Mardi 17 Mars
Je grogne en sentant un mal de crâne énorme. Ma soirée d'hier a dû être bien arrosée. Je tends le bras pour atteindre mon réveil, mais je tomba sur autre chose. Je me tournais vers ce truc que j'avais percuté avec ma main et ouvrit les yeux soudainement. J'avais frappé un visage, le même qui grognait à l'instant. Et ce visage je ne l'aimais pas. Du moins, je n'aimais pas la personne qui le portait. Thomas Broddie-Sangster. Qu'est-ce qui fout dans... NON!! Qu'est-ce que JE fous dans SON lit?!! Je ne suis même pas chez moi, je suis à poil et lui aussi. J'ai couché avec Sangster. Putain. Merde.
Je me lève du lit et m'habille rapidement. Je regarde mon téléphone et vois plusieurs appels manqué de mes amis et de ma famille qui me demandaient où j'étais.
Je fronçais les sourcils et appelais ma mère après être descendue.
"- Allô maman? Qu'est-ce qu'il y a?
- Ma chérie, où es-tu?, s'inquiète ma mère.
- Je suis... chez un ami. Pourquoi cette question?
- Reste où tu es mon cœur. Nous ne pouvons plus sortir, seulement pour faire les courses ou pour aller chez le médecin. Que des déplacements importants. Je voulais que tu viennes à la maison, mais il est midi passé, et c'est trop tard. Tu dois rester chez ton ami, c'est devenu trop dangereux dehors à cause du virus. Si tu sors, tu vas payer cher et tu risques d'attraper le virus.
- C'est une blague?, je demande, incrédule.
- Non mon ange... Ton père est trop faible pour qu'on prenne le risque que tu rentres... Je suis désolée ma puce...
- C'est... C'est pas grave maman, de toute façon ce n'est qu'une question de jours n'est-ce pas?
- Normalement... Quinze jours.
- ... Ok.. Hum... Je vais te laisser... Bisous m'man.
- Bisous ma chérie, prends soin de toi..."Je lui réponds positivement et lui dis la même chose avant de raccrocher. Rester chez Sangster, seule avec lui?
Déjà, l'université ferme ses portes, ensuite je couche avec cet abruti, et quand je veux fuir, JE NE PEUX PAS! Je ne peux même pas rentrer chez mes parents. C'est trop la merde.
"- T/P? Mais qu'est-ce que tu fous chez moi bordel?!, s'exclame Thomas derrière moi, me faisant sursauter.
- Je... Franchement, ça me soule de le dire, mais on a couché ensemble, et maintenant je suis bloquée chez toi. "
Thomas rit, mais en voyant mon air sérieux, il s'arrête.
"- Et pourquoi tu serais bloquée?, me demande-t-il avec un ton moqueur.
- Parce que dehors c'est la merde. Regarde sur les réseaux sociaux, contacte ta famille, tes amis. Je ne peux plus rentrer chez moi. Mes parents sont trop faible pour que je prenne le risque de revenir avec le corona. Je te jure que ce virus m'énerve déjà!
- Moi ce qui m'énerve, c'est qu'on va devoir rester ici tous les deux pendant plusieurs jours., dit-il en relevant la tête de son portable. Mes parents ne peuvent pas rentrer à cause des frontières fermées. On est bloqué tous les deux chez moi."
Je ne savais pas quoi répondre. Il s'en foutait qu'on ait couché ensemble? Eh bien... C'est vrai qu'il y a plus grave, mais quand-même.
"- Bon, et bien tu veux prendre un petit déjeuner?, me propose-t-il.
- Pourquoi tu es gentil avec moi soudainement?, je demande, méfiante.
- Tu sais quoi? Vas te faire foutre. Tu te démerdes."
Oook. Ce séjour commence bien.
* * * *
"- Est-ce qu'un jour on va parler de ce qui s'est passé entre nous?, je demande enfin.
- De quoi tu parles?, souffle Thomas.
- A ton avis triple idiot? On a couché ensemble, et toi ça te fait rien?
- Pourquoi? T'as ressentit quelque chose? Tu t'es rendue compte que tu étais folle amoureuse de moi?, me regarde-t-il comme s'il se moquait.
- Pardon? Alors là non. Au contraire. Je n'ai ressenti que du dégout et de la colère., lui crachais-je au visage.
