Cette journée fut magique pour les deux jeunes hommes. Après avoir passé un long moment à explorer la bouche de l'autre, leurs mains ont peu à peu découvert le reste de leurs corps.
Calix fut le premier à entreprendre quoi que ce soit. Il s'écarta de Malo et le regarda dans les yeux avant de prendre son visage entre ses mains. Il voulait le sentir sous ses doigts, parcourir chaque centimètre carré de son corps. Il voulait ancrer ce moment dans ses souvenirs et le rendre réel. Il avait encore tellement de mal à croire ce qui venait de se passer. Malo partageait ses sentiments et il était bel et bien chez lui à l'embrasser quelques secondes plus tôt.
Emporté par ce moment de pure tendresse, Malo imita Calix en lui caressant le visage du bout des doigts. Son toucher était si léger, comme s'il avait peur qu'il s'effrite et disparaisse, que ça fit sourire Calix.
- Je ne suis pas en sucre. Je ne vais partir en poussière si tu me touches.
Calix avait prononcé ces mots d'un ton amusé, ce qui fit rougir Malo.
- Je sais... mais j'avais peur qu'après ce que j'ai dit, ce que j'ai fait, et puis l'attente et aussi mes craintes et mes défauts, tu finisses par me rejeter. Quand j'ai débarqué tout à l'heure, je me suis dit que c'était perdu d'avance, du coup je n'avais plus rien à perdre à te dire ce que je ressentais. Je m'étais presque convaincu que la seule issue possible serait que tu allais me dire de sortir de ta vie...
Calix le fit taire d'un baiser dans lequel il mit tous ses sentiments. Il voulait plus que tout que Malo comprenne qu'il l'aimait, comme un fou et que toutes les raisons qu'il avait évoquées ne justifiaient en aucun cas leur séparation.
- Idiot ! Je t'aime trop et depuis bien trop longtemps pour envisager de t'éloigner de moi.
Ils s'embrassèrent de nouveau. Cette fois, ce baiser fut plus pressant. Calix commença à faire descendre ses mains dans le cou puis sur le torse de Malo. Il avait senti qu'ils avaient tous les deux besoin de ce contact physique. Il était nécessaire à Malo et devait lui permettre de chasser toutes ses inquiétudes au sujet de leur relation. Il savait que ces actes étaient plus forts que n'importe quel mot qu'il aurait pu prononcer.
Mon dieu que c'est bon de le sentir, de pouvoir le toucher. Il est à moi ! Rien qu'à moi ! Enfin !
Emportant par l'euphorie du moment, Calix commença à déshabiller Malo. Ce dernier suivit le mouvement. Quand il furent tous les deux en caleçons dans le salon, ils firent courir leurs doigts sur le corps de l'autre, ne se limitant plus simplement au visage.
Essoufflés, ils s'écartèrent l'un de l'autre. Malo posa alors son front sur celui de Calix.
- On va peut-être pas rester dans ton salon, tu crois pas ?
- Oui, tu as raison. Viens !
Calix le prit par le bras et l'emmena dans sa chambre. Un malaise s'installa dans la pièce. Les craintes de Malo revinrent au galop. L'étudiant le sentit immédiatement et l'invita à le rejoindre. Calix s'était assis sur son lit et tendait un bras pour inciter Malo à saisir sa main.
- Viens.
- Je t'ai dit que je n'étais pas prêt pour...
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Mon étoile
Lãng mạn" Il a ouvert la porte de la classe et c'est comme si le monde autour de nous s'était figé, rien qu'un instant. Il est devenu le centre de mon univers dès que je l'ai aperçu. Mais qu'arrivera-t-il s'il le découvre ? Et s'il me rejetait ? Il est comm...