Harrison Osterfield

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"- [T/P], nous n'avons pas le temps pour ça. Viens, on ne peut pas rester ici.
- Mais on ne peut pas le laisser là, tout seul!
, m'exclamais-je.
- Quelqu'un est entrain d'appeler les ambulances, elles s'occuperont de lui. Mais on ne peut pas rester là, sinon ils vont nous rattraper. Viens maintenant!"

Harrison me tira par le poignet et commença à courir sur la route de la ville. Nous étions dans un vrai labyrinthe. Nous ne connaissions pas l'endroit où nous nous trouvions et c'était juste un enfer.

Pour tout vous expliquer, Harrison et moi sommes en cavale. Nous ne sommes pas poursuivit par des policiers, mais par des hommes prêts à tout pour un rançon.

-Flash Back-

Harrison, Tom et moi étions arrivé à l'hôtel pour le tournage de Tom. Harrison et moi avions voulu faire une surprise à notre ami en lui rapportant des pizzas avec un dvd qu'on visionnerait pendant le repas.
Nous sommes donc parti en faisant attention à bien prendre nos téléphones au cas où. On s'aventurait dans la ville, sans vraiment savoir où nous allions vraiment. Nous avons rencontré des fans avec qui nous avons prit quelques photos rapidement. Mais soudainement, tout une troupe de fans s'est mise à nous courir derrière. Nous avons couru comme nous avions pu. Un homme nous est venu en aide, et nous lui avons fait confiance. Il ne nous connaissait pas, et naïve comme je suis, je lui ai dit qui nous étions. Le regard de l'homme s'est fait pétillant et il a voulu nous présenter à sa famille. A ce moment-là, Harrison et moi nous sommes dit que c'était étrange et que nous devions partir. On a essayé de s'en aller mais l'homme s'est fait plus insistant et finalement à sorti un couteau de nul part.
"- Euh... Harrison...?, avais-je simplement dit, choquée de la tournure des évènements.
- [T/P], ça va aller..."
Harrison avait prit ma main et nous sommes parti en courant, l'homme à nos trousses. Je n'avais jamais couru aussi vite. J'avais peur et je sentais mes jambes me brûler.
"- Plus vite [T/P]! Cours plus vite!"

Harrison me tirait derrière lui. Mon souffle devenait lourd, j'étais essoufflée comme jamais et ma poitrine me faisait mal. J'avais l'impression que mon cœur allait me sortir par la bouche tellement je sentais ce goût métallique du sang dans ma gorge. Mes poumons étaient sur le point d'exploser lorsque nous nous arrêtions d'un coup. Nous étions encerclés.
Je serrais fort la main de Harrison dans la mienne. Ma tête tournait, mon cœur battait la chamade, et mon souffle se faisait encore plus lourd et plus rapide. Je commençais à voir flou, et je sentais que mes jambes devenaient toutes engourdies.
"- Ha...Harrison...
- Non [T/P], surtout reste avec moi, accroche toi!"

me disait-il en me secouant légèrement, sans quitter des yeux ces hommes qui se rapprochaient. J'avais juste entendu mon nom être prononcé d'une voix forte et un coup sur la tête. Puis je m'étais évanouie et avais rejoins Harrison sur le sol.

Lorsque je me suis réveillée, il faisait sombre et j'entendais une respiration à côté de moi.
"- Harrison??, avais-je demandé.
- [T/P]? Tu es réveillée?
- Oui... Où sommes-nous?
- Je n'en sais rien. Ce qui est sûr c'est qu'on s'est fait kidnapper.
- Je suis désolée, c'est de ma faute... Si j'avais couru plus vite et si surtout j'avais tenue ma langue par rapport à dire à cet homme qui on était, on en serait pas là...
- C'est pas grave [T/P].
, me rassure Harrison. On va s'en sortir.
- Et comment? Tu as un plan peut-être?
- Pas encore... Mais je vais trouver.
- Hazz'. Nous ne sommes pas dans un film là, c'est réel!
- Je sais! Mais on va y arriver, je te promets que je vais trouver quelque chose pour nous sortir d'ici.
- Ok. Je te fais confiance. Je sais que tu vas pouvoir trouver un plan."

