How you make me feel [dark romance]

CHAPITRE 1 : Amélia

Bonjour à tous, je suis nans.32 et je tenais tout d'abord à vous remercier d'avoir cliqué sur mon histoire.
Je me sers de l'appli Wattpad pour écrire celle-ci qui est imaginée de toute pièce.

C'est mon tout premier vrai roman et j'ai décidé de mettre en avant un style littéraire que j'aime beaucoup : la dark romance.

A savoir pour comprendre l'histoire et améliorer votre lecture :

- Lorsque je met en gras et que je souligne au début d'un paragraphe un prénom, cela veut dire qu'on est dans la tête du personnage écrit : c'est donc le narrateur.

- les éléments de l'histoire en italique gras sont issues des pensées des personnages, on l'identifie à la "petite voix" dans leur tête qui peut  par exemple contredire leur première pensée.

- les paragraphes en gras correspondent à des flash-backs

- les éléments en gras après les paroles d'un personnage sont ses réactions lorsqu'il parle (l'action de demander, de s'exclamer ou encore de répéter par exemple) ou encore pour indiquer qui parle.

⚠️TW : Contient des éléments à caractères violents : l'idée de mort, de trafic notamment de drogue et des éléments à caractères sexuels qui peuvent être choquants. ⚠️

L'histoire commence maintenant, sans transition, je vous laisse donc désormais et bonne lecture !

Amélia

Je m'appelle Amélia, j'ai 24 ans. Je suis née dans une famille riche vivant dans la campagne provençale. J'ai la chance d'avoir mes deux parents réunis et j'ai également un petit frère de 11 ans, Côme.

Je suis de nature très généreuse, aventurière, intelligente et je me donne tous les moyens, dans tous les domaines, de réussir afin d'atteindre mon objectif final. Je suis également indépendante, je déteste lorsque l'on essaye de me voler cette habitude que j'ai de me débrouiller seule. Pour clôturer la description de mon caractère, je suis donc très gentille mais il ne vaut mieux pas me déranger car je peux me transformer en une boule de feu en quelques secondes, et je pèse mes mots.

Cela fait maintenant cinq ans que j'utilise mon indépendance à bon escient et que j'ai quitté le domicile familial pour Paris afin de poursuivre mon rêve de devenir médecin biologiste grâce à mes études.

J'effectue tout de même quotidiennement des visites à ma famille dans le sud, lorsque mon emploi du temps me le permet. Cependant, je garde un rythme de travail scolaire permanent, ce pourquoi je peux me permettre de tels déplacements.

Niveau amour, ce n'est pas vraiment ça. Je n'ai pas vraiment l'envie de consacrer mon temps à un garçon. Sans compter les amourettes enfantines, j'ai eu affaire à une seule décision amoureuse dans ma vie, et celle-ci m'est revenue en pleine face. Je ne souhaite pas vraiment rentrer dans les détails, je pourrais mais le sujet n'en vaut pas la peine, mais ce qui est sûr c'est que, depuis, je n'ai plus parlé à aucun homme. Je pense que je ne suis pas vraiment le genre de fille qui les intéresse, je ne me trouve pas moche, au contraire, mais je suis très sérieuse et studieuse et je ne cherche pas des relations d'un soir, ce qui déplaît souvent.

Puisque j'ai commencé à me confier et à vous livrer des informations personnelles me concernant, j'aimerais vous livrer un événement que j'ai vécu, celui qui a entraîné ma perte par la suite.

Huit ans. C'est l'âge que j'avais lorsque que j'ai subi un abus sexuel de la part d'un membre de ma famille.

Tout a commencé un 24 décembre, oui, le jour du réveillon de Noël. Mes parents avaient invité leur père et mère respectifs ainsi que la sœur de mon père et le frère de ma mère qui sont venus avec leur conjoint/e et leurs enfants. A cette époque, j'avais toujours eu une relation fusionnelle avec mon oncle maternel, je tenais beaucoup à lui.

Le repas avait commencé, et il était en face de moi. Au début, il a  commencé par me faire ce qu'on appelle du pied ; avec son pied donc, il remontait le long de ma jambe. Ça me faisait rire au début ; pour moi, il n'y avait rien de malsain ou autre, je ne voyais pas le mal. Il commençait à monter de plus en plus alors je n'hésitais pas à reculer discrètement son pied à chaque fois. Le repas se déroula et il continua.

Ma mère me demanda alors d'aller chercher les bûches de Noël qu'elle avait préparées et qui étaient dans la cuisine. J'acceptai alors sans souci et mon oncle se proposa pour me venir en aide.

C'est à ce moment là que j'ai commencé à ressentir ce malaise, j'ai compris qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Dans la cuisine, il a clairement commencé à me faire des avances tout en me touchant. Il lança alors une phrase répugnante, que jamais je n'oublierai : "tu t'es fait toute belle pour tonton aujourd'hui". J'étais vraiment mal à l'aise mais je ne le calculai pas, je pris les trois bûches à moi seule et je rejoignis tout le monde dans la salle à manger.

La soirée passa et je n'osais pas regarder mon voisin d'en face. Plus tard après le repas, je partis jouer dans ma chambre avec mes cousins et mon oncle ne tarda pas à nous rejoindre. Il m'annonça qu'il devait me montrer quelque chose. Je décidai alors de lui refuser poliment avec comme excuse le fait que je sois occupée à jouer.

Il ne me laissa finalement pas le choix et je fus forcée de le suivre. Il m'emmena dans la salle de bain et ferma derrière nous la porte à clés. L'horreur allait commencer.

Je me souviendrai toute ma vie de cette scène, et par cœur ; mon oncle, que je ne reconnais plus comme tel, baissa son pantalon et m'obligeât de force à lui effectuer une fellation. J'étais tellement jeune. Pourquoi moi ? Pourquoi il me faisait ça ? Il me fit jurer de ne le dire à personne sinon il me tuerait. Connard.

La vision de l'engin de mon oncle me dégoûta profondément à vie. Comment pouvez t-il me faire ça à moi mais aussi à sa femme et ses enfants ?!

J'eus la force d'en parler seulement deux ans après à ma mère, grâce à mon ancienne maîtresse, qui était là seule à qui je l'avais dit peu de temps avant.

Ma mère fut bouleversée et s'en voulu énormément. Elle me crut directement, je n'ai pas compris pourquoi mais tant mieux.

Elle en parla alors à mon père, et ils décidèrent de couper définitivement les ponts avec le principal concerné et ils portèrent plainte. Il fut condamner à 8 ans de prison ferme et 5 ans de sursis, ce qui est une peine plutôt lourde pour l'acte, je n'ai jamais vraiment compris pourquoi la justice avait ci bien fait son travail pour une fois. Mon oncle fut alors tué en prison après une évasion, c'est ce qu'il méritait de toute façon.

J'étais quand même choquée lorsque j'ai appris la nouvelle, mais désormais je suis contente qu'il ne soit pas dans les parages.

Cet évènement a donc était très traumatisant dans ma vie, et c'est pour ça qu'encore aujourd'hui j'ai du mal à ouvrir les portes aux garçons en général, notamment car je suis devenue très peu tactile.