LOS DEMONIOS | T2

6 - Dispute en Italie

POINT DE VUE DE RENATA :

Les portes de mon manoir s'ouvrirent d'un coup et je vis Ennio apparaître au fond du salon.

Il m'a manqué.

Son regard se posa sur moi et il fit rapidement le tour du canapé tandis que je courais dans sa direction. Lorsque nous furent suffisamment proches, il me prit dans ses bras.

Il sentait la cigarette, et le whiskey.

Pas forcément la meilleure des odeurs pour être réconforter mais bon, on fait avec hein.

- Tu m'as tellement manquée bordel, soupira Ennio en m'observant de haut en bas.

Un raclement de gorge nous interrompit et je posais ma tête contre le torse d'Ennio tandis qu'il regardait derrière moi.

- Vous êtes ? demanda-t-il.

- Vous venez de prendre ma femme dans vos bras, c'est plutôt à moi de vous demandez qui vous êtes, fit remarquer Angel.

- Je m'appelle Rosalie, se présenta la fillette en croisant les bras.

Angel avait penser que c'était une bonne idée d'emmener Rose avec nous en Italie, tandis que Jùan et Aless' étaient tous les deux restés à Tijuana.

- Renata, tu m'expliques s'il te plaît ? me demanda Ennio d'une voix douce en m'embrassant la tempe.

Je relevais la tête de son torse et il caressa furtivement ma joue avec son pouce. Je hochais positivement la tête en soupirant avant de m'éloigner de lui.

- Je leur donne leurs chambres et on en parle, accpetais-je.

Il acquiesça et se dirigea vers la cuisine pour me laisser donner leurs chambres à Rose et Angel.

- Une patience juste pour toi Mi Reina, je te l'avais dis, maugréa Angel en poussant Rose vers les escaliers.

- Pourquoi tu as fais un câlin à lui alors qu'il est moche ? me demanda innocemment Rosalie.

- Ah tu vois ? La vérité sort toujours de la bouche des gosses, me prouva Angel tandis que je levais les yeux au ciel.

- Tu n'as pas fais de câlin à Tìo, rajouta la fillette.

- Je ne veux pas dire que je suis d'accord avec elle, mais je t'ai quand même sauver la vie avec Léan...

- Angel, tu fermes ta gueule, le coupais-je en montant les escaliers.

Je montrais sa chambre à Rosalie, puis montrais la sienne à Angel.

- Où est la tienne ? me demanda-t-il, curieux.

- Juste à côté. Pourquoi ? demandais-je, méfiante.

- Pour m'informer, déclara-t-il en souriant.

Je roulais des yeux et fermait sa porte de chambre derrière moi puis je descendais à la cuisine pour rejoindre Ennio.

Lorsque je poussais les portes en bois, je le vis en train de servir une assiette de pommes de terre avec des bâtonnets de poisson.

Lorsqu'il m'aperçut, il poussa l'assiette dans ma direction avec une paire de couverts.

- Prend-la et va sur le canapé, m'intima-t-il.

J'attrapais l'assiette et les couverts et m'exécutais, me dirigeant vers le salon. Je posais ce que j'avais dans les mains sur la table basse et Ennio prit place sur le canapé, m'entraînant sur lui.

Il se pencha en me tenant pour récupérer l'assiette et les couverts. Il posa l'assiette sur mes cuisses, tout en me regardant. Mes côtes du côté droit de mon corps étaient collées à son torse.