LOS DEMONIOS | T2

7 - Piccola Principessa

POINT DE VUE DE RENATA :

5 heures 36.

C'est l'heure à laquelle je m'étais réveillée avant d'aller me préparer pour descendre dans le salon.

Après notre petite dispute avec Ennio, j'étais monté dans ma chambre dans l'espoir d'enfin me reposer. Malheureusement, à part faire des cauchemars, ma nuit n'avait servie à rien.

Après avoir mit en marche la machine à café, je me frottais le visage en appuyant mes coudes contre l'îlot central.

Je suis épuisée.

Je savais qu'Ennio était en colère après moi, et dans un sens, je pouvais le comprendre. J'ai ramené un homme chez moi, alors qu'il était là. Si la situation avait été inversée, je sais que j'aurais mal pris le fait qu'il ramène une femme que je ne connaissais absolument pas.

Mon téléphone sonna et je vis le nom de Mattia Esposito s'inscrire sur mon écran. Je m'empressais de décrocher et de porter mon portable à mon oreille.

- Mattia !

- Mia piccola principessa, s'exclama le vieil homme à l'autre bout du téléphone. ( ma petite princesse )

Mattia Esposito et moi nous étions rencontrés il y a environ huit mois, en boîte de nuit alors que nous devions tuer le même homme. Nous ne le savions pas, il avait été embauché par la mère de la victime et moi, par le cousin. C'était à cause d'un héritage familial, il me semble.

Lorsque Mattia et moi avions comprit cela, nous avions buter l'homme ensemble.

Mattia était tueur à gages, il avait 40 ans, nous avions donc à peu près une vingtaine d'années d'écart. Depuis cette fameuse mission, nous ne nous étions plus lâcher. J'appréciais Mattia en temps que personne et que tueur à gages.

- Comment ça va ? me questionna-t-il.

Mattia avait perdu sa femme et sa fille à cause de sa profession. Le père d'une de ses victimes avait malheureusement retrouver sa trace et avait assassiner la femme et la fille de Mattia pour se venger.

Lorsqu'il m'avait révéler toute son histoire, j'avais décidé de lui livrer la mienne. Par conséquent, il savait absolument tout de Francisco, Léna et même d'Angel. Après lui avoir avouer toute mon histoire, Mattia a voulu retrouver Francisco pour que je puisse me venger. Sous ma demande, il a cesser les recherches. Je voulais juste tout oublier, pour toujours.

- Je suis toujours en vie, c'est déjà pas mal non ? dis-je faiblement.

Mattia m'avait interdit de lui mentir sur mon état et sur ce qui me pesait, et je lui avais interdit la même chose.

- C'est Ennio ? souffla-t-il.

- Nous nous sommes disputés hier soir, avouais-je. Mais il était en droi...

- Franchement, j'en ai rien à foutre. Tu lui trouves toujours des excuses mais tu sais quoi ? Ce n'est pas grave. Tu sais quel jour nous sommes Renata ? me demanda malicieusement le tueur à gages.

Bien sûr que oui je le sais.

- Joyeux anniversaire papi, lui souhaitais-je en me moquant.

Il éclata de rire avant de finalement me dire :

- Donc, pour mon anniversaire, je veux qu'on aille manger dehors...

- Avec plaisir !

- Avec Ennio et Angel, acheva-t-il.

Ma joie et le peu de bonne humeur que j'avais redescendirent d'un coup.

- Tu me fais chier, papi, grommelais-je.