C'est à cause de mon géniteur que je suis devenue ainsi, c'est à cause de lui, que je me retrouve au dessus de cette pauvre femme qui n'a rien demandé. Elle sanglote en gigotant dans tous les sens, me suppliant sous la bande de scotch qui lui barre la bouche de la libérer. Mais je n'en ai nulle l'envie.
La voir chouiner ainsi m'agace plus qu'autre chose à vrai dire. Et je devrais me dépêcher de l'achever, écourter sa terreur mais encore une fois, je ne veux pas.
Phillipo m'a enseigné bien des choses au cours de toutes mes années vécus à ses côtés et la première de ces choses, est qu'il faut toujours se délecter d'un meurtre, regarder sa victime nous supplier puis quand on en a assez, porter le coup de grâce. Ce qu'il faut aussi faire et qui est le plus amusant, c'est observer le changement de lueur dans leurs yeux, repérer le moment exact où la vie quitte leur corps.
J'ai fais tout ce que j'ai pu pour me sortir tout ça de la tête mais toutes les idéaux de mon bâtard de père sont tellement enracinées de mon esprit que je ne peux pas m'en empêcher. Tuer m'est devenu vital. Tuer, est la chose qui me permet à moi, de me rappeler que je suis vivante, que j'ai encore cette lueur dans le regard. Que je ne suis plus là-bas, avec lui.
Trêve de bavardage, je sors une lame qui était soigneusement planquée dans mon dos et observe un instant son brillant, puis, je reporte mon attention sur la jeune fille blonde coincée entre mes cuisses. Elle ne remue plus, elle est tétanisée. Elle a comprit.
D'un mouvement fluide et habile, je lui tranche la gorge et un flot de sang se met à jaillir de sa carotide m'éclaboussant le visage. Elle s'étouffe dans son propre sang et je me relève pour ne pas me tacher d'avantage. Et je suis maintenant à l'affût, j'observe attentivement ses pupilles vertes qui s'éteignent au fil des secondes, sa tentative d'arrêter l'hémorragie avec ses mains reste vaine. Ses membres deviennent lourds et retombent au sol, elle ne lutte plus, et cette lueur, cette lueur qui nous maintient en vie, s'évade de son corps. Elle est morte.
Après un dernier regard sur son cadavre inerte, je m'essuie le visage et m'en vais.
Je déteste autant que j'adore tuer, et cette part d'ombre qui est en moi, elle me gâche la vie. Cette partie de moi je la dois à une seule et unique personne, philippo Turner, et ce type, mon père, je me jure de le retourner.
Il sera mon tout dernier meurtre.——————————————-
Bonjour , j'espère que ce prologue vous a plu, il vous montre un avant goût de la personnalité de la protagoniste, qu'est ce que vous avez penser d'elle ? Et du prologue en général ?
Moi en tout cas, j'ai hâte d'avoir vos retours et de vous poster le prochain chapitre !
Je vous retrouve mercredi pour le premier chapitre :)
Le prologue est court mais les chapitre feront entre 2000 et 2500 mots.
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La marque de fer
Historia CortaAngélica Turner, fille unique de Phillipo célèbre tueur en série, est actuellement en dernière année de criminologie dans la Northern Arizona university essaie de se faire oublier mais la réputation de son père la précède. En sa présence tout le mon...