Chapitre 39 : Où es-tu Ilaria ?

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POV : VITO

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POV : VITO

Mes émotions sont tellement profondes que la colère commence à prendre le dessus. J'ai besoin de prendre mes distances et de partir sinon mes mots vont dépasser mes pensées. Je la laisse derrière moi et je descends rapidement les escaliers. Puis, je finis par claquer violemment la porte. La laissant dans son coin. Je bouillonne à l'intérieur, je ne peux pas rester là, je dois partir pour me calmer. J'ai besoin de temps et d'espace pour réfléchir davantage, je m'échappe vers ma voiture. J'enfonce les clés dans le contact. Le moteur rugit, puis je démarre et m'engage dans les rues sans me soucier des autres voitures ni de ma destination.

De nouveau, mon esprit m'assaille, avec un tas de questions. J'ai besoin d'un moment juste pour moi, de trouver un répit et de faire face à tout ce qui se passe entre Ilaria et moi. Sa conversation avec Irina m'a beaucoup perturbé et j'avais tout fait pour ne pas y penser. La première semaine, c'était très facile de ne pas y penser, car j'étais occupé à trouver la solution pour rentrer à cette fête. Une fois de retour à New York, sa conversation n'arrêtait pas de m'irriter.

— Le problème, c'est que je ne sais pas si je serai heureuse. Il va toujours me manquer ce petit truc... Et, il peut faire tous les miracles du monde, je ne serai jamais épanoui à cent pour cent... Je veux fuir cette vie, je veux m'envoler et le seul moyen d'avoir ça, c'est de partir sans lui. Je ne vais pas nier que je commence à ressentir quelque chose pour lui... Mais, cela ne suffira pas.

— Tes mots sont assez forts... Tu es en train de choisir entre un certain amour naissant ou une certaine liberté. Il fait des pas vers toi... C'est à toi de les continuer ou de les abandonner.

— C'est pour ça que je suis comme ça... Quel que soit le chemin que je prenne, je risque de perdre quelque chose. Mais, si je dois m'écouter aujourd'hui, si j'ai une opportunité de fuir, je la saisirai.

Je suis partie après avoir entendu ces mots. C'est un sentiment tellement étrange, une sensation désagréable et impossible à contrôler. Les kilomètres défilent et la tension reste toujours palpable. Je cherche des réponses, des solutions, tout en me perdant dans cette agonie. Rouler, rouler sans m'arrêter est ma façon de fuir cet environnement complexe qui me consume. J'ai besoin d'être dans un endroit lointain où je pourrai être seul et réfléchir à ce que je dois faire par la suite. Il y a juste un seul lieu sur cette terre à laquelle je serai calme et où mes pensées vont commencer à s'éclaircir. Je regarde l'horloge, il est à peu près vingt heures pour arriver, il me faudra deux bonnes heures. J'enclenche une vitesse supplémentaire, mes pieds sur l'accélérateur et je quitte la ville animée de New York.

VITO COLUCCI - TOME 1 - RÉÉCRITURE ET CORRECTION EN COURS  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant