LOS DEMONIOS | T2

2 - Retrouvailles et Équité

POINT DE VUE DE RENATA :

C'était dangereux pour moi d'être ici, à Tijuana après ce que j'avais vécu ici.

Mais je n'avais pas le choix, je devais rencontrer le Jefe de Matamoros auquel j'avais voler deux cargaisons de drogues.

Pourquoi je les avais voler ?

Pour faire comprendre que je devais être crainte.

Il fallait que j'impose mes règles dès le début.

Si je ne me fais pas respecter maintenant, alors il sera trop tard.

Je descendis de ma voiture, et lissais ma robe rouge.

Elle m'arrivait mi-cuisse et avait de fines bretelles.

Je me dirigeais vers l'entrée du restaurant qui avait l'air très chic en faisant claquer mes talons sur le bitume.

Avant de rentrer, je repassais mes cheveux lisses derrière mes oreilles, pour les mettre dans mon dos.

J'avançais vers le comptoir et demandais gentiment :

- Bonsoir. J'ai rendez-vous avec le Jefe de Matamoros.

- Dernière table au fond de la salle Madame, me répondit poliment la serveuse brune.

J'observais la table et y vit deux hommes bruns, et je sentis mon cœur se serrer lorsque mon regard se posa sur celui de gauche.

Angel.

Il était là, juste en face de moi, mais il ne m'avait toujours pas vu. Il était en train de discuter avec Léandro.

Mais pourquoi était-il ici ?

C'est du passé Renata. Il t'a virer comme une merde.

Je m'avançais d'un pas assuré vers la table qui m'était destinée et le regard d'Angel croisa le mien, et je détournais vivement les yeux.

- Mademoiselle, cette place est prise, commença Léandro.

Je tirais la chaise avant de m'asseoir dessus.

- Oui. Par La Parca, répondis-je d'une voix amusée.

Tu ne t'y attendais pas hein !

Tu ne pensais pas que tu t'étais fait voler deux cargaisons par une femme !

Ça s'appelle l'effet de surprise mon cher.

- Vous...

- Je suis le Capo de la mafia Italienne, oui, le coupais-je.

J'attrapais la carte des menus sans jamais regarder Angel.

- Je dois vous avouer que je ne m'y attendais pas, me concéda Léandro, surpris par ma présence en face de lui.

- Personne ne s'attend à ce qu'une femme puisse avoir autant de pouvoir, répondis-je simplement.

- Peut-être devrions nous commander avant de discuter ? proposa Angel en voyant que Léandro allait parler.

- ¿ Quizás deberías cerrar la boca ?( Peut-être devrais tu fermer ta gueule ? ) suggérais-je.

C'est juste une suggestion hein.

Je commandais un tartare de saumon et Angel me servit un verre de vin blanc.

N'essaie pas de me bourrer la gueule pour que je retombe dans tes bras cabròn.

Son regard se posa sur mon poignet, où sa date de naissance était inscrite à l'encre noire.

Oui.