Minecraft : Tu n'oserais pas toucher à mon Dragon

Chapitre 9 : Loin d'être Steve

Plus que Deux jours avant la mort.

Steve sentait les premiers rayons du soleil sur sa peau alors qu'il regardait d'un air pensif la gigantesque faille sous ses pieds. Ils allaient devoir faire une longue descente aux ténèbres. Le jeune homme fixait le trou béant avec ses yeux grand ouvert, il avait un peu peur des grottes, il avait toujours un peu peur d'y rester. Mais la liste lui revint.
Grotte...
Obsidienne...
Enderdragon...
Herobrine...
Il fallait y être rapidement. Très rapidement.
-Bon, on saute ? proposa-t-il.
-Oui si tu veux mourir maintenant, autrement, on peut longer les mur.
-NON ça va prendre 8 heures.
-On est vraiment pressé ?
Oui.
-Tu ne peux pas comprendre.
-Si, je p...
Le jeune homme la poussa dans le vide, il allait devoir mettre les bouchées double si il voulait que son sois-du-présent survécût au poison. Elle hurla  lorsqu'elle quitta le sol mais il sauta avec elle. Ses cris s'amplifièrent à mesure que les murs de la faille défilaient. Son futur mari la serra soudainement dans ses bras, elle ne comprenait vraiment rien.
-Tu crois que c'est le moment ? grogna-t-elle en se dégageant dans les airs, tu vas nous tu...
Mais le jeune homme tenta de se reprocher d'elle.
-Je vais faire un truc que j'ai apprit, mais faut qu'on soit collé, dit-il calmement.
Elle ne semblait pas convaincu.
Mais au fond d'elle, elle savait qu'elle n'allait jamais refuser un câlin de Steve.
Elle se laissa porté et sentait que l'adolescent cherchait dans sa poche. Il tira une sorte de plante.
-Euh...
-J'ai cueillit des baies avant.
-Attend... C'est ça ton plan ? Des baies ?
-Exactement ! Il est génial, non ?
-J'arrive pas à croire que...
Elle l'entendit rire malgré le bruit sourd de l'air qui filait entre leur oreilles.
-Quoi ? Que tu vas mourir par ma faute ?
-OUI !!!
Steve voulait encore faire son malin.
-Je sais que t'adorerais mourir dans mes bras, pas vrai Alex ?
Son cœur ne fit qu'un tour, elle sursauta à sa remarque et ne se concentrait plus du tout sur leur mort imminente. Elle rougissait comme jamais et se persuadait que c'était de rage.
-Mais t'es malade ma parole !!! Pas du tout ! Jamais de la vie !... C'est idiot, c'est absurde, c'est... C'est...
Complètement vrai.
-Arrête de mentir.
-Mais tu vas te taire, Steve ?
Le sol était désormais bien visible, elle hurla dans les oreilles du jeune homme.
-CHUT ! Je me concentre, je dois trouver une passerelle de terre.
Il arma la plante avec son bras et visa malgré sa chute. Il remarquait qu'Alex le serrait encore plus fort. Ils n'était qu'à quelque mètres. La jeune femme pleurait désormais sur l'épaule du garçon.
-Je te déteste STEVE ! Et... Et aussi...
-Tu m'as toujours aimé ? coupa-t-il avec un sourire satisfait.
-Non, murmura-t-elle.
-Je sais que t'es folle de moi, lâcha-t-il.
La jeune fille ne voulait pas regarder, ils allaient s'écraser et se briser en mille morceau.

La sensation du dégât de chute à plus de 200 mètres était... particulière.  Au lieu de sentir la lourdeur des chacun de ses membres payer le prix, elle ne sentit que quelque petite ronces, comme si elle était dans un buisson de roses, ou plutôt... de baies. Ils ne s'étaient pas du tout écrasés. Par reflex, elle se dégagea des faible ronces et sentit de la pierre et un peu de terre sous ses pied.
Elle avait atteint le fond du gouffre presque sans égratignure.
-On... On est mort Steve ? Dit moi qu'on est mort ! Je veux me réveiller de ce cauchemar !
-Ça s'appelle un MLG, trésors. Estime toi heureux que je l'ai réussit sinon on serait aussi aplatit qu'un slime.
-Tu sais faire un MLG ?
-La preuve, démontra simplement Steve.
Le garçon analysait difficilement la grotte autour de lui tandis la jeune femme le fixait d'un air intrigué.
-Tu veux me dire un truc Alex ?
-Je me demande depuis hier si... Tu étais vraiment Steve.
Le jeune homme demeura paralysé quelque seconde, il ne s'attendait pas à entendre cette question aussi brusquement. Elle avait bien l'impression que la réponse était non. Mais le jeune homme se débloqua soudainement et reprit son air charismatique de "monsieur je-sais-tout" en dégageant une mèche de cheveux, sur son visage, d'un air bien vaniteux.
-Comme tu le vois, Steve est moi et moi je suis Steve. Jusqu'à preuve du contraire, bien sûr.
-Et bien je peux le prouver le contraire ! Tu es tellement étrange depuis hier.
Steve montrait qu'il n'en avait pas grand chose à faire et longeait les mur de la gigantesque grotte pour y repérer le moindre minerai qu'il pouvait miner.
-Tu es d'accord avec moi ? Tu te comporte comme si tu étais... Euh... Je ne sais pas moi...
-Bah moi aussi je sais pas, rit Steve en récoltant un filon de pierre épargné par la glace qui recouvrait les autres.
-Tu es très différents des autres jours, deux personnes différentes ! Tu as le même visage mais...
Ses parole se firent recouvrir par les bruit de pioche.
-Mais j'ai bien l'impression que t'es possédé par je ne sais quelle entité !
Steve porta le dernier coup dans la roche et se tourna vers la personne qui venait de lui hurler dessus.
-T'aurais pas de quoi faire un établie chérie ? demanda-t-il sans aucune considération.
-Euh... Si ! Mais je voulais savoir si...
-Tu peux me les passer vite fait ?
Elle lui balança quatre planches à ses pieds.
-Maintenant tu vas me répondre ! Qui. Es. Tu ?!!!
Steve se retenait d'exploser de rire.
-T'aurais deux bâtons pour une pioche en pierre ?
-Tu ne vas jamais me le dire, pas vrai ? demanda-t-elle en gardant les bâtons en main.
L'adolescent croisa son regard, elle semblait vraiment sérieuse cette fois. Il ne pouvait plus vraiment esquiver la question.
-Je suis Steve Adlard.
-Adlard ?
-Oui, tu voulais connaître la vérité, non ? commenta-t-il en esquivant son regard.
Elle n'ajouta rien et comprenait ce qu'il voulait dire.

