La sorcière n'était pas sensé mourir ce soir là, tué de sang froid par un garçon de 14 ans avec rien qu'une pioche en bois. La ligne temporelle commençait à perdre sa cohérence. Le paradoxe temporelle commençait à se faire sentir.
Le jeune zombie se souvenait de ce que madame Armina lui avait dit avant de s'enfoncer dans la forêt. Il se souvenait encore de sa voix défraîchi qui raisonnait à travers la montagne.
"-Reste caché derrière le sapin, observe et apprend."
Bien sûr, il avait obéit. Il écoutait toujours madame Armina quand elle avait l'air sérieuse, c'était elle qui décidait, c'était en elle qu'Herobrine avait confiance, c'était leur maîtresse. Mais ce jour là, il sentit qu'il avait mieux fait de désobéir. Les deux humains avait fuit et sa maîtresse les avait poursuivit, il les avait ensuite perdu de vu. Jusqu'au fameux cris qui déchira le silence.Le jeune zombie paniqua et commença à discrètement se diriger vers la source du cris en essayant de ne pas se faire remarquer avec ces botte en cuire qui s'enfonçaient dans la neige. Les yeux rouges du jeune garçon voyaient très bien dans la nuit mais rien ne semblait se dessiner de nouveau entre les sapins. Rien, à part se filet de sang qui ruisselait d'un peu plus loin. Il s'attendait au pire.
Il ne pouvait pas s'empêcher de pousser un cris d'effroi lorsqu'il trouva le corps.
-C'est... C'est pas possible... murmura-t-il entre deux sanglots en s'en approchant.
Steve avait très bien entendu le jeune zombie, en même temps, il lui tournait le dos à quelque mètres de cela. Il prépara sa pioche et lança un regard par dessus son épaule. Un zombie prenait dans ses bras son œuvre d'art et la tachait de larmes.
-Pathétique, pensa-t-il d'un air écœuré.
-Je... Enfin... Je croyait qu'elle était armée, elle avait des potions ! Alors comment...
Le zombie se tut immédiatement de peur d'alerter le tueur.
Il ne voulait pas finir charcuté comme sa prof.
-Tu sais parler le zombie ? commenta Steve avec une touche d'amusement.
Le zombie leva lentement sa tête vers l'humain qui voyait peu à peu ses yeux rouges brouillés de larmes.
-C'est elle qui... Qui nous a tout appris.
-Nous ?
Le malheureux baissa son regard vers l'institutrice.
-Oui, nous, certains monstres. C'était notre prof.
Steve ne put s'empêcher d'exploser de rire.
-Une école de monstres ?
Steve essuya ses larmes de rire en tentant d'oublier que pile 3 ans plus tard, Herobrine se ramènerai avec se deux mains et mettrai en feu l'école sous prétexte que "l'école c'est pour les abruti et je ne tolère aucun abruti dans mon armée.". Il se retourna et s'en alla.
-Attend humain ! appela le jeune monstre.
Steve s'arrêta mais restait dos à lui.
-Vous savez à qui appartient la... La pioche que vous tenez ?
L'assassin lâcha un léger rire.
-Cette pioche ? Je crois qu'elle m'appartient, zombie.
Le jeune mort vivant recula d'effroi.
-Donc c'est vous qui... commença-t-il en fixant le sang sur la pointe de l'outil.
Steve haussa les épaules.
-Je n'ai fait que me défendre.
Le zombie était bouche bée. Il ne s'attendait pas à se trouver devant le tueur et il n'en avait pas l'air. Il grinça ses dents acérés, mais loin d'être matures, et serra ses poings. Il l'avait remarqué mais lorsqu'il était énervé, sa faim décuplait.
-C'est toi qui était sensé MOURIR !!! rugit le monstre.
-Comme tu vois je ne suis pas mort, par conséquent, non, démontra Steve.
Le zombie lança un rapide coup d'œil au corps sans vie, bien qu'il avait une vision nocturne, elle était brouillé par ses larmes de rage.
-Je... Je...
-Je ?
-JE TE DÉTESTE !!!
Le silence s'installa entre les deux. Le zombie mourrait d'envie que l'humain l'attaque.
-Charmant, commenta-t-il simplement, maintenant tu m'excusera mais j'ai un dragon à aller m'occuper. A moins que...
-Que tu m'attaques ?! suppliait presque le mort vivant.
-Non, ça serait contraire à mes principes. Que tu me donnes cette armure en cuire que tu porte.
-Viens la chercher si tu l'oses ! défia le zombie.
-Écoute petit, j'ai pas envie de me battre maintenant...
Steve semblait voir que le jeune monstre commença à ôter son armure.
-Non vraiment, je te la donne, viens.
Il jeta tout devant lui. Steve partit donc les récupéré comme si de rien n'était.
-Ok et bah, merci, je vois que...
Le jeune homme eut juste le temps de pousser le monstre avant qu'il ne se jette sur lui. Il était à deux doigts de la morsure. Le zombie glissa dans la neige et se releva immédiatement. Son corps recouvert de neige ne tremblait pas , il bouillonnait de rage.
Mais c'était trop tard.
L'assassin venait d'enfiler son armure, elle lui allait comme un gant. Il arma ensuite la pioche en bois.
-On va voir en combien de secondes tu va finir comme la vieille sorcière.
-C'EST PLUTÔT TOI QUI...
Cette fois, l'offensive atteint bien sa cible. Le zombie tenta d'amortir avec son bras ce qu'il allait se prendre dans le crâne mais ça ne l'empêcha pas de faillit perdre un membre.
Il ne sentait plus son bras, mais la douleur était abominable.
Le jeune homme avançait tandis que sa proie reculait, son sang formait une traînée verte dans la neige.
Si il avait gardé son armure, ça se serait bien passé.
Steve commençait à en avoir marre de ses pleurs.
-Ne pleurniche pas petit, ça ne va rien changer. Ta sorcière ne va pas revenir à la vie elle est MORTE !!!
Mais au lieu de regarder le cadavre de la sorcière, le jeune monstre regardait son bras.
-C'est que...
-QUOI ?! C'est toi qui voulait te battre ?! NON ?! Alors bat toi !
Le jeune homme abattit son poing dans le ventre du monstre qui se tordit de douleur.
Le zombie espérait tout bas, que ses camarades de classe étaient là pour le protéger.
Le mort vivant s'écroula au sol, un bras l'aidait à ramper dans la neige, l'autre tenait son ventre. Steve semblait tourner autour de lui, tel un vautour.
-Les zombies ne sont pas sensé sentir la douleur, alors raconte moi, c'est vrai ?
-Non... murmura-t-il.
L'humain leva sa pioche au dessus de sa tête.
Le zombie savait que ça allait être la première et la dernière fois qu'il allait autant souffrir.
Il agrippa le haut de sa tête par reflex mais savait que ça allait être inutile. Il pouvait regretter mille fois d'avoir voulu venger Armina, mais ça n'allait rien changer, il allait finir charcuté par l'humain dont les yeux brillaient à travers la lumière de la lune. Exactement comme Herobrine.
-Pardonne moi, dit le monstre tout bas.
-Tu crois qu'elle va te pardonner ? Elle est...
-Ce n'est pas d'elle que je parle, mais de toi.
L'humain stoppa son coup. Il ne comprenait vraiment plus rien.
-Tu me demandes pardon ?
-Oui, désolé d'avoir voulu t'attaquer par derrière, je... J'étais stupide.
-C'est vrai que tu t'es complètement foiré, rit l'humain.
-C'était surtout très lâche...
Steve fixa d'un air intrigué le zombie au sol, il avait l'air tellement pathétique, encore plus que la dernière fois.
Il n'avait plus envie de voir du sang.
L'humain hésita puis rangea finalement sa pioche.
-Je ne veux pas regretter de t'avoir épargner, petit, rétorqua-t-il sèchement
Steve lui tourna le dos et commença à s'en aller mais gardait tout de même un œil sur lui. Il n'avait vraiment pas envie de se faire avoir par derrière. Mais le zombie resta au sol, en faisant couler des larmes interminables. Le garçon en avait vraiment marre.
Il en avait marre de cette culpabilité.
-Qu'est ce qu'il se passe zombie ? Elle te manque, c'est ça ?! rugit-il en pointant Armina.
Le zombie secoua la tête tout en tenant son bras ensanglanté. Steve croyait comprendre et la rage en lui s'évapora.
Ça devenait insupportable.
Steve n'était plus vraiment méfiant et se rapprocha lentement du blessé avant de s'agenouiller devant lui. Le zombie écarquilla ses yeux rouges et recula discrètement à sa vue.
-Je... Je ne veux plus te tuer petit.
Le zombie s'arrêta.
Quoi ?
Il remarqua ensuite que l'humain fixait sa blessure d'un air pensif.
Il n'allait quand même pas...
-Dis moi, on m'a toujours dit que les monstres ne sentait pas la douleur, c'était un mensonge idiot, pas vrai ?
Le jeune monstre hocha la tête, ça lui brûlait et il n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Lui aussi il en avait marre. Il sentit alors quelque chose sur sa joue et ouvrit immédiatement les yeux. Il croyait qu'il hallucinait et rêvait du jour où madame Armina lui avait essuyé ses larmes pour le consoler après lui en avoir collé une.
Sauf qu'aujourd'hui, c'était Steve qui lui essuyait ses larmes.
-C'est moi qui devrait te pardonner... Pas toi.
Le zombie arrivait à lui afficher un faible sourire mais ne s'arrêtait pas tout comme la douleur vive. L'humain commença à chercher désespérément dans ses poches.
-J'ai pas trouver de bandages... Je... Je suis vraiment un idiot, murmura-t-il en constatant la violence du choc et la mare verte formé par son sang.
Le zombie voyait bien sa culpabilité et voulait quand même l'aider.
-Tu peux me passer la potion de dégât ? demanda-t-il timidement.
L'humain se tourna vers la sorcière.
Il avait oublié qu'elle avait des potions.
-Attend moi.
L'adolescent agrippa la sacoche du cadavre qui décomposait déjà et la saisit pour fouiller dedans. Il tira une potion rouge. Rouge vive.
-J'ai encore mieux qu'une potion de dégât, j'ai une celle de soin, tu vas voir, elles sont...
-Euh... Humain ? Tu sais que...
-Oui, je sais que tu veux mettre fin à tes jours à cause de la douleur avec une potion de dégât mais c'est vraiment pas une bonne idée croit moi, la potion va soigner ton bras.
-Je t'assure c'est avec celle de soin que je vais mettre fin à...
Le garçon retira le bouchon.
-NON !!! NE ME FAIT PAS BOIRE ÇA JE T'EN S...
Steve en profita pour la caler dans sa bouche. Le zombie ingéra peu à peu son contenu alors qu'il essayait d'en avaler le moins. Steve croyait qu'il avait perdu la boule et voulait seulement le sauver.
Le monstre sentait que ses battement de cœur se faisaient de plus en plus rare à chaque gorgées.
-Tu vois ? Je t'ai dis qu'il ne fallait pas s'inquiéter ! Ton bras va se sentir mieux tu vas voir.
Le zombie lâcha un dernier soupir et se coucha sur le sol.
-Euh... Petit ?La dose vitale de poison avait été largement dépassé.
VOUS LISEZ
Minecraft : Tu n'oserais pas toucher à mon Dragon
FanficSteve a un délais de trois jours pour assassiner la bête. Passé ce délais, il pourra dire à dieu aux amis qu'il a auparavant aimé.