- Vraiment? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné lorsque tu me criais de continuer, que j'étais un dieu du sexe et ... et que c'était la meilleure baise de ta vie.
- J'étais complétement bourrée!, me justifiais-je, choquée par ce que j'avais pu lui dire il y a quelques jours.
- C'est ce qu'on dit!"
Thomas a un sourire moqueur sur le visage et s'en va dans son jardin avec sa tasse de café dans la main.
Cela fait déjà dix jours que je suis enfermée avec lui. Et on vient d'apprendre, que l'on va être confiné jusqu'en mai. Cette annonce avait jeté un froid terrible entre nous. Encore plus glacial que celui qui s'était déjà installé.
Point de vue Thomas.
Elle me rend tellement dingue cette fille!!! Autant elle peut être casse-couille à tout le temps parler de ses problèmes ou d'essayer d'établir un dialogue, ou alors de laisser une touffe de cheveux dans la salle de bain, ou encore me laisser faire la vaisselle tout le temps, autant elle peut être adorable et super sexy, intéressante et.... Vraiment sexy. A chaque fois que je la vois je n'ai qu'une envie. C'est de la plaquer contre un mur, ou l'assoir sur le plan de travail et l'embrasser aussi sauvagement qu'elle me rend fou.
Cette nuit, lorsque nous avons couché ensemble, elle m'avait avoué qu'elle m'aimait... Je lui avais répondu la même chose avant qu'on fasse un second round plus doux et plus tendre que le premier. Et le lendemain, elle avait tout oublié. Moi aussi j'étais éméché, mais elle plus que moi apparemment. Et je m'en veux. Elle n'aurait dû être qu'un coup d'un soir. En tout cas, c'est ce que j'aurai préféré. Au lieu de ça, je vais devoir une bonne fois pour toute assumer le fait que je sois amoureux d'elle.
Et maintenant qu'est-ce que je fais? J'attends qu'elle assume ses sentiments pour moi? Ou alors elle en a vraiment pas et quand elle me l'a dit c'était à cause de l'alcool et de l'orgasme que je lui avait procuré.
Je souffla et bu une gorgée de mon café. Une belle journée, pour une histoire qui me prend la tête.
Lorsque je rentrais à nouveau dans la maison, j'entendis le bruit d'un batteur activé, dans un saladier. J'allais voir dans la cuisine. T/P était entrain de faire un gâteau.
"- Tu as assez d'ingrédient pour faire un gâteau?, je demande.
- Hier en faisant les courses j'ai acheté ce qu'il fallait.
- Ok."
Je la laissais faire son gâteau au chocolat et allais dans ma chambre pour faire de la guitare.
Environ deux heures plus tard elle me demanda de descendre. Comme c'était gentiment demandé, je suis descendu, et je l'ai vu me sourire, tenant un gâteau avec des bougies dessus.
"- Joyeux anniversaire..., me dit-elle."
J'avais en face de moi, le plus beau tableau du monde. La voir ainsi, avec ce gâteau qu'elle a fait pour moi, fait bondir mon cœur dans ma poitrine.
"- Tu... Je... Merci..., arrivais-je à dire.
- Allez, souffle tes bougies maintenant!, s'exclame-t-elle. Le plat est assez lourd en fait..."
Je riais et soufflais les bougies avant de lui prendre le plat des mains, afin de la débarrasser.
"- Comment as-tu su pour mon anniversaire?, demandais-je en posant le gâteau sur la table.
- C'est écrit sur le calendrier de la cuisine... Je l'ai vu tout à l'heure en nettoyant la maison. Tu coupes le gâteau?"
Elle allait partir vers la cuisine pour prendre un couteau.
"- Attends.."
Je la prends par le poignet et la retourne tout en l'amenant contre moi. Je ne lui laisse pas le temps de comprendre que je pose mes lèvres sur les siennes avec douceur. Mes bras viennent naturellement s'enrouler autour de sa taille pour l'attirer encore plus à moi. Ne la sentant pas répondre, je m'éloigne doucement.
"- Excuse-moi.., lui dis-je. Je... Je n'aurai jamais dû faire ça., dis-je en laissant mes bras retomber.
- Au contraire. Tu as bien fait."