Il était loin d'être Steve Faramond. Celui qu'elle connaissait.

Elle lui tendit les bâtons et le regarda assembler sa pioche aussi habilement qu'un menuisier, comme si il avait des années d'expérience dans se domaine. Lui qui était d'habitude maladroit et peu confiant à propos des craft. Lui qui baissait à chaque fois les yeux devant Alex. Lui qui n'oserait jamais poser un pied dans l'ender.
-Tiens je t'en ai aussi fait une du coup, sourit Steve en lui tendant une pioche.
Elle la saisit en murmura un remerciement.
-On cherche d'abord du fer mais surtout du charbon, du diamant aussi, potentiellement du lapis-lazuli mais le plus important des trucs important, il nous faut de la lave.
-De... De la lave ?
-Pour l'obsidienne.
-Euh... D'accord mais...
-T'as tout comprit ? Super ! Tu vas à droite, moi à gauche.
Il lui tourna le dos.
-Mais on voit rien ! alarma-t-elle en montrant la faible lumière de la Lune qui reflétait difficilement dans la partie ouverte du gouffre.
-C'est bien pour ça qu'il nous faut du charbon Alex.
Elle le suivit timidement.
-Je... On peut rester ensemble ?
Elle sentait qu'il allait se foutre d'elle.
-Je suis une entité sanguinaire, c'est pas toi qu'il l'a dit ? Tu veux vraiment rester avec moi.
-Au moins toi, tu ne veux pas mettre fin à mes jours, enfin... Je crois.
-Tu sais, on ne peut jamais être sur, dit l'imitation d'Herobrine.
-Arrête, tu fais flipper quand tu fais comme ça !
Elle sursauta soudainement lorsqu'il abattu sa pioche contre une partie du mur rocheux, tâché de minerai noir.
-Tu n'aurais pas pu prévenir !
-Viens plutôt miner avec moi, conseilla Steve en retenant son fou rire.
La faille souterraine fut animé par les coups de pioche hasardeux de deux tarés qui n'avaient rien d'autre à faire que d'être dans une grotte au plein milieu d'une montagne enneigée pour chercher de la lave.

Quelque centaine de mètre plus haut.

La porte du grand manoir s'ouvrit. Le squelette boita à l'intérieur et jeta un corps recouvert de neige au sol avant de s'effondrer au sol et de laisser couler ses larmes de squelette sur le long tapis rouge. Ils avaient tous remarqué que quelque chose clochait.
-Squelette ? Mais... Ça va ?
Le monstre d'os avait ses mains sur son visage mais s'en sépara et leva sa tête vers le creeper.
-Ce soir, je crois bien que ça a dégénéré.
La neige sur le zombie commençait à fondre. Le creeper hurla d'effroi en voyant l'étendu des dégâts. Il entendit ensuite le cri de l'enderman et tourna sa tête vers lui.
-Ceux qui ont fait ça, ce sont les... Les...
-Oui, coupa le squelette.
-Et madame Armina ?
-Il n'en reste plus rien.
Cette fois les pleurs de ses camarades n'était plus capable d'être contenu.
-Qu'est ce qu'on va faire ? demanda enfin le creeper.
-Je... Je ne sais pas... avoua le squelette, sans elle, ni lui, ça m'a l'air compliqué de faire quoi que ce sois.
-Mais... On devait être la garde élite d'Herobrine ! C'est maîtresse Armina qui l'a dit ! rappela le creeper.
L'enderman sécha le peu de ses larmes violettes et se téléporta devant le squelette.
-Tu sais qui est l'assassin ?
Son camarade agita lentement la tête pour dire "oui".
L'enderman lui jeta un arc au genoux du squelette. Le monstre saisit l'arme, les mains tremblante. Lorsqu'elles touchèrent le bois, les yeux du monstre se tintèrent en rouge, il regarda alors l'enderman qui affichait un long sourire de dents acérées.
-On va alors pouvoir finir notre apprentissage de monstres.