Chapitre 30 : REGRETS

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POV : ILARIA

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POV : ILARIA

Flashback Ilaria

C'est à mon septième anniversaire, j'ai reçu les rollers. C'est un cadeau que je voulais depuis très longtemps et lorsque ce jour si spécial se rapprochait, je faisais exprès d'en parler avec Irina, et notre plan a fonctionné. En ce moment, je suis en train de les filer. Je suis très heureuse de les avoir eus et ce qui me rend encore plus heureuse, c'est... Que c'est mon grand-père qui me les a offerts... Il a toujours été distant et froid avec moi alors qu'avec Luca, c'est tout le contraire.

Je suis à la cour pour m'entraîner. J'ai mis mes accessoires et j'essaie de faire les mouvements qu'on m'a montrés. C'est dur au début, mais dès que tu connais la technique, cela devient très facile. Mes pieds sont synchronisés et mes mouvements fluides. J'ai testé et retesté plusieurs fois... Je suis partie dans un coin assez loin de la maison. C'est au fond du jardin. Dans cet endroit, il y a une descente, je voulais apprendre à freiner. Je me suis lâché avec tellement d'excitation. Ma vitesse a rapidement augmenté et je commence à le regretter, parce que je ne pouvais plus le contrôler. J'ai essayé de me diriger à droite, puis à gauche, mais ça ne fonctionnait pas. Au début, c'était amusant, mais plus je me rapprochais du bas, plus j'avais peur. J'ai essayé de freiner une fois, mais j'ai paniqué et j'ai abandonné l'idée. J'étais sur le point de tomber quand j'ai eu une idée : je me suis laissé tomber sur mes fesses pour ralentir ma chute. Je me suis fait mal, mais je pense que j'ai évité le pire.

Après avoir fait une pause, je suis parti au même endroit, je ne pouvais pas abandonner, je devais réussir à freiner et à me contrôler. Il y a une petite voix qui me dit de ne pas le faire, mais j'ai une autre voix qui me dit tout le contraire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai commencé à écouter cette deuxième voix. Peut-être, que je voulais montrer à mon grand-père que moi aussi, je suis forte, que je n'ai pas peur du danger. Je ferme les yeux, et dès que je les ouvre, je me lance sans réfléchir. C'est toujours la même vitesse que tout à l'heure, cependant je me sens plus en sécurité, car j'ai établi deux plans : essayer de freiner et, si ça ne marche pas, me laisser aller jusqu'en bas et m'arrêter grâce au mur. Je commence à freiner, mais je perds l'équilibre... Tant pis, je me dis en fermant les yeux. Je me laisse tomber cette fois-ci sur les genoux. Je ne peux plus retenir mes larmes, et en baissant les yeux vers mes bras et mes mains, je vois beaucoup de sang qui coule. Heureusement, mon genou n'a rien eu grâce à la protection, mais j'ai quelques éraflures mineures.

VITO COLUCCI - TOME 1 - RÉÉCRITURE ET CORRECTION EN COURS  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant