Imagines BTS

Hoseok #Xmas Edition

Flashback

"Vraiment donnes moi ton secret pour ressortir autant tes pommettes s'il te plait ?" tu lui avais demandé en rigolant.

"Pour que tu prennes ma place d'être le plus mignon de ce week-end ? Jamais de la vie !" Hoseok t'avais répondu en rigolant et en te balançant une boule de neige dessus.

"Bon, reprenons, notre sérieux, sinon votre agence ne me laissera plus jamais venir passer un séjour avec vous !" tu avais dit en prenant dans tes mains, l'objet qui t'avais permis d'être ici en ce moment. Ton appareil photo.

"Jamais je ne laisserai ça arriver" il avait dit en prenant un air plus que sérieux. Tu lui avais dit de mettre sa casquette sur la tête, et de faire son sourire le plus mignon, celui qui faisait bien ressortir ses pommettes. C'était en parti pour ça que tu étais tombé amoureuse de lui.

Tu ne te souvenais même plus dans quelles circonstances c'était arrivé, tu ne te souvenais même plus comment tu l'avais rencontré, cela avait été si soudain, si étrange et en même temps si exceptionnel, que tu n'avais pas voulu y croire pendant longtemps. Jusqu'au moment où il t'avait présenté aux autres membres. Dans tes rêves, Hoseok pouvait être ton ami, que les six autres le soit, cela devenait trop fou pour être faux, même pour ton esprit rêveur.

Vous fleurtiez, pour beaucoup c'était lui qui était fou de toi, c'était uniquement parce qu'il ne savait pas à quel point tu te retenais pour ne pas le faire fuir. Tes allers/retours trop fréquents vers la France, son planning surchargé et les conditions de son agence avait essoufflé vitre idylle aussitôt qu'elle était apparue.

Tu avais eu beaucoup de mal à faire le deuil de cet amour naissant. Surtout que tu savais pertinemment que c'était réciproque et c'était le plus dur. Tu avais pris sur toi pour ne pas aller le voir, pour prendre tes distances, pour ne pas lui faire subir cette douleur également, une personne qui souffrait c'était déjà trop, alors deux, tu n'y avais pas pensé une seconde. être froide, c'était le meilleur moyen pour l'éloigner de cette douleur, du moins c'était ce que tu pensais. Jusqu'à ce soir d'hiver où il avait débarqué chez toi, et qu'il t'avait dit :

"On ne peut pas être ensemble, mais ne plus te voir me fait trop mal, soit au moins mon amie" ses yeux brillants des larmes qui auraient coulées si tu avais dit non avait eu raison de ton bon sens. Tu avais dit oui, et depuis tu faisais face à ta pire erreur ou à la meilleure décision de ta vie, cela dépendait de ton humeur du jour.

"Tiens regarde" tu lui avait montré la photo que tu venais de prendre, et tu lui avais dit "je pense que c'est dans la boîte" il avait regardé longtemps la photo, puis t'avais également regardé un long moment sans dire un mot, au bout de quelques secondes qui t'avait parues durer une éternité tu avais détourné le regard, ne supportant pas d'y voir la cruelle vérité.

"Tu as toujours été la meilleure pour faire ressortir mes meilleurs côtés" ses yeux reflétaient une certaines mélancolie, tu avais du mal à mettre des mots sur tes ressentis, tellement tout était décuplé lorsque tu te retrouvais à côté de lui. Tu savais qu'une amitié ne serait jamais assez suffisante et en même temps pour ta santé mentale tu ne pouvais pas rester éloigné de cet homme.

"Tu trouveras mieux, Hoseok, quelqu'un avec qui tu pourras être toi-même et que tu pourras présenter au monde entier" tu avais dit en ravalant tes larmes et en lui feintant un sourire, qui avait aussitôt disparu quand tu t'étais retourné pour récupérer le trépied de ton appareil.

Tes larmes chaudes te brûlaient alors qu'elles dévalaient tes joues trop fraîche pour supporter la différence de température. Tu n'arrivais pas à les arrêter, tu l'entendais t'appeler mais tu ne te retournais pas, c'était bien trop dur, tu avais finis par t'enfermer dans l'appartement louer par l'agence à ton intention. Tu n'avais pas verrouillé derrière toi, il te suivait de toute manière.

Tu avais bientôt trente ans et tu réagissais comme une enfant, cela aurait été plus simple d'en discuter calmement comme des adultes, mais tu ne voulais pas te rabaisser à encore lui mentir et à lui faire croire que tout allait bien et que tu étais heureuse. ça t'avait pris comme ça, ce soir tu n'étais pas heureuse, et pour une fois tu n'arrivais pas à le cacher.

Fin du flashback.

"Et heureusement que papa l'a suivi sinon tu ne serais pas là pour entendre cette histoire" Hoseok avait dit en tendant à sa fille un de ses tee-shirts préférés.

"Je peux savoir pourquoi tu me racontes cette histoire à chaque fois que je veux te prendre un de tes tee-shirt" avait elle dit alors que tu rentrais dans la pièce en lui donnant à ton tour tes chaussures. Elle t'avais sauté dans les bras, t'avais embrassé la joue, t'avait rappelé que tu étais la meilleure mère du monde, avait tiré la langue à son père, avait pris son sac à dos et était partie en trombe avant que ne puissiez vous opposez à quoi que ce soit.

"Tes parents avaient dit que le pire âge c'était 16 ans c'est ça ?" tu avais dit en t'asseyant à côté de Hoseok sur le canapé du salon.

"Et ça fait déjà 4 ans, qu'elle a 16 ans..." avait il dit en levant à peine les yeux de son livre. "Je vais définitivement encadré cet article" tu avais rigolé en relisant le titre de la couvereture "Le comeback le plus attendu de l'histoire de la musique".

"Tu me promets de ne pas faire de crise cardiaque sur scène ?" tu t'étais moqué en lui apportant un cadre que tu avais préalablement acheté. Ton téléphone avait sonné. Le nom de ta fille était apparu au milieu de l'écran, tu avais soufflé avant de lui répondre. Elle t'épuisait.

"Quoi ? Maintenant ? Tu es sérieuse là ? Bon d'accord, d'accord j'arrive, mais c'est la dernière fois" tu avais raccroché avant que Hoseok te prenne dans ses bras. "J'en ai marre de cet enfant, et dire que tout ça c'est de ma faute" tu avais dit, un sourire mélancolique t'avait envahi. Votre fille c'était tout votre monde, même si elle vous faisiez tourner en bourrique.

Dans ses bras, vous aviez commencé à danser tous les deux, comme au bon vieux temps, ce temps-là ne s'était pas arrêté pour vous, même si vous n'aviez plus le même âge et que tes gestes étaient moins précis qu'à l'époque. J-Hope te maintenait la tête hors de l'eau, et cela depuis déjà 20 ans.

"Je dirais plutôt que tout ça c'est grâce à toi, si tu ne m'étais pas tombé dans les bras durant cette soirée d'hiver, nous ne serions pas trois à l'heure actuelle, et peut-être que nous ne serions même pas ensemble, alors merci" il avait dit avant de te faire un baiser sur le front en te tendant les clés de la voiture. Il avait toujours eu le don de retourner la situation, et quand il s'agissait d'aller chercher votre fille qui venait de louper son train, cela ne faisait pas exception à la règle.