-One shot-

-Que de souvenirs-

-Ce one shot contient du spoil des scans.

Un long silence, voilà tout se qui me restais de cette journée.
Nous étions le 10 mai, le jours de l'anniversaire de Draken, le frère de cœur de mon petit amis. Ses deux là étaient inséparable, ils s'étaient connus durant un soir d'été devant un mur délabré. Les deux se complétaient et avaient besoin de l'autre pour mieux avancer. Malgré tout, cette amitié dite infini fut tragiquement brisée par la mort de l'un qui entraîna le désespoir de l'autre. La mort de Draken remplit Mitsuya de tristesse, se dernier refusais de me voir et restais enfermé chez lui, dégoûté de la vie ou tout autre fantaisie.
Son état me brisais le cœur, j'étais impuissante face à se drame, il repoussait tout le monde, même ses propres sœurs. Je lui écrivais donc des lettres régulièrement, n'attendant pas de réponse de sa part mais espérant juste le faire un peut sourire. Dans ma dernière lettre je lui avais proposé de sortir en ville le soir du 10 mai, histoire de le soutenir et de lui changer les idées. A mon plus grand étonnement, se dernier avait accepté ma proposition se qui m'emplît d'une joie intense, je pourrais enfin le revoir et le serrer dans mes bras. Cet homme étais tout pour moi, il m'avait toujours soutenu et remonter le morale, je voulais lui rendre l'appareil. Je décidai donc de tout préparer pour qu'il puisse vivre une journée mémorable!
Je réserva donc un restaurant me coûtant toute mes économies, c'était son rêve de manger là bas, cet endroit était assez réputer et avais accueilli de grande personnalité. Toute plus connu les unes que les autres. Je savais que sa allais lui faire plaisir.
15 heures, je commença a me préparer efficacement, je pris une douche, me coiffa les cheveux en chinions décoiffé. Je pris une robe confectionnée par les mains habiles de mon copain et me maquillai légèrement.
16 heures , tout me semblait près, je mis donc des talons et me dirigeai dehors partant chercher des chocolats pour Mitsuya, ses préférés. Sur le chemin je passa devant un parc où l'on se rendais régulièrement entre amoureux, régulièrement Mitsuya me poussait sur la balançoire en me taquinant sur différentes choses. Un des ses jours ensoleillés, j'étais tomber car je courrais pour échapper à mon copain, après ça, se dernier avait paniqué et m'avait porter jusqu'à chez lui pour me soigner. Il avait été au petit soin avec moi toute la journée après cela. Repenser à se souvenir me fit doucement sourire, Mitsuya était vraiment l'homme parfait.
17 heures, je me trouvais devant sa maison, le ciel était devenu grisâtre et quelques gouttes tombait. J'adorais la pluie, c'était si calme et reposant. Je toquai à sa porte mais en vint, personne ne m'ouvris. Je décidai donc de prendre les clefs qu'il m'avais donner. Je déverrouillai la porte et pénétrai dans la maison plongée dans la pénombre. C'était calme, très calme, je me déchaussais pour rentrer et allumai la lumière. Un vase contenais des fleurs fanés, fleurs que je lui avais offerte il y a déjà 3 semaines. L'idée qu'il les ait gardés malgré le temp me rendis encore plus heureuse. Je montai donc vers l'étage discrètement impatiente de le voir. Toute la maison était dans le noir à l'exception de sa chambre. Je soufflai un coup histoire de me calmer un coup et ouvris la porte en un claquement.

-MITSUYA! C'est moi! Dis-je en ouvrant doucement les yeux. Mitsuya?...

Mon regard se posa sur son lit, se dernier y étais allongé et semblait dormir paisiblement. Je me rapprochai de lui délicatement, une boule au ventre. Se mauvais pressentiment commençant à faire surface. Son visage étais pâle avec de grande cernes autour de ses yeux, une barbes avais poussé. Mitsuya semblait différent, beaucoup plus maigre, ses joues étant creuser, il était habillé si simplement avec des vêtements usé. Cela ne lui ressemblait pas, son état était bien pire que je ne l'imaginais. Sur sa table de nuit je remarquai la pile de lettre que je lui avais envoyé accompagné d'une boîte de médicament vide. Ma boule au ventre s'accentuai. Je commençai a l'appeler en le secouant doucement pour le réveiller.
Rien.
Aucune réponse.
Prise de panique mes secousses s'accentuèrent, je l'appelais de plus en plus fort.
Toujours rien.
Je pris alors son visage et l'embrassa.
Rien.
Je remarquai qu'il tenais un doudou et une lettre. Le doudou était un des multiples cadeaux que je lui avais offert pour son anniversaire, je l'avais fais dans un vêtement troué, il n'était pas parfais mais c'était mon premier. Je tentai de le prendre mais en touchant sa main je la trouvai anormalement froide. Sa n'allais pas, quelque chose n'allais pas...
Et si...
Non! Impossible, il aurais pas fais sa!
Je posai ma main sur son cou pour prendre son pou, mes mains tremblaient et ma respiration étais saccadée. Mes yeux commencèrent à s'humidifier de plus en plus.
Rien...
Rien.
Ses mots me tournaient dans la tête, comment, pourquoi, je rêve, c'est pas possible, pas maintenant, pas aujourd'hui,... Une larme, puis deux, puis trois, puis des torrents... Je devais rêvé. Pas mon Mitsuya!

-Je... je refuse, tu m'aurais pas fais sa,... hein mon cœur?... murmurais je entre des sanglots.

Je tenais sa main, effondrer sur le lit à déverser toutes les larmes de mon corps. Comment cela a put se produire, pourquoi moi!...
Je me haïssais, j'étais stupide, pourquoi je n'étais pas arriver plus tôt?! Pourquoi je ne l'ai pas plus retenu?! Pourquoi?! pourquoi?... Tout me semblais si logique à présent, le ciel pleurais déjà à mon arrivée, tout étais si sombre, les fleurs fanées,... Tout m'indiquais une catastrophe. Et moi je me permettais d'être si heureuse? Quelle naïve je suis!
Je décidai de prendre la lettre dans son autre main, quitte à pleurer autant continuer. Sa main était si froide et ses bras si abîmés, quelles souffrances c'était t'il déjà infligé?

Salut mon cœur,
Je suis désolé... Je sais, je ne suis qu'un lâche. Tu n'y es pour rien et tu as dus subir mes caprices.
J'ai lu toutes tes lettres! Merci beaucoup, tu es toujours aussi parfaite et attentionné, je sais pourquoi je t'ai choisi. Tu es un peut mon ange à moi. Sache que j'ai souris devant tes lettres, j'ai aussi pleuré, mais se n'est pas vraiment étonnant, comme tu me l'avais dit les hommes aussi peuvent pleurer.
Je t'aime et je t'aimerais toujours sache le. Tu vas me manquer mais je ne pouvais plus rester, je vous ait tous blessés, toi, mes petites sœurs, hakai, takemichi,... Je suis sûr que tu avais prévu des trucs super à faire se soir, je ne douterai jamais de toi là dessus, mais j'ai du pourrir ta journée... Je suis tellement désolé... Toi qui devais être si contente à l'idée qu'on se vois, j'espère au moins que se n'est pas toi qui m'a retrouvé en première, je ne veut pas que tu finisses comme moi... J'avais aussi très envie de te revoir mais j'avais pas le courage d'affronter la réalité. Pas aujourd'hui, pas après tout sa...
Trouve toi quelqu'un d'autre, il y a plein de personnes super sur cette planète, beaucoup mieux que moi. Une personne qui t'emmènerais aux Caraïbes car c'est ton rêve. Quelqu'un qui te ferra constamment passé en priorité sur tout le reste. Quelqu'un fais pour toi, pas un type faible qui en fini dès qu'il a un problème. Pas un lâche quoi, pas moi. Quand on y repense tu as toujours été là pour moi même lorsque je te repoussais, alors que moi je t'ai abandonné. Je m'en veut tellement, je ne suis pas fais pour toi. On aura vécu de si beau moment ensemble, tu te rappelles de la fois où je t'ai appris à coudre et que tu m'as offert se doudou. Je l'ai toujours garder, je dormais même avec! Où cette fois où tu avais fêté Noël avec ma famille, tout le monde t'avais adoré, même mon grand père! Tu es tellement incroyable c'est normal. Juste ton sourire m'illumine mes journées, tu es rayonnante! Actuellement je suis entrain de sourire comme un débile en repensant à nos souvenirs ensemble. Tu es bien la seule à avoir put me faire sourire ses derniers temps.
Brefs oublie pas que je t'aime, même si je suis plus physiquement là mon âme veille sur toi. Tu resteras toujours la seule pour moi, la pépite d'or, la première part du gâteau, l'étoile de mes nuits. Je vais arrêter là avec les métaphores c'est assez. Oublie pas que tu es parfaite et que tout es incroyable chez toi.
Je t'aimerais toujours...
Mitsuya <3

Je regardais une nouvelle fois son visage, après tout ses chagrins il paraissais enfin paisible et heureux.
18h45,Je fit tout le protocole, répondit à des questions, donnai des numéros de téléphone, pleurai bien évidemment,... Puis je me redirigeai chez moi, enfin dans l'idée. J'errai dans la ville, cette ville si bruyante et si vide en même temps. Plus rien n'avais de sens. J'étais trempé à cause de la pluie mais cela ne m'importais peut. A quoi bon continuer, je comprend enfin toute la tristesse qu'il a put endurer. J'étais si égoïste, si minable.
Un long silence tragique, voilà tout se qui me restais de cette journée...