Chapitre 17 : Au spas

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POV : ILARIA

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POV : ILARIA

Cela fait déjà une semaine depuis cette fameuse journée. Quand je me suis faite réveiller par l'éclaboussement, j'étais dans une colère noire. Le pire dans cette situation c'est que je me suis laissé faire. J'étais dans un éréthisme pas possible, mais je savais, quand je pouvais laisser ma colère me contrôler.  Et quand non. Je ne suis ni suicidaire ni stupide. Lorsque mes yeux avaient croisé les siens, aucune émotion ne pouvait s'en lire. Ses yeux étaient froids et calculateurs. J'avais quand même réussi à trouver du courage, pour lui montrer que je n'avais pas peur de lui. Au fil des années il a réussi à se créer une image d'un homme cruel sans scrupule. Il s'est conçu réputation d'une personne sans la moindre pitié. Il a réussi à faire honneur à son nom de famille. Il est devenu aussi brutal que son grand-père.

Mon père ne me parlait jamais de ses affaires en lien avec la pègre. C'est grâce aux nombreuses soirées dans lesquelles j'ai assisté, que j'ai pu connaître le côté le plus sombre de Vito. Les femmes dans notre monde adorent parler, critiquer. Elles kiffent les ragots.  Surtout ceux qui concernent d'autres femmes. Juger les autres pour se sentir supérieur.... Être ou ne pas être : telle est la question.

Les femmes dans notre caste n'étaient là que pour soi-disant  " réchauffer les lits " et donner des héritiers. Elles ne sont rien de plus. Notre honneur est plus important que toute autre chose. Un faux pas, un moment embarrassant et cela va te suivre jusqu'à la fin de ta vie... Nous sommes considérés comme des personnes fragiles... qui nécessite être protéger et nous devons soumission à un homme. C'est une des nombreuses raisons qui me poussent à vouloir m'éloigner de cette vie. Malheureusement ce souhait ne pourra jamais se réaliser. Je sais aussi que j'ai beaucoup plus de chance comparée aux autres filles de notre monde. Étant la fille d'un des boss de l'organisation, j'ai pu en quelque sorte profiter du statut de mon père. J'avais toujours eu tout ce que je voulais...

C'est à un jeune âge que j'ai découvert qui était réellement mon père, beaucoup le craignaient, et sa réputation n'a fait que s'accroître de plus en plus. Bien qu'il représente tout ce que je déteste, mon père a toujours veillé à ce que rien ne m'arrive.  Il m'a toujours protégé de son autre côté. En dehors de la maison, il ne montrait jamais ses émotions. Ses yeux  ne reflétaient qu'une noirceur impossible à déchiffrer. Mais une fois, les portes fermées, c'était tout le contraire. Je pouvais voir de l'amour, je pouvais avoir un père aimant. J'aime et j'aimerais toujours mon père et ça malgré tout ce qu'il a pu faire et tout ce qu'il fera...

VITO COLUCCI - TOME 1 - RÉÉCRITURE ET CORRECTION EN COURS  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant