Chapitre 5 : LES FIANÇAILLES

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POV : ILARIA

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POV : ILARIA

Après avoir descendu le dernier escalier et fait quelques pas de plus.  Je me trouve en face de lui. Il glisse son téléphone dans la poche de son blazer et pendant un bref instant, ses yeux bleus perçants me dévisagent.

— Buonasera ! (Bonsoir)

— Buonasera. Réussis-je à répondre finalement.

Un silence pesant s'installe entre nous. Je déglutis avec peine, percevant un amusement dans ses iris.

— Tu as bien changé, Ilaria. Il fait une courte pause et ajoute. — Tu es devenue une très belle femme.

Mes sourcils se froncent légèrement. Je ne m'attendais pas à ce genre de réaction en m'imaginant le revoir. — Merci. Je détourne rapidement le regard, puis, retrouvant mon courage, j'essaie de reprendre la parole. Mais comme par un coup du destin, des pas de talons résonnent soudain, suivis de la voix joyeuse de ma mère.

— Ah, vous voilà enfin rencontrée.

Elle nous sourit tour à tour. — On vous attend de pied ferme. Le dîner est prêt à être servi. Venez. Elle s'en va sans tarder, me laissant sans voix. Je le regarde, immobile, et trois secondes plus tard, il me fait un signe.

Voilà... Je viens tout juste de perdre un moment précieux pour mettre fin à cette mascarade. Sans réplique de ma part, j'enclenche mes pas et me dirige vers le salon. Même si je suis de dos, je sens son regard sur moi.

Immédiatement, j'affiche un masque impassible en entrant et tous les regards convergent vers nous. J'affiche une expression lointaine et me dirige vers eux.

— Oncle Francesco, finis-je par le saluer. Par la suite, les employés arrivent et on s'installe  à table.

Je pose la serviette sur mes cuisses, prends les couverts. La discussion suit son cours rendant le dîner très animé. Mon frère et Vito échangent régulièrement et je suis la seule à rester silencieuse.

— Alors ! Comment se passe ton travail à l'hôpital ? Rétorque Francesco

— Très bien. Ça me plaît de plus en plus.

— Je ne doute pas. Tu as été catégorique quand tu es revenue d'Oxford, on ne pouvait pas te refuser.

Je lui souris et ensuite je me remémore cette scène où j'ai dû rencontrer les membres du gang et tout fait afin qu'ils acceptent que je puisse travailler à l'hôpital.

Ils se concentrent sur d'autres thématiques, et les sujets ne manquent pas. Nous passons plus d'une heure à table et finalement, ou peut-être malheureusement, la discussion tourne autour des fiançailles et du mariage. Mon regard se pose sur mon père, affichant un sourire qui s'étire d'une oreille à l'autre. — Cette union risque de provoquer bien des remous.

VITO COLUCCI - TOME 1 - RÉÉCRITURE ET CORRECTION EN COURS  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant