Chapitre 8: Découvertes

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- Calqué... voilà, c'est le mot, hurla Okabe ! Ce paysage est calqué sur celui d'où nous venons.

- Sûrement, admis Cathy. Dans ce cas, comment peux-tu expliquer cela ?

Tout en posant sa question, elle pointa du doigt une fleur. Il y en avait partout autour d'eux. Elle ne ressemblait à rien. Elles avaient une sorte de petit tube en guise de tige et, le prolongement de ce dernier dessinait une ombrelle, comme pour abriter la tige du soleil et de la pluie. L'ombrelle était rouge orangée alors que la tige était rouge, d'un rouge écarlate, non sans rappelé la couleur du sang.

Soudain, Jean s'approcha de la fleur. Il souleva son bras et plaça son doigt dans le milieu de la fleur, en somme, dans le tube. Il le mit aussi loin qu'il pouvait puis fini par le ressortir. Il l'avança jusqu'à son nez pour sentir si une odeur s'en dégageait, lui, qui voulait devenir botaniste plus tard. Tout en reniflant, il s'approcha du groupe.

- Conclusion, une mince odeur de je ne sais quoi s'en dégage. Cela m'intrigue... je n'ai jamais senti une telle odeur... qu'est ce donc... ?

- Approche voir que je sen...

Guillaume n'eut pas le temps de finir sa phrase, que quelqu'un, derrière lui, hurla. Un cri strident. Un cri de fille. Il se retourna, en ayant une certaine crainte de voir ce qui se passait car, ne sachant pas ce que leurs réservait cette île, tout pouvait arriver. Il vit Laly, la main braquée sur le sol. Elle montrait une trace de pas, visiblement fraiche, dans l'herbe, cette dernière avait été écrasée sous l'effet du poids de l'individu.

- Dites, vous croyez que c'est un animal qui a laissé cela, demanda Henry ?

- Il y a peu de chances, sauf si ton animal se nomme Yeti.

Henry eut un rire nerveux à l'entente de la réponse formulée par Quentin.

- Si c'est bien une trace de pas humain, cela veut dire que quelqu'un habites sur cette île, conclut Guillaume.

- Oui, les habitants d'Emir, dit Cathy

- Non, c'est impossible. Il y a toujours du monde à chaque heure de la journée. Nous verrions sûrement quelqu'un. Puis, il y a ces fleurs. Il n'y en avait pas de même à Emir, ou même dans le monde, ajouta Guillaume.

- Bon, continuons d'avancer. Nous trouverons peut-être qui se cache au-dessus de ces empreintes, conclut François.

La bande était repartie en direction de la ville, pour essayer d'en apprendre plus sur cette mystérieuse île, laissant ainsi, le port derrière eux, et, de ce fait, un moyen rapide de se sauver en cas de danger.

Il se tenait devant le couple apeurée, dérangée dans leurs ébats par ce mystérieux individu. Matt ne pouvait détourner son regard du couteau que brandissait l'homme. Sarah essayait de dissimuler son corps derrière une couverture prise à la voler. L'homme demeurait encore immobile, amorphe. Il ne bougeait pas d'un poil et scrutait les deux amants.

- Qui êtes-vous, demanda froidement Matt en se levant ?

L'homme ne répondu pas.

Ils regardaient cet étrange être d'un air interrogateur. Ils finirent par s'échanger un regard, tout les deux

- Tu le connais lui, demanda Matt ?

- Non, j'allais te poser la même question, rétorqua Sarah. Qu'est ce qu'on fait alors ?

- Je ne sais pas. Il nous bloque le passage et aucune issue de secours n'est visible.

- Je crois que nous devons parler calmement. Il partira peut-être ou il nous laissera passer, suggéra Sarah.

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⏰ Dernière mise à jour : May 16, 2015 ⏰

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