Chapitre 36

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Point de vue de Chloé :

1 semaine, 1 putain de semaine que Louisa était dans son coma. Et son état de s'améliorait pas, pas du tout.

-Mademoiselle ? Dit la cheffe de la cardio en entrant.

-Docteur Yang ?

-Il faut que l'on parle.

-Je vous écoute ? Dis-je en déviant mon regard de Louisa pour la regarder.

-L'état de Louisa ne s'améliore pas... Il faut penser à la débrancher.

-Je ne peux pas autoriser ça.

-Justement, son père est encore en vie, mais il est au Mexique.

-Qu'il y reste, ça fait 13 ans qu'il n'a pas vu Louisa, il est hors de question que cet enfoiré décide si elle doit vivre ou non.

-Cela ne change rien au fait que si elle ne se réveille pas dans les jours à venir, il faudra la débrancher.

-D'accord...

-Je vous laisse. Dit Yang avant de sortir.

Je pris directement mon téléphone.

Moi à Scarlett :

Il faut qu'on parle de Louisa, et vite.

Scarlett à moi :

Qu'est-ce qu'il se passe, elle est réveillée ?

Moi à Scarlett :

Ils veulent la débrancher.

Scarlett à moi :

Il en est hors de question, s'ils font quoi que ce soit, j'appellerais mes avocats.

Moi à Scarlett :

Ce n'est pas de tes avocats à la con qu'on a besoin, c'est de toi. Je pense sincèrement que si tu venais, ça aiderait Louisa.

Scarlett à moi :

Je t'ai déjà dit que c'était non Chloé. Arrête de jouer sur les cordes sensibles, je ne suis pas médecin, je ne peux absolument rien faire.

Moi à Scarlett :

Une semaine qu'elle n'a pas bouger, tu dois venir. Si elle part, tu le regretteras.

Scarlett à moi :

Il faut que je te laisse, bonne journée, et envoie-moi un message demain.

Moi à Scarlett :

Tu devrais penser à arrêter de fuir Scarlett.

Scarlett à moi :

C'est pour la bonne cause.

Moi à Scarlett :

La bonne cause ? C'est pour que ton renouvellement de voeux ne soit pas impacté par ton amour pour Louisa ?

Scarlett à moi :

Arrête de me le reprocher alors que tu t'envoies en l'air avec Lou.

Moi à Scarlett :

Qu'est-ce que tu racontes ? Tu es la seule femme avec qui Lou s'est envoyée en l'air Scarlett.

Scarlett à moi :

Rectifie ça tout de suite.

Moi à Scarlett :

?

Scarlett à moi :

On est pas des animaux, je ne me suis jamais envoyée en l'air avec Lou. Nous faisions l'amour.

Moi à Scarlett :

Bref, je n'ai eu aucun rapport avec Louisa. Elle est vulnérable, et amoureuse d'une femme qui fait n'importe quoi. Je ne suis pas une chienne comme tu peux le penser, je ne suis pas cette femme là.

Scarlett à moi :

Comme tu le dis, elle est amoureuse de moi.

Moi à Scarlett :

Et tu es amoureuse d'elle.

Scarlett à moi :

Je ne dirais pas le contraire.

Moi à Scarlett :

Tu devrais vraiment songer à divorcer, avant que cette histoire te ronge.

Scarlett à moi :

Tu t'inquiète pour moi ?

Moi à Scarlett :

Non mais ta tristesse fait celle de Louisa. Je suis inquiète pour elle.

Scarlett à moi :

Elle retombera amoureuse.

Moi à Scarlett :

Même avec une amnésie elle retomberait amoureuse de toi.

Scarlett à moi :

N'importe quoi.

Moi à Scarlett :

Tu es celle que son coeur à choisi, il y a 23 ans, je ne pense pas qu'une amnésie suffirait à effacer ses sentiments. Même morte, ses sentiments pour toi seront toujours là.

Scarlett à moi :

Ne parle pas d'une possible mort.

Moi à Scarlett :

Je lui ai remis le collier que tu lui as offert à tes 16 ans.

Scarlett à moi :

Je me suis fais tatouée.

Moi à Scarlett :

Et ? C'est quoi ce changement de sujet à la con ?

Scarlett à moi :

Je ne change pas de sujet. Elle m'a dit qu'elle trouvait ça pas juste qu'elle porte le symbole de notre amour, alors que moi, je portais mon alliance. Alors je me suis fais tatouée un banc sur la cheville, avec un thermomètre à côté.

Moi à Scarlett :

Tu es raide dingue d'elle.

Scarlett à moi :

Oui. Mais je suis terrifiée. Dit lui que je l'aime, ce sera déjà ça. Je t'envoie un message demain, bonne après-midi.

Je déposa mon téléphone sur ma cuisse, et je regardais Louisa. Malgré les hématomes, les opérations, les cicatrices, elle restait sublime.

-Scarlett est raide dingue de toi, tu devrais te réveiller pour l'aider à ne plus avoir peur. Dis-je en posant ma main sur sa joue.

C'est nous, ça a toujours été nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant