C'est nous, ça a toujours été nous...

Chapitre 16

-C'est à qui le 4x4 devant ? Dit Noah en passant la porte.

-J'ai changée de voiture. Dit Chloé subitement.

-Toi ? Avec ton salaire de libraire ? Répondit-il.

-Oui, moi, avec mon salaire de libraire. Répondit-elle, un sourire aux lèvres.

-Louisa, ta copine m'énerve. Dit-il en me regardant.

-Louisa, la tapette qui te sert de copain commence à me casser les couilles.

-Tu n'as pas de couille Chloé, arrête avec tes expressions à deux balles.

-Arrête de faire ton comportement d'homme virile, plutôt mal fait d'ailleurs, ou sinon toi non plus t'en auras pas, des couilles.

-Bon vous avez fini vous deux ? Dis-je subitement. Vous êtes deux gamins.

-Tu entends ce qu'elle dit ? Tu devrais arrêter avant que je m'énerve.

-Et qu'est-ce que tu vas faire ? Me toucher sans mon consentement comme tu le fais à Louisa ? Me frapper ? M'insulter ? Ose me toucher et je te jure de te le faire regretter, tu ne me fais pas peur Noah.

-Tu devrais avoir peur, Chloé.

-J'ai la gueule de quelqu'un qui a peur d'un homme ? Dit-elle en s'approchant de lui. Et encore moins quand ils sont dans ton genre.

-J'ai dit stop. Dis-je. Chloé va ranger la partie new romance avant que la boutique ouvre, c'était le bordel.

-Tu veux de l'aide pour soulever les livres ? C'est pas avec tes petits bras que tu vas en porter ? Dit Noah en rigolant.

-Tu veux de l'aide pour t'occuper de ta femme ? C'est pas avec ta petite bite qu'elle va avoir un orgasme, espèce d'enfoiré de sexiste.

-Je vais lui-

-Noah. Dis-je en lui attrapant le poignet. Tu restes avec moi, et toi Chloé, va t'occuper du rayon new romance, je te l'ai demandée.

Chloé me lança un regard noir et partit en direction du rayon. Mais ce n'était pas la seule à me lancer un regard noir, il y avait Noah aussi. Et juste ce regard, suffisait à me faire comprendre que j'allais passer un mauvais quart d'heure.

-Je ne suis pas responsable de ses paroles, alors ne me regarde pas comme ça.

-Mais tu es sa responsable, alors je veux que tu la vires.

-Il en est hors de question !

-Je te demande pardon ? Dit-il en m'attrapant le bras.

-Tu es sur mon lieu de travail. Dans ma, librairie. Je suis la patronne, je fais ce que je veux. Alors si je veux garder Chloé je la garde ! Tu diriges peut-être dans notre vie privée, mais ici tu n'as rien à dire. M'énervais-je.

-Ne me parle plus jamais comme ça Louisa.

-Et qu'est-ce que tu vas faire ?

-Des choses plus horrible que tu ne peux l'imaginer.

-Me violer ? Ah non ça, tu le fais déjà. Riais-je faussement. Sors d'ici.

-Je te tuerais.

-Pardon ?

-J'ai dis que je te tuerais. Dit-il en resserrant sa poigne.

-Tu ne ferais pas ça.

-Je t'ai toujours dit que tu étais à moi.

-Je ne vois pas le rapport.

-Depuis que tu as revu cette salope, tu prends la confiance, tu résistes, tu réponds. Je te sens m'échapper, et ça il en est hors de question. Alors si la seule option pour que je te garde avec moi est de te tuer, je le ferais.

-Tu ne ferais jamais ça Noah, tu n'en es pas capable, tu n'es pas un meurtrier. Bégayais-je.

-Ne me force pas à te montrer ce dont je suis réellement capable Louisa, tu devrais arrêter de me sous-estimé avant que je ne perde trop mon calme.

-Noah...

-Arrête. Dit-il en me jetant contre la porte. Ne me supplie pas pour essayer de m'attendrir.

Et sans que je ne comprenne quoi que ce soit, Noah se retrouvait à 2 mètres de moi. Lorsque je tourna ma tête, je remarqua Chloé.

Ses yeux était d'un regard rempli de rage, elle était rouge.

-Ne t'avise plus de la toucher, et encore moins quand je suis là. Dit-elle en s'approchant de lui. C'est une femme, ta conjointe, tu lui dois le respect espèce d'enfoiré. Alors maintenant tu te casses.

-Louisa. Dit Noah en me fixant. Je te jure que tu payeras pour son comportement, et crois-moi que tu n'as pas hâte d'être à ce soir. Dit-il avant de partir.

Chloé se tourna vers moi, elle me fixait, cherchant le moindre signe de ma part.

Mais j'en avais juste marre, il fallait que je parte, que je prenne l'air. Alors je me dirigea moi aussi, vers la porte.

-Où est-ce que tu vas ? Dit Chloé.

Je m'arrêta, mais ne me retourna pas, sachant que je craquerais.

-Je dois juste, m'évader.

-Tu reviendras ? Je ne dois pas m'inquiéter ? Dit-elle, la voix tremblante. Même si je m'inquiète toujours...

-Tu ne dois pas. Dis-je en poussant la porte.