CHAPITRE 4 : Andrea

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Andrea :

Par où commencer ? Je suis Andrea Lombardi Giordano De Luca. Je possède la double-nationalité franco-italienne. Bon, je ne vais pas y aller par 4 chemins, je suis un homme mafieux, tout comme l'était mon père, avant lui mon grand-père et je vais pas vous faire toute mon arbre généalogique non plus.

Pour rentrer dans le vif du sujet, ça fait quelques mois que je suis obsédé, pour comprendre, il faut remonter à quelques mois auparavant...


































Tout a commencé il y a 8 mois, lorsque je commençais à monter mon business petit à petit et que je me séparais de l'héritage familial. Ce jour-là, je m'apprêtais à tuer un homme, ce que j'effectue souvent lorsque l'on essaye de se mettre sur mon chemin surtout. Il me semble que celui-ci était un journaliste qui en savait un peu trop et voulait me faire couler. Bref, ce n'est pas le sujet. J'étais donc dans ma voiture et j'attendais l'homme en bas de son lieu de travail. Lorsque je le vis s'éloigner des bâtiments, je sortis de ma voiture et partais à sa poursuite.

Mais, sur le chemin, je bousculai une jeune femme, étant pressé. Je suis un homme imposant, qui a une allure qui terrorise les femmes qui restent inclinées lorsqu'elle croise mon regard, qui est froid et profond, seulement, celle-là réagit différemment : ne me regardant pas, concentrée sur la musique qu'elle écoutait avec ses écouteurs, elle me dit :
"Mon Dieu il manquait plus qu'un pauvre type se pose à travers mon chemin et me bouscule là sérieux".

Elle me jeta alors un regard noir avant de partir. Elle m'avait donc bien vu. Elle devait avoir appris une mauvaise nouvelle, car elle était énervée. A ce moment là, j'avais limite envie de la rattraper et de lui demander pardon. Elle m'a fait me sentir mal pour elle, alors qu'habituellement j'aurais envoyé chier la fille qui a osé se poser sur mon chemin. Je suis resté planté au sol, la regardant partir. J'en avais oublié mon homme, qui s'en ai sortit cette fois-ci.

***

22h00. Je pénétrais dans mon domaine après une bonne journée de travail. Durant les dernières heures, je n'avais malheureusement fait que penser à elle. Oui, à cette fille qui m'avait bousculé. Elle était si jolie après réflexion. Des cheveux soyeux d'un châtain clair, de beaux yeux noisette, des lèvres pulpeuses rosées, des sourcils parfaitement épilés, une taille fine mais parfaite, des formes...et une voix si douce malgré sa colère. Elle est tout ce que je recherche chez une femme.

Mais non, ce n'était pas moi ça, j'étais un joueur moi, je changeais de conquête chaque jour. Il fallait que je l'oublie. Ma principale conquête était Giulia, qui vivait chez moi pour subvenir à mes besoins : bon je vais pas tourner autour du pot, c'est une de mes putes. Je garais donc ma voiture dans l'allée et m'empressais de rentrer dans ma maison.

J'appelai alors Giulia, qui m'accueillis avec un baiser. J'enlevais alors mes vêtements et les siens rapidement. Je me devais d'oublier cette fille, j'en ai pleins d'autres à mes pieds, c'est pas pour me concentrer sur elle. Surtout qu'elle s'en fou de moi, je vais pas lui courir après merde.

Je portai alors Giulia sur le canapé. Une fois assise, j'enlevai alors mon boxer et la laissa faire son taff avec sa langue. Quelques minutes après, je m'assis alors à mon tour et la fit monter sur moi. Je finis par l'allonger sur le canapé et je me défoulai sauvagement sur elle.

Elle n'avait pas vraiment l'air d'apprécier, elle semblait un peu apeurée. Je m'en foutais. Elle profite de moi et de mon argent, c'est pas pour rien. Malgré moi, je n'arrêtais pas de repasser le scénario de ma bousculade avec cette mystérieuse inconnue rencontrée plus tôt dans la journée. Une fois venu, je me rhabillais et partis dans ma chambre sans dire un mot, laissant Giulia sur le canapé.

Je décidai alors qu'il fallait que j'en sache plus sur cette femme, sinon je n'allais pas m'en sortir.

How you make me feel [dark romance]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant