Chapitre 33

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PDV BINTOU

Peu de temps après le départ du médecin, les infirmières m'ont apporté des calmants afin de soulager mes douleurs à la tête et maintenant je vais beaucoup mieux.

Apparemment je pourrai sortir bientôt et je rend grâce à DIEU pour cela.

J'étais entrain de penser à l'endroit où je partirai quand je sortirai de cet hôpital quand deux policiers rentrent dans ma chambre.

- Bonjour, je suis l'agent Louis et lui c'est mon collègue, l'agent Abdon, Dit-il en présentant sa carte professionnelle ainsi que celui de son collègue.

En même temps, je me rappelle que le docteur me l'avait déjà dit. Le stress commence à se faire sentir dans mes gestes.

- B-B- bonjour messieurs, Begayais-je. Qu'est ce que je peux faire pour vous ?

- Nous enquetons sur un réseau de trafic d'organe et de trafic de femme. Vous êtes une victime de monsieur Pablo Joachim, de ce faite nous aimerons avoir plus d'informations sur lui.

Attendez !

Mais ils l'ont arrêté ou quoi ?

C'est quoi cette histoire d'enquête...

Je veux bien collaborer mais si Pablo n'est pas en prison, je risque de me faire tuer.

- Pablo est très dangereux, Commençais-je les mains tremblantes, j'ai peur qu'il me fasse du mal.

- Ne vous en faites pas, vous êtes sous protection, Affirme celui du nom d'Abdon.

Je hoche la tête simplement et il continue.

- Sans passer par quatre chemins, qui était-il pour vous ?

- Nous sommes sortis ensemble quelques temps puis nous avons rompu.

Il hoche la tête pendant que son collègue prend des notes.

- Qu'est ce que vous faisiez alors chez votre ex hier soir ? 

- J'ai été retenu contre mon gré. Je n'ai jamais voulu resté là-bas, malgré mes luttes pour sortir vivante je n'ai jamais réussi jusqu'à ce que je me réveille dans un lit d'hôpital sans connaître les raisons, répondis-je la gorge nouée.

Le souvenir de ces moments horribles passés avec Pablo me rendent sensible. 

J'essuie rapidement une larme qui coule de mes yeux avant que les policiers ne s'en aperçoit .

- Ce sont vos voisins qui ont appelé les pompiers lorsqu'ils ont senti l'odeur du gaz butane provenant de chez Pablo. Les pompiers vous ont trouvé inconsciente et par la suite, vous avez été conduit en urgence à l'hôpital

Dites moi que ce n'est pas vrai. Le père de mon enfant n'a quand même pas essayé de m'assasiner...

Tout ça c'est trop pour moi, je ne peux plus supporter. La douleur au cœur est bien trop réelle. Les larmes n'arrêtent pas de couler sur mon visage alors que mon cœur crit de toute ces forces qu'il le déteste.

Les policiers me tendent des mouchoirs que j'utilise pour essuyer mes larmes. Pablo n'a aucun scrupule.

- Calmez vous, la bonne nouvelle est que vous êtes saine et sauf.

- Vous avez raison, dis-je faiblement

- Je vois que vous êtes enceinte. C'est lui le père ?

- Oui, c'est lui.

Malheureusement

- Ok. Depuis combien de temps êtes vous séparé ?

- Je..je ne sais pas, c'était il y'a longtemps, je n'ai pas calculé.

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