Je l'encourage pour qu'il sente qu'il en est capable et ainsi, il trouvera un plan. Moi je suis bien trop paniquée pour réfléchir. Quelques minutes après, quelqu'un entre dans la pièce. Il allume la lumière, ce qui nous aveugle Harrison et moi.
"- Heureux que vous soyez réveillés. Bien dormi princesse?
, me demande l'homme.
- Ne lui réponds pas.
, me dit Harrison courageusement ou stupidement avant de se prendre un coup.
- Elle me répond si je lui pose une question. T'en mêle pas.
- Je... Oui, j'ai bien dormi...
, mentis-je.
- Parfait, alors ça ne vous gène pas de rester plus longtemps ici?
- C'est-à-dire qu'il fait un peu froid... et que nous avons faim."

L'homme se tourne vers moi et sourit.
"- Si tu as froid, il y a mon lit pour te réchauffer...
- Espèce de gros porc!
, intervient Harrison. T'as pas intérêt à la toucher."

L'homme rit avant de frapper à nouveau Harrison.
"- Que t'ai-je dit jeune homme? Ne t'en mêle pas. Mais maintenant je sais que j'ai un moyen de pression sur toi. Tu vas appeler ton gentil meilleur ami, et tu vas lui dire que tu es pris en otage par de méchants messieurs qui vous libéreront s'il nous livre un demi-million de dollars.
- Jamais.
- Tu es sûr?"
L'homme s'approche de moi et glisse sa main dans mes cheveux tout en s'agenouillant à ma hauteur afin d'embrasser ma joue. Je ferme les yeux très fort, voulant me réveiller de ce cauchemard.
"- Ok! Ok! Je vais le faire.
, cède Harrison. Combien de temps a mon ami?
- Quatre heures, s'il veut que ta chère amie ne soit pas l'objet de mes désirs. Ou alors vingt-quatre heures avant que je ne la fasse souffrir devant tes yeux."

Je regardais Harrison, horrifiée. Plutôt mourir que de dépasser les quatre heures!
L'homme place le téléphone à l'oreille de Harrison et appelle Tom.
Nous pouvons entendre la conversation.
"- Harrison?? Enfin tu m'appelles!!! Je m'inquiète pour T/P et toi, vous êtes où? Je vous cherche depuis plus de cinq heures! En plus vous n'êtes pas rentré de la nuit!
- Tom. Tom. Calme-toi. Je... J'ai besoin de ton aide.
, dit-il à contre-cœur.
- Dis-moi tout?
- T/P et moi sommes pris en otage par des gars qui veulent une rançon.
- Oh mon Dieu...
- Tom, j'ai besoin que tu gardes ton sang froid. S'il te plaît.
- Je... Je vais essayer.
- Non, tu vas le faire. La rançon est élevée à un demi million de dollars. Dans quatre heures, T/P vivra les pires moments de sa vie, et dans vingt quatre heures je serai le spectateur de ses souffrances. Alors, s'il te plaît, amène l'argent avant que les quatre heures ne soient écoulées.
- Je ramènerai l'argent avant qu'ils ne touche T/P. Je te le prom..."

L'homme raccroche.
"- J'ai entendu ce que je voulais entendre. J'espère pour toi ma belle, que l'argent nous sera livré à temps."
Il sourit perversement avant de s'en aller. Je ne peux m'empêcher de penser aux souffrances que je risque d'endurer si Tom ne ramène pas l'argent à temps.
"- Hazz... J'ai si peur...
, lui avouais-je, les larmes coulant sur mes joues.
- Ça va aller, Tom m'a promis de faire de son mieux, et il y arrivera. Ok? Tout va bien se passer."

Harrison tente de se défaire de ses liens, mais c'est peine perdu. On est tous les deux à genoux, les mains liées à une barre métallique et les pieds joints liés aussi. Mes genoux touchent à peine le sol tellement je suis petite. Une brûlure aux bras commence à se faire sentir au bout d'une heure écoulée.

Le temps passe si lentement. Chaque secondes j'espère que Tom arrivera pour nous sortir de là mais...

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