How you make me feel [dark romance]

CHAPITRE 3 : Ce fut un plaisir

Amélia

9h00. Après 3 semaines passées dans le sud, il est temps pour moi de remonter à Paris, pour plusieurs raisons : je dois récupérer ma nouvelle voiture , étudier et préparer mon dossier d'inscription à la fac pour l'année prochaine.

Je décide donc de passer une dernière journée avec ma famille et regarde les billets de train : je décide de me réserver un billet pour 22h45. Je prévois d'inviter mes amies à diner ce soir, ce qui est une tradition quand je repars pour Paris.

Je me réveille et constate que personne n'est encore levé : en effet, ils se sont tous couchés plus tard que moi car j'étais fatiguée de ma journée. Je descends donc prendre un grand verre d'eau et je me fais couler un thé détox. Une fois prêt, je remonte dans ma chambre avec et décide de travailler mes cours en attendant que quelqu'un se réveille.

10h30. J'entends du bruit dans l'escalier. Je vais voir et sans surprise, il s'agit de Côme. Je le salue avant de descendre avec lui et regarder la télévision pendant qu'il prend son petit déjeuner. Je lui annonce donc mon départ le soir, ce qui lui déplaît.

Puis mes parents se réveillent à leur tour et je leur annonce également. Ma mère décide donc d'aller faire les courses après déjeuner pour préparer un bon repas ce soir, ce qui est une tradition pour mon dernier jour.

Comme à mon habitude, je me propose pour l'accompagner, ce qu'elle accepte bien évidemment. Mon frère décide de venir aussi avec nous car il veut profiter de moi jusqu'au dernier instant, c'est pas trop mignon sérieux ?

Je me dirige donc vers la douche. Dès que nous étions prêts tous les trois, nous sommes alors partis en direction du supermarché.

***

18h20. On sonne à la porte. C'est Lila, toujours la première à arriver celle-là. Mes cinq autres copines arrivent alors dans la foulée. La soirée se déroule très bien, nous avions préparés avec ma mère et mon frère un apéro dînatoire à déguster devant la télé, comme tous les ans.

Emma, une de mes meilleures amies, me fait alors signe de s'isoler. Elle a quelque chose à me dire je pense. Je lui demande alors à voix haute de m'accompagner pour sortir les poubelles, avec comme prétexte le fait que si je ne le faisais pas maintenant, on oublierait.

Nous voilà alors dehors, chacune un sac à la main rempli de déchets.

- Ba alors, tu voulais me dire quelque chose ? lui demandai-je.
- Oui. Faut absolument que je te raconte. Hier, un type baraqué est venu me voir et m'a demandé des infos sur toi, bien qu'il ai l'air deja renseigné...
- C'est quoi cette blague encore ?
- Nan je te jure que c'est vrai ! Il m'a posé des questions bien précises, que j'ai évidemment détournées, et quand je répondais simplement et de manière vaste, il me disait qu'il était déjà au courant.
- Oula...C'était quel genre de questions qu'il posait ?
- Je sais plus moi...ça concernait tes relations amoureuses surtout...ne t'inquiète pas j'ai rien dit même s'il avait l'air vraiment intéressé !
- C'est bizarre ça...Encore un mec qui se renseigne sur sa proie pour rendre son coup du soir plus vulnérable.
- Ouais je pense que c'est ça...Fais attention à toi quand même, il en savait pas mal, conclu-t-elle.

Nous rentrâmes de nouveau dans la maison et arrivâmes à temps pour le dessert.

20h00. Je dis au revoir à tout le monde et me dirige vers la gare, laissant alors mes copines à la maison, ce qui n'est pas du tout un problème pour ma famille, qui les considèrent comme des leurs et qui s'entendent bien au point de ne pas être dérangés lorsqu'elles sont là sans que je ne le sois.

Je rejoins donc mon Uber au bout de la rue, et je fus étonnée de voir qu'il s'agissait du même homme qui m'avait déposée chez moi trois semaines auparavant.

Celui-ci s'est alors montré plus souriant que la première fois, et j'avais plus de facilité à discuter avec lui. J'ai appris qu'il s'appelle Laurent, il a 56 ans et a une femme qu'il aime plus que tout mais ne voit pas souvent. Il a également 2 filles, de 24 et 19 ans, qui ont décidé de couper les ponts avec lui suite à son activité professionnelle qu'elles n'acceptent pas. Curieuse, je lui ai alors demandé ce qu'il faisait dans la vie, mais il ne me répondit pas.

***

Quelques temps après, me voilà dans le train prête à m'endormir avec mes écouteurs aux oreilles.