Elle prend mon visage entre ses mains et m'embrasse avec plus d'assurance, entourant ses bras autour de ma nuque. Mes mains se posèrent sur ses hanches et je répondis à son baiser.
Lorsque nous rompons le baiser par manque de souffle, on se regardait dans les yeux, sans vraiment trop savoir quoi se dire. Alors on s'embrassa à nouveau. Pris dans le baiser qui devenait de plus en plus intense, je la souleva par les cuisses, ses jambes entourèrent ma taille. Mes mains soutenaient ses fesses tout en les caressant. Je nous emmenais dans la chambre d'ami au rez-de-chaussée, ouvrit la porte comme je le pouvais et la referma avec mon pied.
Je déposa T/P délicatement sur le lit, brisant le baiser. Je la regardais, et mon cœur battait la chamade en voyant son regard amoureux et remplit de désir.
Je n'avais envie que d'une chose, l'embrasser encore et encore, et lui faire l'amour toute la soirée et toute la nuit.
"- Tu es si belle..., lui dis-je en murmurant."
Je l'embrassais à nouveau et dévia ensuite mes baisers vers son cou. Je l'entendais soupirer de plaisir, et ça ne faisait qu'augmenter mon désir pour elle.
* * * *
Sa tête était posée sur mon torse, sa main aussi. Je caressais ses cheveux d'une main, et son bras de l'autre. Je ne sais pas depuis combien de temps nous somme dans cette position, mais une chose et sûre, nous ne voulons pas bouger.
"- Je n'ai pas voulu engager la conversation de tout à l'heure sur ce qui s'était passé entre nous la dernière fois... Parce que je me souvenais de tout... et toi de rien.
- Il s'est passé quelque chose dont je devrais être au courant?, me demande-t-elle de sa voix douce, levant la tête pour me regarder dans les yeux.
- Oui..., lui avouais-je. Lorsque nous avions fini de coucher ensemble, tu... Tu m'as dit que tu m'aimais... Et je t'avais répondu que moi aussi... Puis ensuite nous avons fait l'amour. Tu t'es ensuite endormie dans mes bras en me disant a quel point tu m'aimais malgré la haine que tu pouvais avoir contre moi à certains moments. Puis... Le lendemain, tu avais tout oublié... Je... J'ai été dur avec toi ensuite, à cause de ça... J'avais envie de t'en vouloir, mais le seul à blâmer, c'était moi. J'étais moins bourré que toi, et... D'un côté j'aimerais dire que je n'aurais jamais dû coucher avec toi et te faire l'amour ensuite, parce que ça m'a fait un mal de chien que tu oublies.... Mais d'un autre côté, je ne regrette pas, parce que j'avais passé la meilleure nuit de ma vie à tes côtés."
T/P se redresse et me regarde. Son regard comprime mon cœur. Il est triste, remplit de culpabilité.
"- Je suis tellement désolée de t'avoir fait autant souffrir Thomas... Je suis vraiment désolée..., me dit-elle, les yeux se remplissant de larmes, et sa lèvre inférieure tremblant doucement.
- Non, ne pleure pas, je t'en prie.."
Je me redresse à mon tour et la prend doucement dans mes bras. Je la sens pleurer contre mon torse et mon cœur se serre à nouveau, plus douloureusement.
"- Pardonne-moi.. Je ne voulais pas te faire pleurer... S'il te plaît, regarde-moi."
Doucement, elle releva la tête vers moi et me regarda de ses yeux magnifiques.
"- Je t'aime, T/P. Je suis amoureux de toi.
- Moi aussi..., me dit-elle la voix tremblante. Moi aussi je t'aime Thommy...
- C'est tout ce qui compte maintenant, Darling."
Je la reprends contre moi, et embrasse le sommet de son crâne tout en caressant ses cheveux et la berçant. Je me rallongea sur le lit en la gardant contre moi.*******************************************************
J'ai écrit cet imagine le premier jour du confinement... J'espère que tout le monde va bien et reste en bonne humeur!:)
Gros bisous et bon courage!
-Marie;)
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Imagine❤ 2
FanfictionSi vous êtes là, c'est que vous avez apprécié le premier! Alors c'est avec plaisir que je vous retrouve ici! je vous remets juste la liste des personnages que je fais: - One Direction - Avengers - 5SOS - Zayn malik - Tom Holland/Sam Holland/Harry Ho...