Chapitre 9

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Quand ils furent entrés dans l'établissement, plus précisément dans le hall, les yeux de Meryem s'illuminaient d'admiration, la façade de l'établissement était magnifique, mais l'intérieur l'était encore plus. Ce n'est que quelques secondes après qu'elle remarqua que tout le monde s'était incliné pour leur souhaiter la bienvenue et c'est à ce moment là que Yasin prit la parole.

— Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien, commença t-il d'une voix très audible, comme vous pouvez le voir je ne suis pas venu seul. Je vous présente mon épouse, madame Meryem Yamilrez et elle prendra des fonctions dans l'entreprise en tant que nouvelle directrice financière, annonça t-il tandis que Meryem avait baissé la tête.

‹‹Mon épouse, madame Meryem Yamilrez.››

Durant tout son discours, Meryem avait gardé la tête baissée. Elle avait peur de croiser le regard des employés qui étaient scotchés sur elle et elle n'arrivait toujours pas à s'adapter à ce nouveau statut de femme mariée et plus précisément, femme mariée à Yasin Yamilrez.

— Il y a t-il des questions ? Dit-il un peu froidement, ce qui fit sortir Meryem de sa torpeur.

Un silence de mort régnait dans le hall, mais une main se leva.

— Oui monsieur Sanchez, dit-il en l'encourageant à s'exprimer.

— Al... alors mon... monsieur, cela veut dire que Zeynep est re... renvoyée ?, Demanda t-il en bégayant.

— C'est évident, dit-il du tic au tac, maintenant que tout à été dit, retournez travailler.

Après avoir dit cela, chacun retourna à sa tâche et Yasin mit sa main sur le dos de Meryem pour l'inciter à le suivre. Ils prirent l'ascenseur pour se rendre au deuxième étage, là où se trouvait le bureau de Meryem. Dans l'ascenseur, Meryem et Yasin étaient silencieux. L'ascenseur s'arrêta, marquant qu'il était arrivé au deuxième étage. Les portes s'ouvrirent en leur exposant un couloir lumineux, les murs étaient de couleur blancs et le carrelage lui aussi. Yasin marchait devant elle pour mieux la guider.

Ils passaient devant plusieurs bureaux fermés. Ils continuèrent leur chemin et pendant qu'ils marchaient, Yasin s'arrêta soudainement devant une porte transparente, mais un peu floue, dont les contours étaient de couleur noir et comme Meryem était derrière lui, très naturellement et éventuellement, elle le heurta.

— Aïe ! Pourquoi tu t'arrêtes brusquement comme ça ? Dit elle en massant son front.

— Déjà regard devant toi quand tu marches, dit-il en se tournant pour la regarder dans les yeux, et pour répondre à ta question, je m'arrête parce que nous sommes arrivés.

Yasin ouvrit la porte puis ils rentrèrent dans un bureau très spacieux et lumineux, dont les murs étaient de couleur blancs.

À côté de l'entrée de la porte, il y avait un porte manteau. Au coin de la pièce, plus précisément à gauche, il y avait un bureau qui avait la forme d'un L, il était de couleur marron acajou. Derrière ce bureau, il y avait un grand armoire pour ranger des dossiers, des livres, des classeurs, etc. Il y avait aussi une table qui était complémentaire à l'armoire et entre eux il y avait une chaise de bureau de couleur cognac en cuir. Devant le bureau, il y avait deux fauteuils cocooning de couleur blancs, vers la porte, plus précisément à droite, il y avait quatre fauteuils set cocooning, qui étaient de couleur lavande et à gauche du bureau il y avait une grande fenêtre qui donnait une vue panoramique.

Meryem était tellement éblouit par la beauté de ce bureau qu'elle n'arrivait pas à exprimer ce qu'elle ressentait. Jamais elle n'aurait imaginé que son bureau serait comme ça, car elle n'en a jamais eu pas même quand elle travaillait encore dans l'entreprise de Sinam.

Entre amour et argentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant