LOS DEMONIOS | T2

16 - Une Perez avant tout

POINT DE VUE DE RENATA :

Cela faisait maintenant une semaine que j'avais quitté ma villa en Italie pour aller exécuter une mission toute seule.

Je n'avais prévenue ni Mattia, ni Angel, ni qui que ce soit. Après tout, je ne dois rien à personne.

En réalité, je n'avais eu besoin que de deux jours pour me débarrasser de ma mission, mais j'avais besoin d'être un peu seule, loin de tout ce que je connais.

Lorsqu'Angel m'a avoué qu'il m'aimait, je me suis sentie revivre mais je suis rapidement redescendue sur terre.

Un an.

C'est le temps que j'ai attendu Angel.

Quelques jours.

C'est le temps avec lequel il a failli me récupérer.

Je ne suis pas stupide et je suis assez grande pour constater que c'est trop facile.

Alors oui, j'ai envie de tenter quelque chose et de pardonner toute sa maladresse et sa lâcheté à Angel, mais il y a cette part de moi, cette part qui me hurle de me venger. Elle me hurle de le détruire le cœur comme il a briser le mien.

Pourquoi est-ce que je devrai laisser ce crime impuni ? Pourquoi est-ce que moi, je devrai passer un grand coup d'éponge sur cette année que j'ai passé seule ? Pourquoi est-ce que je ne me vengerai pas ? Pourquoi est-ce que je ne lui briserait pas le cœur en retour ?

J'avais tout fait pour Angel, je l'avais défendu devant tout le monde, j'avais tout fait pour lui faire comprendre qu'il n'était pas un monstre. Mais qu'est-ce que lui, a fait pour moi ?

Il a tuer son frère qui a voulu te vendre.

L'être humain est égoïste en règle général et personne n'échappe à la règle, surtout pas moi. Angel aurait eu beau faire mille choses superbes, je n'aurai retenu que l'unique fois où il aurait merdé. L'être humain ne retient que le négatif car il y a manière à avoir un conflit, donc de la communication même si ce n'est pas la bonne.

- Nous atterrissons dans une dizaine de minutes, Madame La Parca, m'expliqua un de mes dans mon jet.

J'inclinais légèrement la tête et il quitta la pièce.

Comment est-ce que Renata a-t-elle pu laisser le contrôle à La Parca ?

Comment est-ce qu'on en est arrivé là ?

[...]

POINT DE VUE D'ANGEL :

Elle s'est faite la malle.

Après le restaurant, nous étions rentrés et le trajet avait été extrêmement silencieux. Trop silencieux, même. Nous étions allés nous coucher sans même se regarder, elle m'avait seulement glisser un « bonne nuit » avant de monter les escaliers en première.

Le lendemain, elle n'était plus là.

Mattia était passé à la villa dans l'après-midi pour donner un dossier important à Renata mais lorsqu'il a vu qu'elle n'était pas là, il a tenter de la joindre, sans succès.

Mattia m'a dit de ne pas m'inquiéter et que Renata était une grande fille qui n'avait besoin de personne.

Et si elle faisait un cauchemar et qu'elle avait besoin de mes bagues pour se calmer ?

J'ai appeler Renata trois fois par jour, pendant sept jours et forcément, j'allais toujours jusqu'au répondeur.

Elle refusait de me parler.