Chapitre 4

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Ce fut un long voyage. Au bout de deux heures trente de route, Meryem sombra dans les bras de Morphée. Yasin voulait profiter de ce voyage afin de lui faire par de ses règles, mais malheureusement pour lui, elle s'était endormie.

Il s'avait qu'il avait fait le bon choix en la soumettant à ce mariage, car si il avait choisi le côté de la justice, cela serait tout de même injuste puisqu'elle n'était même pas au courant des affaire louches que son père trafiquait derrière son dos et celui de sa mère. Sur les documents qu'il avait charger à ses hommes remettre à sa mère, il avait bien préciser en un noir gras que ce "mariage" ne durerait pas plus d'un an et qu'il ne pouvait être briser que par lui et par personne d'autre.

Au fond de lui, Yasin avait la certitude que Meryem n'était pas du tout similaire aux femmes de son entourage qui n'étaient que vaniteuses mais il continuait tout de même de se méfier de la jeune femme, car pour lui il ne fallait jamais faire confiance à une femme à cent pour cent.

Après trois longues heures de route, ils furent enfin arriver au manoir. Il était magnifique avec un design assez atypique et contemporain. Yasin la réveilla tout doucement pour ne pas la brutaliser mais un simple contact avec sa peau suffit à la faire sursauter, comme si elle avait reçue un électrochoc. Voyant que la voiture avait arrêter de rouler, elle se redressa et regarda de gauche à droite.

— Où sommes-nous ? Demanda t-elle désorientée.

— Chez nous, répondit-il sans lui accorder un regard et en sortant de la voiture pour lui ouvrir la portière.

Deux hommes en costards prirent ses valises et Yasin leur donna un ordre en turc afin que la jeune femme ne comprenne pas. Meryem sortit de la voiture en regardant autour d'elle, tout en considérant les fleurs qui encerclaient l'allée où ils se trouvaient, Yasin lui fit signe de tête en l'incitant à le suivre pour qu'ils fassent une petite visite des lieux. Hésitante, elle le suivit en restant derrière lui.

Premièrement, ils visitèrent le salon qui était spacieux, ensuite la cuisine qui était absolument splendide, assez bien équipée et moderne. Après, il visitèrent le jardin où se trouvait une grande piscine, puis ils montèrent au deuxième étage afin de visiter les chambres.

— Ici c'est ma chambre, dit-il en désignant une porte à moitié ouverte tout en continuant de s'enfoncer dans le couloir jusqu'à atteindre la chambre de Meryem.

— Voici la votre, comme vous pouvez le voir elle n'est pas très loin de la mienne.

Ils pénétrèrent dans la chambre.

— Elle est magnifique, merci beaucoup, dit elle en admirant la chambre.

— Je vous en prie, c'est normal, vos valises arriveront dans quelques minutes, le temps de faire une petite fouille, dit il en cherchant son regard qu'il trouva aussitôt.

— Pourquoi faites-vous une fouille ? Demanda t-elle étonnée.

— Vous savez, on n'est jamais trop prudent, surtout avec les gens comme vous, dit-il en la dévisageant.

— Vous êtes toujours aussi dédaigneux ? Dit elle en le dévisageant.

— Parfois c'est nécessaire, dit-il avec une telle arrogance que ça l'irritait .

— Je commence à croire que vous vous croyez dans Crime District, dit elle avec sarcasme.

— Rassurez-vous car si c'était le cas, je vous aurais surement attaché et j'aurai mis trois à quatre gardes devant votre chambre pour que vous ne puissiez point vous enfuir et pour assurer une surveillance complète, dit il sérieusement la poussant à penser qu'il était peut-être fou.

Entre amour et argentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant