CHAPITRE 10 : La douceur avant la souffrance

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⚠️TW : Scène choquante⚠️

- Donc là tu m'affirmes que tout ce que tu me dis est vrai.
- Tout est vrai princesse, il y a juste des choses que je te cache mais que je vais te laisser découvrir...
- Comme quoi sale pervers tordu ?
- Comme le fait que d'ici trois minutes je serai sur toi, je lui chuchote de nouveau à l'oreille.
- Ôte tes sales pattes de moi pervers dit-elle en me poussant sur la canapé.

Elle me rend dingue. Je me pose alors comme si de rien était et m'allume une cigarette. Lorsque je la pose sur mes lèvres, Amélia me la prend avant de dire : « tu ne devrais pas zigouiller le dernier neurone qu'il te reste pervers » et de la fumer à son tour. Elle prépare un truc, je le sens. Elle l'éteint de suite en l'écrasant sur ma serviette et en me disant qu'elle déteste ça. Elle se place alors derrière moi debout pendant que je suis toujours assis sur le canapé et commence à descendre sa main le long de mon torse, effleurant ma peau.

Oh putain la folle, bien sûr que je me laisse faire. Elle passe alors par dessus le canapé pour se poser à côté de moi avant de me chuchoter à l'oreille « t'aimes ça hein pervers ». Elle me rend fou. Elle s'approche de plus en plus vers la serviette et s'arrête brusquement : « la séance et finie, je te laisse » lance t-elle avant de sortir rapidement de mon appart pour rentrer chez elle. Je n'aurais jamais parié que ça aille aussi vite. Cette fille a soif de séduction et même de sexe.

J'effectue un rictus narquois, me frotte le nez après avoir reniflé avant de me lever et de la suivre. Il n'y a personne à cette heure ci, je peux sortir comme ça sans problème. Sa porte d'entrée se ferme, mais pas à clés : elle s'attend à ce que je revienne.

Je rentre alors directement et la cherche. Je connais déjà sa maison, ça va être plus facile. Elle a vraiment bien aménagé son appartement, on voit qu'elle a les moyens de se le permettre. Salon ? Pas là. Cuisine ? Non plus. Balcon ? Non. Je me dirige alors vers sa chambre, qui me parait vide. Elle n'est pas là. Je m'avance alors pour voir si elle n'est pas cachée et l'appelle. Pas de réponse. Je m'apprête à me retourner lorsque un foulard se place autour de mon coup sans me faire mal, on voit que le geste est maîtrisé, et on me traine vers le salon. Evidemment, je me laisse faire.

J'atterris alors sur le canapé, qui est très grand face à la personne qui m'a trainé, qui n'est autre qu'Amélia bien sûr. Elle me chuchote alors à l'autre oreille « on dirait que t'en veux encore pervers ». Les choses ont vraiment pris une tournure différente de ce que j'imaginais, je ne la voyais absolument pas comme ça avant sa réaction face à son aggression. Je redécouvre cette femme, pour de vrai cette fois.

Elle s'est mise à serrer de plus en plus le foulard autour de mon coup : « maintenant tu vas me dire si tout ce que tu m'as dit est vrai, sinon d'ici 1min30 tu seras mort pervers ». Elle me tenait de sorte à ce que je ne puisse riposter, mais elle ignorait qu'évidemment je pouvais me défaire de ses liens. Le problème : je n'en avais aucune envie. Je voulais voir jusqu'où elle pouvait aller. Elle s'y connaissait vraiment bien n'empêche : pas besoin de force mais de technique.
- Tu sais tout princesse, je ne t'ai pas menti
- Tu m'as dit qu'il y a avait des choses que tu me cachais, détaille.
- Ah ça c'est privé chérie, si tu veux les découvrir épouse moi. Pourquoi j'ai dit ça moi ?!

Elle serra beaucoup plus fort le foulard avant de me lâcher brutalement.
- Jamais je t'épouserai pervers ! Heureusement, ce n'était absolument pas ce que je voulais.
- Alors tu ne découvriras jamais rien de moi princesse.
- J'suis pas ta princesse, redis ça encore une fois et je te jure que je te castre.
- T'es sure que tu veux jurer ? Tu vas changer d'avis dans exactement 30 secondes, quand je serai sur toi chérie.
- Comment un homme peut être si sûr de lui et prétentieux ?!
- Il te reste 20 secondes...
- Sors...s'il te plaît dit-elle là mine dévastée.

Elle ne voulait pas que je sorte de son appartement. C'était évident.
- Très bien, lui dis-je avant de me diriger vers la sortie, toujours en serviette.

Je m'apprête à ouvrir la porte pour sortir, je la regarde une dernière fois, elle ne semble pas préoccupée, elle s'est mise sur son téléphone

- Il te reste 12 secondes...lui lançai-je afin de l'énerver encore plus.
- Ça doit être ça
- Comme tu voudras.

J'enclenche la serrure de la porte lorsque la jeune femme me lance un « attends ! » . Je me retourne avant de lui demander : « Tu as changé d'avis princesse ? »
- Juste un coup d'un soir après tu me laches.
- Ah donc je suis le premier venu premier servi ?
- Tu discutes ? Tu peux toujours ouvrir la porte et te barrer.
- Tu m'énerves déjà Amélia Cooper. Merde. Comment je suis censé connaître son nom de famille ?! Je suis bête bordel ! Heureusement, elle ne relève pas.

Putain ça fait une éternité que je rêve de ce moment. Dès la première nuit de notre échange, c'est fou ! Je veux lui montrer la douceur que je peux apporter, qu'elle me donne toute sa confiance pour au final l'anéantir cette salope.

Elle sortira de ma tête lorsque je l'aurais complètement détruite, j'en suis certain. Car depuis que je l'ai en tête, toutes mes putes ne me satisfont plus, et je suis obligé de penser à elle pour espérer avoir un résultat à mes séances, ce n'est même pas convaincant.

Depuis, j'ai du en tuer plus de cinq qui ne me faisaient aucun effet, tellement la rage de penser à Amélia me ronge. Il est tant que j'en finisse.

- Aucune femme ne me résiste, je t'avais prévenu.
- Pervers. J'en ai juste besoin ce soir, te crois pas supérieur, j'aurai déjà oublié ton nom demain. Pas si sûr que ça princesse.

Je m'approche alors d'elle et lui donne un premier baiser bref avant de l'embrasser langoureusement. Je n'embrasse personne habituellement, personne n'a le droit de poser ses lèvres sur mes putains de lèvres à moi, sous peine de mort. Pourquoi je fais ça ?! Elle le fait si bien. Je fais en sorte de faire des mouvements pleins de douceurs, même si ça ne me ressemble pas.

Elle effleure alors mon torse et descend de plus en plus bas, jusqu'à touché ma partie intime à travers ma serviette.
- Je te fais tant d'effets que ça ?
- Si tu savais princesse...lui répondis-je en lui remettant les cheveux en arrière.

Elle se relève donc et je la porte jusqu'à son canapé. Elle s'empresse d'enlever son haut et je m'occupe du bas. Elle est si belle, mieux que dans mes rêves. Je me place alors sur elle et m'occupe d'elle comme une princesse. Il fallait que je sois très tendre pour qu'elle s'attache à moi. Elle va me rendre dingue. C'est clairement et de loin le meilleur coup de ma vie. 8 mois que je n'attends que ça, que j'en ai rêvé. 

Une fois nos affaires clôturées, nous nous écroulons sur son canapé, elle remet ses sous vêtements avant de se diriger vers sa chambre et de me dire « T'as eu ce que tu voulais tu peux partir ».

Je lui réponds alors « Tu peux toujours rêver, je vais passer la nuit avec toi que ça te plaise ou non chérie. » Je comptais m'échapper dès le lever du soleil, mais je voulais passer la nuit avec elle.

Le dernier moment de douceur qu'elle va connaître avec moi, oh si elle savait cette pétasse. Je l'ai pas mise dans mon pieux -son canapé- dès « la première nuit » pour rien.
- Peu importe, en tout cas je vais me coucher, à jamais ! me répondit-elle. Elle me fait si confiance, pour dormir et me laisser dans son appartement comme ça ?! Je crois surtout qu'elle est suffisamment riche pour se repayer n'importe quoi que je peux lui voler, tout comme moi je pourrais le faire.

Je la rejoins donc dans sa chambre, elle est déjà couchée et en train de s'assoupir. Je me colle alors à elle et lui lance un « bonne nuit princesse ».

- Demain, quand je me réveille je veux que tu sois parti, on n'est pas en couple et on se doit rien.

Rassure toi princesse, c'est ce que je comptais faire. Je ne réponds rien et m'endors à mon tour, à ses côtés.

How you make me feel [dark romance]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant