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J'étais dans l'équipe de Zinedine Zidane ou bien Zidane ou bien Zizou ou bien coach je sais même pas comment l'appeler... On devait être une bonne quinzaine, j'arrivais a reconnaître certains humoristes que je trouvais très très drôle, une actrice qui me disait quelque chose mais le reste vraiment je n'avais aucune idée de qui ils pouvaient bien être. Toute l'équipe s'était regroupé et assise dans le vestiaire. Mon Dieu mais qu'est ce que je fais ici ? Me demandais je, anxieuse.

-" Bonjour tout le monde, moi c'est Zinedine Zidane "

Tout le monde se mit à rigoler, et pour cause qui peut ignorer qui est cet homme ou plutôt ce grand homme, héros timide de toute une population.

-" Ca fait plaisir de voir que vous êtes tous en forme. Alors voilà, c'est moi qui vais essayer de vous, ou plutôt nous amener à bon port. J'aime bien cette métaphore parce que ça me permet de vous montrer qu'on est en quelque sorte dans le même bateau, tous ensemble, et que chacun d'entre nous et indispensable au bien du déroulement de la croisière si je puis dire. Je veux que vous donniez tous et toutes vôtre maximum et tout ira bien que l'on perde ou que l'on gagne même si je vous avouerai préférer gagner vu qu'on a parié Henri et moi" dit-il souriant .

Il venait de détendre l'atmosphère grâce à ces quelques mots. C'est bizarre dans son discours il était à la fois et timide et convainquant. Il avait quelque chose de grand qui s'échappait de lui, je dirais une prestance ou bien une aura quelque chose d'extraordinaire en tout cas, cela forçait au respect. Plus on l'écoutait ou plutôt plus je l'écoutais plus je croyais en mes capacités de footballeuse même si je savais que la réalité allait bien vite me rattraper même très très vite. Le coach je crois, on va l'appeler comme ça, nous avait laissé 5 minutes pour nous changer et pour ainsi voir nos "talents de footballeurs " comme il l'avait dit lors de cette session d'entraînement.
Ce qu'il appelait l'échauffement et moi le calvaire s'était enfin terminé, c'est fou comme je déteste le sport...

-" Papa t'as oublié de désigner les deux capitaines ? "

Hé vous avez entendu ça ?! Moi je me tue à chercher comment l'appeler alors que lui sans pression dans le plus grand des calmes il l'appelle "papa".
En plus ça à fait l'effet d'une bombe ce qu'il a dit parce que y en a pas mal qui sont surpris, d'ailleurs y a même un garçon qui a porté ses mains à son visage avec un air bizarre... je sais réellement pas comment le décrire... Désespéré je crois que c'est ce qui s'en rapproche le plus.

-" Ah oui Lucas t'as bien fais de le dire. On a décidé que les deux capitaines seront les deux plus jeunes du groupe, et par la même occasion vu que vous avez l'air un peu surpris je vous présente mes fils Lucas qui sera mon assistant - rigola t il - et Enzo qui lui joue avec vous - montra t il du doigt - "

Le jeune homme qu'il désignait était au fond du groupe. Lui aussi se cachait sans doute, d'ailleurs c'est lui qui avait l'air désespéré il y a encore trente secondes et là il a l'air vraiment mal à l'aise il a même levé sa main au ciel comme pour nous saluer mais toujours l'air embarrassé.

-" Donc les deux capitaines sont Enzo et Zara " déclara le coach

Hein ? J'ai cru rêver, j'ai à un moment cru qu'on m'avait désigné olalalala cette blague. J'ai failli rire !

-" Zara? A ben voilà je te cherchais. T'es capitaine " dit Zidane
-" Merci coach ! "

Tout le monde se mit à rire, tout le monde sauf moi... De toute les conneries que je pouvais bien dire, celle là était la plus belle. Je me désespérais moi même, pourquoi j'ai étais débile et pas dis " non merci " ou bien " non sans façon ça ira" . J'avais envie de me cacher dans une grotte. Tout le monde me regardait et me fixait l'air amusé, je me sens tellement mais tellement gênée. C'est plus un calvaire mais un cauchemar pour moi. Je vous en supplie réveillez moi!
Zara tu vas te lever et te bouger les fesses pour annuler cette mascarade parce que sinon t'es clairement foutu!

Le coach nous avait donné un premier exercice à faire, j'avais attendu le bon moment pour m'éclipser et aller lui parler. Mais le temps que j'arrive il s'était évaporé. Je frappais à la porte des vestiaires pour voir s'il y était mais malheureusement il n'y avait personne. Je me retournais et tombais nez à nez avec l'assistant Lucas.

-" Tu cherches quelqu'un "
-" Hum oui, ben justement je cherche ..."
-" Le coach ! " rigola t il
-" Exact monsieur l'assistant " lui dis je en le narguant.
-" Il est au téléphone, tu veux que je lui dise quelque chose ? "
-" En fait c'est à propos de cette ridicule histoire de capitaine, je décline l'offre "

Il se mit à rigoler comme un enfant dans le corps d'un beau jeune homme bien formé pour son jeune âge.

-" Tu peux pas décliner l'offre comme tu dis c'est impossible "
-" Pourquoi c'est impossible ? " m'exclamais je
-" Tout simplement parce que c'est la règle ma jolie " me dit il d'un ton charmeur.
-" Ma jolie ? Attends je crois pas que t'as compris, le foot et moi ça fais genre 123244 milles, imagine toi le pire joueur de foot que t'es jamais vu, maintenant multiplies son niveau par -75000 et là tu t'approchera plus ou moins de mon niveau ! Si je suis capitaine vous serez la risée de toutes les équipes de foot crois moi je n'exagère absolument pas ! "
-" Mais non t'inquiète ma caille " me dit il tout en mettant son bras droit autour de mon épaule pendant que nous sortions au terrain.
-" Tu devrais sérieusement arrêtez avec tes surnoms
- tout en lui enlevant sont bras - je veux pas qu'on crois que je fais du détournement de mineurs" lui criais en rigolant pendant que je courrais pour continuer l'exercice.

Il avait l'air amusé par ce que je lui avais dis. Il me souris tout en déplaçant la tête légèrement de gauche à droite.

Il sera donc impossible pour moi de changer ce foutu truc de capitaine qui me rend très mal à l'aise...

Son angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant