Chapitre 29 : TENSIONS ET DÉSESPOIR

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POV : ILARIA

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POV : ILARIA

En face de moi se tient Vito. Il est debout, les mains dans la poche de son pantalon. Pendant quelques secondes, je l'ai observé en priant pour que ce ne soit pas lui... Et que tout ce soit, le fruit de mon imagination. J'ai fait abstraction de tout le reste, je ne regarde que lui. Il retira ses lunettes de soleil, les plissa et les plaça au milieu de sa chemise. C'est à cet instant que je suis revenu à moi-même, je me suis levé d'un bond et je suis parti vers lui en furie, tout en criant. À plusieurs reprises. 

— Je te déteste ! Quel est ton problème, euh ? Dis-moi c'est quoi ton putain de problème ?

Dès que je l'ai atteint, j'ai commencé à le pousser. Il bougea légèrement, mais ne fit rien, ne parla pas.

— Je te haïs du plus profond de mon cœur, ai-je dit en élevant la voix et en donnant des coups de poing dans son torse. Pendant une milliseconde, j'ai pu voir une certaine émotion traverser ses yeux. C'était comme du regret, mais il le remplaça rapidement pour une émotion froide et lointaine. Pour mon cas, j'ai dû faire face à plusieurs états en même temps. Du choc en passant la haine, par la tristesse puis l'angoisse et surtout la déception. Une déception envers lui, mais notamment envers moi-même.

Finalement, il décida de prendre mes poignets, s'approcha de moi en murmurant. !

— Arrête de faire ton cinéma, ne me fait pas honte devant mes hommes, grogna-t-il. Il relâcha ensuite mes mains brusquement et redressa sa chemise avec un air de défi.

Mes yeux ont commencé à examiner l'environnement, et j'ai regardé toutes les personnes présentes. Il avait une dizaine d'hommes à ce moment-là. J'ai enfin compris que les hommes que je pensais mort, sont là. Ils se tenaient devant moi, tout ça était bien préparé. Mes yeux se sont arrêtés en direction d'Elijah, comme toujours, il était distant, froid. Je l'ai regardé avec haine, puis je balance.

— Du coup toi aussi, tu es dans le coup ? Vous avez dû bien vous amuser à préparer tout ça, n'est-ce pas ?

— Arrête de te donner en spectacle devant MES hommes... Ilaria. Répéta-t-il avec un temps plus ferme.

VITO COLUCCI - TOME 1 - RÉÉCRITURE ET CORRECTION EN COURS  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant