Chapitre 20
- Je te jure ! Je te jure Absa que tant que je serai vivante, je te ferai payer pour chaque goutte de sang de mon fils qui a coulé cette nuit. De la même façon que tu viens d'ar.racher mon bonheur, j'arracherai également le tien. Je te ferai vivre les pires moments de ta vie.
Absa entendait ses mots, elle s'est levée pour courir et aller se réfugier dans le magasin. Elle n'allait pas bien et personne ne se rendait compte.
Il était tard, 2h du matin passée de quelques minutes. Tous étaient paisiblement dans leur chambre quand dans celle de Ismael, une personne pénétra. Elle n'avait pas fait de bruit et lui aussi avait les pensées poussées. Il ne dormait pas.
- Qu'est-ce que tu...
- Chut...
- Aicha ? Aicha ? Non non ! Non s'il te plaît !
- Quoi non ? Personne ne m'a vu entrer ici.
- Oui mais cette fois c'est moi qui ne veut pas que tu entres dans ma chambre n'importe comment !
- Pourquoi ? On l'a pourtant toujours fait. Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Oui mais plus maintenant s'il te plaît. Tu étais la femme de mon frère, pour le respect de sa mémoire j'ai décidé qu'on doit arrêter ces bêtises ! Je ne veux plus que tu reviennes dans ma chambre.
- Hein ? Aujourd'hui tu va me dire ça ? Pourtant on avait divorcé d'avec ton frère, bien avant le divorce, toi et moi on avait notre relation. Qu'est-ce que...
- Mais alors pourquoi tu joues à la veuve éplorée soudainement ? Tu veux quoi ?
- C'est cela ton problème ? Tu sais bien que je le fais pour ne pas éveiller de soupçons et aussi quand toi et moi allons annoncer à tous notre mariage, qu'il n'y ait pas de problème.
- Écoutes, oublions cette histoire de mariage.
- Tu veux du temps ? Il n'y a pas de soucis.
- Non ! Je veux que tu me laisse tranquille. Il y'a quoi ?
- Mais ?
- Aicha ! Sors d'ici maintenant.
- Quoi ? Tu me mets dehors ?
- Oui je te mets dehors, je jouis encore de mes facultés mentales contrairement à toi qui prend tout à la légère. C'est fini, tout ça c'est fini, je ne veux plus.
- C'est à moi que tu parles comme ça ? Sais-tu au moins de quoi je suis capable ? Après tout ce que nous avons eu à faire, aujourd'hui tu me jettes comme une paire de chaussettes ? Tu penses vraiment que c'est comme ça que ça marche ?
- Peu importe, je ne veux plus te voir ici.
- Bien ! Tu veux jouer ? Alors on va jouer.
- Ouais c'est ça ! Des menaces à deux balles...
- D'accord dit-elle en lançant un sourire en coin.Aicha est sortie de la chambre comme elle est entrée mais cette fois sans prendre la peine de se retourner.
- Ecoute, je vais demander à ce qu'on partage l'héritage. Je pense que je vais tout abandonner et venir te rejoindre. Chaibou ? Je sais maintenant ce que je veux, je veux qu'on se marie.
C'était Rabi au téléphone avec son chéri, elle l'aperçoit sortir de la chambre de Ismael et cette fois, elle compte bien mettre les choses au clair. Elle raccroche et entre brusquement dans la chambre de son fils.
- Aicha je t'ai dit...
- Qu'est-ce que tu lui as dit ?
- Maman ? C'est toi qu'est-ce que tu fais encore debout ?
- Ismael ? Qu'est-ce que Aicha est venu chercher ici ? Ça devient une routine !
- Je vais tout expliquer, elle... elle...
- Elle quoi ? Tu as perdu ta langue ? Entretiens-tu une relation avec cette fille ? Dans ma maison ? Sais-tu ce que cela veut dire ?
- Maman ? Je vais tout t'expliquer...
- Entretiens-tu une relation avec elle oui ou non ?
- Plus maintenant...
- Put*** de merd** ! Tu te rends compte de la grosses bêtise que tu faisais ? Es-tu conscient ?
- Mais maman, on ne faisait rien de mal !Il allait placer une quand une gifle a atterri sur son visage.
- Je comprends mieux tout maintenant, c'est cette folle qui te manipulait depuis le début ? Tout me revient maintenant.
- Maman ? Non ! Elle voulait qu'on mette fin à la vie de Moussa mais moi je n'ai rien fait c'était son plan à elle. J'ai demandé qu'on lui fasse peur, je n'ai jamais demandé qu'ils le tu.e !
- Tu as donc quelque chose a avoir avec tout ceci ? tu quelque chose à avoir avec la mort de ton frère ?
- Non maman, je te jure que non ! Où est-ce que tu vas chercher tout ça ? Je voulais...
- Tais-toi maintenant, tais-toi ! Je te promets que si c'est le cas, je ne vais pas hésiter une seule seconde à te livrer de mes propres mains à la police.
- Maman ? Maman ?