
- Tu n'as pas l'air mécontent.
- Je comprends ses actions. Donc je ne peux pas être en colère envers elle. Ne penses-tu pas?"

Harrison hoche la tête. Il avait toujours l'image de cette vaillante jeune fille, mettre à terre trois bandits avec l'aide de sa vitesse et de son lance-pierre. Les joues du jeune homme prirent une teinte rosée. 

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Et voici pour une première partie! Qu'en pensez-vous? Vous en voulez une deuxième?:)
Bisous et bonne soirée:)