Imagine❤ 2

Tony Stark

Je m'appelle Ania, j'ai 26 ans et je suis championne de bras de fer.
Actuellement, je suis dans un bar, à jouer à « Qui est le plus fort d'entre nous ». Évidemment, je suis imbattable au bras de fer.

Puis, alors que je dégustais mon cinquième shoot de vodka, un bras métallique rouge et or se pose sur la table.
« - Même avec un bras en fer tu perdras. Comme je viens de le dire aux autres il y a 5 min, les bras de fer c'est mon domaine. » Je lâche avec un sourire sans même regarder la personne en face, sachant pertinemment qui se trouver devant moi.

« - Tu m'as bien l'air sûr de toi.
- Tu m'as bien l'air non fairplay.
- Je mets seulement les chances de mon côté.
- Ce n'est pas avec de la chance que je gagne. Mais avec de la force, Mr. Stark. L'intelligence dans ce jeu, n'a aucune raison d'être. Faisons une partie, et vous verrez bien. »

Je lève enfin les yeux vers mon interlocuteur et un fin sourire espiègle se forme sur mon visage.
« - Toujours partant ?
- Encore plus chaque secondes. »

Il me renvoie mon sourire. Lentement, nos mains opposées se rejoignent, la fraicheur du métal de me fait guère ciller d'un poil. Je regarde droit dans les yeux mon adversaire.
Le barman fait le décompte.
Au « PARTEZ », mes muscles se contractent, ma main serre celle d'Iron-Man et le combat commence.
Nous restons longtemps dans cette position. Tellement longtemps que des paris ont été lancés autour de la table.
Certains sont partis, d'autre ont déjà reprit plusieurs verres.
Je gagne enfin du terrain. Je ne m'épuise toujours pas. Le bras de Stark se baisse au fur et à mesure, nos regards ne se lâchent pas. Je le vois froncer les sourcils ; il sait qu'il va perdre.

Finalement, avec un booster sortant du bras métallique, mes muscles lâchent et mon bras tombe de l'autre côté, vaincu.

« - Gagné, me dit fièrement le philanthrope.
- Triché surtout., je lui réponds, des éclairs dans le regard.
- Ne sois pas triste d'avoir perdu.
- Je ne suis pas triste, je suis déçue. Non pas par moi, mais par toi. Ta faiblesse. Ta lâcheté. Tu es un mauvais joueur, mais tu ne l'assumes même pas. Tu devrais améliorer ce point-là dans ton égo surdimensionné.
- Je ne tolère pas perdre, c'est vrai. Mais j'assume totalement le fait d'être égocentrique.
- Je n'en ai rien à faire. Sur ce, je te laisse payer mes verres. Tu me dois bien ça. »

Je me lève, prends ma veste en cuir et sors du bar.
Non mais je rêve. Pour qui il se prend celui-là ?! Bon, Ania... garde ton calme, tu t'en fous ok ? C'est un lâche, tu aurais gagné. Tu as gagné. Il a perdu. Ce qu'il a fait, il n'avait pas à le faire. Donc, tu t'en fous, tu passes largement au-dessus de ces conneries ok ?

Je respire à fond et me dirige vers ma moto. Kawasaki 750. Mon bébé. Ma richesse, mon Trésors, ma fille, mon précieux comme dirait Golum...

Je mets mon casque, que j'ai sorti du top-case et ferme ma veste entièrement avant de monter fièrement sur ma chérie. (Ne pas à prendre sexuellement parlant... Merci !)

« - Où vas-tu ? »
Je ne perds pas mon temps à répondre au milliardaire, je démarre mon bijou et pars vite d'ici pour rentrer à mon appartement.

* * * *
J'ouvre la porte, mon chat arrive pour quémander des caresses.
« - Attends, laisse-moi arriver. »
Le chat ne fait que passer entre mes jambes.

Un chat. Quand tu es célibataire c'est cool d'avoir un chat. Il reste avec toi, tu lui fais des papouilles... Bon par contre, il ne peut pas te faire la cuisine... C'est ce qui me manque le plus chez mon ex... Il faisait la cuisine. Je n'avais rien à faire. Là, je mange principalement des pâtes et parfois quelques légumes et c'est tout.

