Chapitre 14 : Sortie d'hôpital et lettre menaçante

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PDV Sarada

Cela va faire maintenant 7 jours que je suis là, je me suis ennuyée tous les jours de la semaine. Incapable de marcher, je n'ai donc pas pu m'enfuir par la fenêtre ou les conduit d'aération. La fatigue je suppose, Boruto, quant à lui, est venu tous les jours m'expliquer ce qu'ils avaient fait en cours. Puis, après nous parlions sur des sujets plus intimes. Il me posait souvent des questions sur ma profession, l'assassinat, en réalité, c'est assez difficile à expliquer. Mais il a été très compréhensif en m'aidant à m'exprimer. Pour moi, ces moments étaient les meilleurs de la journée, le problème, c'est qu'ils étaient trop courts et ils passaient trop vite à mon goût, enfin, Boruto partait en m'embrassant. C'était ma récompense pour mon attente. Quand il partait, je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer ce que penserait mon père, enfin, je savais qu'il serait fâché si cela arriverait un jour, mais, qu'est-ce qu'il me fera, ou plutôt, qu'est-ce qu'il fera à Boruto ?  

Une infirmière entra dans la chambre, avec son matériel de torture. Elle me sourit, angélique, me direz vous, sauf que la, il avait plus l'air... assassin. Son regard m'ait familier, en la regardant un peu plus, je devina qui c'était. Karin. Elle s'était déguisé en infirmière. Elle vient de mon père, elle fait partie des assassins mais elle ne sert strictement à rien. Elle essaie de sortir du lot, mais elle est incapable de faire une mission correctement, à chaque fois qu'elle faisait une bêtise, elle me pointait du doigt, je l'ai d'ailleurs, toujours détestée pour ça, à la fin, je me faisais battre. Pour moi c'est donc impossible de l'oublier, elle a plusieurs fois essayer de s'approcher de mon père depuis la mort de ma mère.

Sarada : Bonjour Karin, que me vaut ce plaisir ? 

Elle me regarda étonnée, puis, elle sourit. 

Karin : Bravo ! Je te félicite ! Impossible de se cacher avec toi, tu me trouveras toujours. 

Sarada : A vrai dire, ce n'était pas difficile, tu es trop prévisible, tu es comme un livre ouvert, un enfant innocent, qui ne connaît rien à la vie. Trop nul pour faire quelque chose de sa vie. 

Ses sourcils se froncèrent, je sais depuis toute petite qu'elle n'aime pas la provocation, ça la met dans des états de rage supérieur à la moyenne. Mais, elle sait que je suis bien plus forte qu'elle. Elle n'osera pas me faire de mal. Et puis, si cela arriverai un jour, je me ferais un plaisir de la tuer. 

Sarada : Tu es fâchée ? Ai je dit quelque chose de mal ? 

Karin : Non, rien du tout. Ton père m'a envoyé pour te donner cette lettre. Ne t'inquiète pas, j'ai pris soin de ne pas la lire. 

Elle me tendit une enveloppe pas très large, une lettre sûrement. Qu'est ce que mon père aurait à me dire ? J'ouvris l'enveloppe sans regarder Karin, il n'y avait que cette lettre qui était dans ma tête. Karin attendait debout. Attendant que je lui dise quelque chose probablement, je n'en dis rien. Je déplia la lettre et l'écriture de mon père en était imprégnée. 

Sarada, 

Je trouve que tu prends énormément de temps pour ta mission, t'en décalerais tu ? Sache que si tu fais autre chose que ce qui a été marqué dans le dossier de mission, je le saurais avant même que tu t'en aperçoives. J'ai eu certaines informations à propos de toi et du fils Uzumaki. 

Ne fais pas quelque chose qui te fera souffrir Sarada 

A partir du moment où tu ouvres cette lettre tu auras un délai de 1 mois pour finir ta mission, au delà de ce délai, si ta mission n'est pas terminée, je viendrais sur place. Tu souffriras. Alors maintenant, que vas tu faire ? 

Sasuke. 

Ps: N'oublie pas qui tu es. 


Sa lettre m'étonna, il me donne un délai ? Et si je ne le respecte pas, il s'occupera de mon cas ? Mon cerveau réfléchit à toute allure, mon cœur battait la chamade et des gouttes de sueur perlèrent mon front. Karin, ayant remarqué mon malaise s'exclama : 

Karin : Alors, bonne nouvelle ? 

Sarada : On peut dire ça. 

Karin : Fais attention à toi. Mais que dis je ! Meurs ! Cela me donnera la première place ! 

Sarada : Ah, ma Karin, ma très chère Karin, jamais tu ne me dépasseras, tu es beaucoup trop nulle pour pouvoir faire quelque chose. Es tu sure que mon père ne t'ait pas éloigné de lui parce qu'il en aimait une autre et qu'il passerait du bon temps avec elle ? 

Ses mains se serrèrent, elle tremblait de rage, au fond, j'étais contente de moi. La joie que j'exprimais pour mon exploit était incalculable. 

Karin : TAIS TOI ! SI C'EST POUR ME DIRE ÇA, ALORS JE PARS ! 

Sarada : oui pars, j'ai une migraine atroce à cause de toi. Celà me fera des vacances. 

Elle partit en claquant la porte, une heure plus tard, Boruto venu avec une infirmière. Une vrai cette fois ci, j'étais heureuse de le voir. Mais je l'étais encore plus quand l'infirmière me dit que je pouvais partir maintenant, mais qu'il faudrait mieux que je ne marche pas. Sur ces mots, l'infirmière partit. Boruto me regarda. 

Boruto : Tu veux partir ? 

Sarada : Avec joie ! 

Je me mis en position assise sur le bord du lit et descendis. Mes jambes étaient faibles et j'allai tomber quand je sentis un bras entouré mon dos. 

Boruto : Je te porte, tu es encore trop faible.

Il mit un bras sous mes genoux, se veste sur mes épaules et il sortit de la chambre avec mon sac sur le dos. Boruto marcha. Pendant une vingtaine de minutes jusqu'à arrivé chez lui. Sa maison était vide. Mais il monta à l'étage dans sa chambre. Il me lâcha sur son lit. Il était prêt à partir mais je le retiens par son poignet. Il me regarda étonné, mais, il enleva son T-shirt, ce qui me fit rougir et s'allongea sous la couette avec moi dans ses bras. Demain c'était le week-end et donc nous pourrions rester au lit. Je m'endormis vite, dans les bras de Boruto, sa chaleur corporelle me réchauffant. 

Boruto x Sarada : Dark loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant