GABRIEL
Eric et cinq autres de mes hommes sont partis à la recherche de ses filles. Je leur fais confiance mais j'espère qu'ils reviendront sain et sauf.
Je suis conscient que chaque mission peut s'avérer fatale alors je ne me familiarise jamais avec mes hommes. C'est toujours difficile de perdre quelqu'un de proche.
En ce moment, j'imagine la tête de ce Ricardo lorsqu'il verra que sa petite chasse à l'homme n'a pas très payé aujourd'hui et j'espère que la police fera son job en le foutant derrière les barreaux car c'est tout ce qu'il mérite.
C'était plutôt facile pour nous de les retrouver, un véritable jeu d'enfant. J'ai appris par mes prédécesseurs que tous le monde a un prix, même le plus saint de la terre peut se corrompre, il faut juste savoir combien il vaut.
Certains 10$ et d'autres 100.000$ mais tous le monde a forcément un prix.
Nous avons donc utilisé la même méthode qu'ils ont utilisés contre nous, de ce faite nous connaissons l'endroit où ils retiennent prisonnières les filles.
J'ai hâte de les avoir ici, après je verrai ce que je ferai d'elle. Soit je les relâche comme je l'ai dis ou soit je les retient prisonnières, elles me serviront bien à quelque chose.
Dans le bureau de mon père que j'occupe se trouve son portait accroché au mur. Quelques fois j'ai l'impression qu'il me regarde et qu'il veut me dire quelque chose mais aucun son ne sort de sa bouche. Le portrait est plutôt bien réussi. C'est évident quand même vu le prix l'artiste n'avait pas le droit de se rater et en plus c'était l'ami à mon père.
- Qu'est ce qu'il me manque celui là murmurais je en posant ma main sur son portrait.
Lorsque j'ai appris que mon père avait été assassiné j'ai cru que c'était une mauvaise blague. Mon père avait l'habitude de me faire ce genre de coup afin de voir ma réaction et il se mettait en colère lorsque je paniquais car pour lui j'étais trop mou alors lorsque j'ai appris qu'il était mort pour la je ne sais quelle ième fois j'ai ris aux éclats mais quelque jours plus tard la vérité m'a frappé en plein visage lorsque j'ai vu son corps
- T'avais pas le droit de mourir tu sais ça ? Dis je en fixant ses yeux espérant une réponse
Je dois me faire à l'idée que je ne reverrai plus mon père. Ça n'existe pas ce genre de chose, les dessins ne parlent pas. Je crois que depuis que mon père est mort je suis devenu un peu maboule ( Rire ).
Ce que j'aimais avec mon père, c'etait sa passion pour les voitures, il en avait de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Je ne sais pas exactement le nombre de voiture qu'il avait mais il aimait celle que son père lui avait achetée à ses 18 ans, Une vielle taco, quoi des plus banales mais mon père l'adorait.
Nous avions toujours été une famille respectable car pour masquer ce que nous faisons dans le fond mon père était obligé de faire quelques affaires ça et là, il utilisait alors ces entreprises pour blanchir son argent. Il ne s'est jamais présenté au public, il était le patron fantôme, celui que personne ne voyait, peu de personne connaissait Monsieur Nicolas Orl.
Depuis que nous sommes arrivés dans ce pays le bussiness ne se passe pas comme dans mon pays natale, là-bas c'est plus facile et plus bénéfique puisque tous le monde est accro à la drogue mais malgré cela je ne retournerai jamais là-bas , disons qu'il y'a quelques petits méchants qui veulent la peau de mon père donc la mienne par dessus.
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Le cœur de l'appel
БоевикArchange voit sa vie être chamboulée lorsqu'elle se fait kidnapper. Qui aurait cru qu'un chrétien pourrait vivre ce genre de malheur ? Pas elle en tous cas car elle avait une vie des plus parfaites. Un bon travail, Un bon fiancée, Une bonne famill...