Je me dirige dans ma cuisine et ouvre le frigo. Mon dieu. Il n'y a pratiquement rien à manger...
Je regarde dans mon placard, espérant trouver plus de chose. Un paquet de pâte, un paquet de céréales pour le matin, du chocolat, des friandises... Ce n'est pas avec des sucrerie que je vais me nourrir, je dis ça à haute voix, pensant que seul mon chat pourrait comprendre ce que je dis. Evidemment, lui n'a pas à s'inquiété pour sa bouffe... Il y a encore deux sac de croquettes remplis.
« J'aimerais être comme toi Plouf. » Je regarde mon chat.

Pourquoi « Plouf » ? Bah ce n'est pas compliqué. Le jour où je l'ai adopté, il n'a pas voulu prendre son bain, et finalement il a glissé sur une petite flaque d'eau sur un coin du bain et est tombé dans l'eau. Donc Plouf...

J'entends du bruit à l'extérieur, un peu comme un mécanisme, puis j'entends un « toc toc toc » rapide à ma porte. Je souffle.
Mon cerveau me dit : « C'est qui le con qui vient te déranger dans ton moment de « rien foutre » ?!
Mon estomac me dit : « Ne réponds pas, si c'est vraiment important il toquera plus tard ! Là... JE VEUX DE LA NOURRITURE !! J'AI BESOIN DE MAANNGEEERRR !!! »

Lequel des deux écouter ?
Ma conscience vient calmer le débat entre mes organes vitaux en me disant posément : « Je pense que ce serait pas mal de voir qui vient nous rendre visite. On n'en reçoit jamais d'habitude. »

Ma conscience gagne le débat à plate couture. Je me dirige donc vers ma porte et l'ouvre.
« - Oh, Monsieur Stark. Que me vaut cette visite inattendue ?, je lui demande avec une politesse dont je me passerai volontiers.
- Bonsoir à vous aussi mademoiselle. me sourit-il.
- A peine séparés depuis quoi... une heure ? Vous n'en pouvez plus de mon absence à vos côtés ? Ou cette fois-ci vous voulez jouer une vraie partie ? Parce que là j'ai faim, donc je n'ai pas envie de perdre mon temps à ces absurdités.
- Du tutoiement nous sommes passé au vouvoiement.
- Nous ne sommes pas dans le même milieu. Puisque que vous n'avez apparemment rien à me dire à part rester là comme un con, je vous invite à retourner dans votre ridicule armure. Au revoir, bonne soirée Mr. Stark. »

Je ferme ma porte.
« Attendez. » J'entends derrière cette dernière. J'ouvre alors à nouveau.
« - Quoi., je demande, cette fois toutes formes de politesse s'étant envolées.
- Comme vous dites avoir faim, et qu'apparemment vous n'avez rien dans votre frigo et dans vos placard je vous propose de venir manger avec moi.
- J'ignore comment vous pouvez savoir ça. Mais ce qui est sûr c'est que vous avez encore moins de chance d'avoir une réponse positive que si vous m'aviez demandé d'une autre façon de vous accompagner dîner sans parler de ma nutrition. Je ne veux pas manger avec vous, et je ne le ferai pas. »

Je ferme ma porte définitivement. Je vois mon chat, assit devant moi qui me regarde.
« - Oh non, je connais ce regard, et non je n'irai pas avec lui. Oui je sais je n'ai rien à bouffer à part des pâtes. Non, les pâtes c'est bon donc une fois de plus ou de moins c'est pas... Sérieusement ? Tu me parle de santé alors que tu t'empiffre trois bols de croquettes remplit à ras bord ?? ... Ok t'as gagné. »

J'ouvre finalement la porte. Tony Stark allait partir.
« - Attendez., dis-je d'un ton autoritaire. Quelle heure ?
- 20h30. Vous avez donc une heure pour vous préparer. »

Il a fini par me répondre après un blanc de plusieurs secondes, le temps qu'un sourire vainqueur apparaisse au coin de ses lèvres.

Je ferme la porte et laisse ma tête aller contre elle, me mordant la lèvre pour ne pas laisser un sourire niait se former.
Je me dépêche d'aller dans ma chambre pour me trouver une robe adéquate et me prépare.

* * * *
« - Vous êtes sublime Miss Whytt.
- Merci. Et vous êtes... Normal.
- Vous verrez, je suis tout sauf normal. »

Il me sourit comme un con en me tenant la portière.
« - Je ne monterai jamais dans cette porche rouge.
- Pourquoi donc ? Vous avez peur que l'on vous remarque ?
- Je n'ai pas envie de passer pour l'une de vos courtisanes, pour rester polie. Allons prendre un taxi. Ce sera mieux.
- Comme vous voudrez... »

Je savais que ça l'emmerdait. Je voulais voir si pour une jeune femme comme moi il abandonnerait sa richesse et son envie de se faire voir pour ne serait-ce qu'un court instant.
Je sourie, fière de moi avant de siffler un taxis.

Le chauffeur était réellement surpris de voir Tony Stark dans sa bagnole. Il bégayait pour sortir un simple « bonsoir ». Je riais intérieurement. Pauvre monsieur, il doit être gêné...

On arrive bientôt au restaurant cinq étoiles. En gentleman qui se respecte, Stark vient m'ouvrir la portière. Je sors de la voiture après avoir remercié le chauffeur de nous avoir conduits jusqu'ici.

On entre dans le restaurant et le réceptionniste lui-même vient nous trouver une table pour deux. Pauvre serveuse qui voulait absolument faire son travail, surtout que pour une fois elle allait pouvoir prendre en charge Stark. Enfin il me semble, vu son visage décomposé, mais souriant quand même.

Une fois installée, je ne pus retenir une remarque sortir de ma bouche.
« - La prochaine fois, si toute fois je le veux, et que vous aussi, nous irons au Mc Do.
- ... Je ne suis pas habitué à manger dans ce genre de lieu.
- Il serait temps. Ce n'est pas parce que vous êtes un milliardaire connu dans le monde qu'il faut vous priver de manger dans un milieu décontracté et amical. N'est-ce pas ?
- Vous avez raison. »

Il me sourit et baisse les yeux vers son menu, ce que fais par la suite.

* * * *

« - Ne me regarde pas comme ça Plouf ! Il était hors de question que je le laisse m'embrasser. Je n'allais tout de même pas le faire gagner si facilement. Tu me connais depuis le temps. Et puis bon... Quoi ? Bah oui, il est séduisant, mais ce n'est pas parce qu'il est séduisant que je vais me laisser faire. Et puis bon, c'est lui qui cherche. Je vais le laisser chercher. On ne se connait à peine. Oui, je sais que j'ai raison. »

Comme je viens de la dire à mon chat, Tony m'a juste raccompagné chez moi. Il y a eu un blanc après son : « C'était une excellente soirée en votre compagnie. » Un blanc où je le voyais hésiter sur ses intentions. Finalement, pour le couper dans son élan, je lui ai souhaité une bonne nuit, phrase à laquelle il a répondu par un hochement de tête et d'un : « A une prochaine à Mc Donald. » avec le sourire. Je suis rentrée chez moi alors qu'il repartait avec sa voiture qu'il avait laissée devant chez moi.

* * * *
« - Je n'arrive pas à me servir de ce truc ! Si seulement il y avait JARVIS, ce serait plus simple.,râle Tony.
- Il faut apprendre à être indépendant Stark. Et je suis sûre que vous trouverez comment ce panneau tactil fonctionne. Je vais aller m'installer avec mon plateau et vous attendre. Vous arriverez à me retrouver ou aurez-vous besoin de JARVIS ? »

Stark râle dans sa barbe avant de me répondre :
« - Je vous retrouverai toujours tout seul.
- C'est bien mon grand. »

Je ris intérieurement en voyant son visage blasé et vais m'installer sur une table extérieure.
Tony arrive plus tard, une fois que j'eus fini toutes mes frites.

« - L'attente était tellement longue !
- Je confirme, je vais aller réchauffer mon wrap. Je reviens. »

* * * *
Je n'arrête pas de rire depuis que nous avons commencé à manger. Il s'en met de partout.
« - Heureusement que je ne mets ce t-shirt seulement pour bricoler... »

Ah oui ! Je ne vous ai pas dit ! Tony est venu en tenue décontractée, et non en costard ! Pour une fois...
Je ris en voyant sa tâche de ketchup sur le joli t-shirt gris clair.
« - Ça partira à la machine, ne t'inquiètes pas, je ris.
- Pepper pourra m'aider en effet...
- Encore Pepper ? Pourquoi n'essayez-vous pas vous-même ?
- Je n'ai jamais touché une machine à laver. Sauf pour les réparer. Et... On est passé au tutoiement ?
- Oui, nous sommes à McDo, pas dans un restaurant quatre-vingt étoiles.
- Je doute que ça puisse exister... Je serai au courant...
- C'était une hyperbole...
- Madame sort les grands mots, j'ignorai que de tels mots pouvaient sortir de cette bouche...
- J'ai une assez grande gueule. On me le reproche souvent. »

Tony s'étouffe avec son hamburger en riant. Je le regarde se servir de coca dans sa paille pour faire passer le morceau doucement, avec un sourire en coin.

* * * *

« - STOOOPP !!!! C'EST BON JE RETIRE CE QUE J'AI DIT !!!! »

Tony m'avais embarquée dans les airs à la sortie du Mc Do. Tout ça parce que j'avais fait une sorte de crise pour payer, mais qu'ensuite, une fois sortie, je lui avais dit qu'il n'était pas galant et stupide de m'avoir laissé payer alors qu'il est milliardaire.

Il avait alors tapé sur une sorte de montre sur son poignet et son armure était arrivée accompagnée par une musique de AC/DC. Son armure s'est alors« collée » à lui et il m'a embarquée avec lui sans que je ne le vois venir.

« - Ça ne me suffit pas Ania !Il va falloir trouver mieux !
- MON MAC DO REMONTE ! JE VAIS GERBER EN PLEIN AIR SI TU NE ME REPOSES PAS DE SUITE !
- Reçu !! »

Trois secondes plus tard, je sentais le sol dur sur mes pieds. Je me sépare de Tony et me presse vers l'arrière de la rue pour aller vomir près d'un buisson.Maintenant je sais que tu peux vomir un menu Mc Do, contrairement à ce que les gens pensent.

Je reviens ensuite vers Tony. Bizarrement, contrairement à ce que j'avais pensé, il ne tirait pas une tête de dégouté, mais de peine.
« - Désolé, s'excuse-t-il. Je n'avais pas pensé à ça en te prenant avec moi là-haut... Ça va aller ?
- Ouais.. Juste besoin d'eau et de me brosser les dents... L'haleine de vomis c'est dégueulasse... »

* * * *

« - Non, on ne s'est pas embrassé...Même si j'en avais envie... J'avais une haleine de vomis ! Franchement Plouf ! Puis pourquoi l'embrasser ? Je ne l'aime pas. »

Je baisse les yeux vers mon chat après avoir refermé le tube de dentifrice.
« - Ne me regarde pas comme ça Plouf ! ... Bon ok... Il est plus séduisant que je ne le pensais. Oui je sais que j'ai eu un peu le temps de le connaitre puisqu'on a passé l'après midi ensemble. Il m'avait gentiment passé un chewing-gum d'ailleurs..., je ris. Mais c'est pas avec un bonbon que l'haleine de vomis s'en va... Le pauvre... Il a dû supporter ça toute une après-midi... Bon,après c'est lui qui m'a propo... »

Je me fais couper dans mon monologue par des coups à ma porte.
Mon cœur me dit : Et si c'était lui ???
Ma conscience s'impose : Pas de faux espoir, ça se trouve c'est le voisin qui a besoin d'un œuf, encore...
Mon subconscient murmure : Dommage...

Je vais ouvrir la porte, ignorant ce qu'il se passe en moi. Ouais, ma conscience avait raison...
« - Bonjour Frank, un œuf c'est ça ?
- O...
- Eh bien allez en acheter au marché., fait une voix derrière mon voisin.
- Tony ?, je demande en le regardant, un fois que Frank soit parti.
- Depuis quand ce gars-là vous drague ?
- Me drague ?
- Ne fais pas l'innocente Ania. Ça se voit bien. Depuis le temps qu'il te demande des œufs, tous les jours, il aurait pu s'en acheter !
- Tiens, je sourie. On est passé au tutoiement soudainement ? Il me semble que nous ne sommes pas dans un lieu...
- On s'en fout du lieu, me coupe-t-il. Je t'aime. »

Il grimpe les marches de mon perron assez vite avant de m'embrasser fougueusement, voir sauvagement. Je comprenais à peine ce qu'il était en train de se passer quand il se recula.
« - Depuis le temps que je voulais le faire..., il sourit. J'obtiens toujours ce que je veux.
- Et j'espère pour toi que ce que tu veux tu ne le jette pas une fois que tu l'as eu.
- Pour beaucoup de choses, oui. Toi en revanche, tu n'es pas ma chose, tu es mon trophée, celui de ma vie.
- Oh, monsieur Stark et ses phrases de lover... »

Stark rit avant de m'embrasser à nouveau.

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Hey! Celui là je le kiffe! Bon après toi je ne sais pas ce que tu en penses.. Mais moi je l'adore!

Les suivants:
Je vous les ai déjà donné, et je n'ai pas mon carnet ici donc.... Regardez dans la partie précédente! :)

-Marie;)