Chapitre 15

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    PDV ARCHANGE

Couchée sur un grand lit et les mains menottés au dos j'inspecte avec effroi, cet endroit qui est contre toute attente pas chez moi.

Devant moi se trouve un grand dressing rempli de costumes de plusieurs couleurs mais dont le noir, le rouge et le blanc sont les plus dominantes. Les couleurs de la chambre sont par contre en blanc et beige suivi des rideaux qui sont exceptionnellement en noir. À côté de moi se trouve un plateau avec ce qui semble être de la nourriture...

Rien ne m'inspire confiance ici.
Qu'est ce que je fais dans cet endroit  ?  Pourquoi suis-je menottée ? Pourquoi mes pieds sont-ils attachés ?  Qu'est ce que je fais dans une chambre qui n'est pas la mienne ? Où est mon téléphone ? ?

Plusieurs questions tournent en boucle dans ma tête auxquelles je ne trouve aucune réponse.

En même temps, j'ai affreusement mal à tête et ajouté à cela le silence de mort qui règne dans cette maison mon mal être ne fait qu'augmenter.

Qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça ? 

Je me rappelle que cela fait plusieurs jours que je suis malade et mon état ne s'est pas amélioré.  J'ai urgemment besoin de voir un médecin. Je fais une fièvre et j'ai très froid mais je n'ai malheureusement pas de couverture pour me réchauffer, juste un débardeur blanc et un pantalon trop grand me recouvrent le corps

Mais la réalité me revient vite lorsque je me rappelle que ce ne sont pas mes vêtements...   

- Qui m'a retiré mes vêtements ? Ai je hurlé de colère

Pris de panique, je crie à l'aide de toutes mes forces. Je ne sais pas où je suis et mon coeur n'arrête pas de tambouriner au fond de ma poitrine m'empêchant de mieux respirer.

J'essaie de retirer ses menottes mais c'est peine perdu, je me fais plus de mal qu'autre chose. 

- Sortez moi d'ici, par pitié !  Criais je pour la enième fois avant que la porte de la chambre ne s'ouvre avec fracas sur un homme grand et musclé.

Lorsque je me rends compte que je ne l'ai jamais vu, je me met à crier à l'aide. 

- Ferme là mademoiselle ! Crit il en me fixant dangereusement

- Q-Q-Qui êtes vous ? begayais je en priant de tout mon cœur qu'il ne me fasse rien.

- Je t'ai demandé de la fermer !

- Laissez moi partir je vous en supplie et je vous jure que je ne dirai rien à la police

- Changez de disque maintenant, on en a marre d'entendre la même chanson alors que lorsqu'on vous relâche vous courrez directement au poste de police.

- N-N-Non,  je ne ferai jamais cela. Je ne suis pas comme ça,  Par pitié laissez moi partir. Le suppliais je terrifiée.

- Je t'ai demandé de la boucler, Rugit il en braquant désormais son fusil sur moi.

Au vue de cet engin, j'avale immédiatement ma salive de travers et tout mon corps se met à trembler comme une feuille

- On ne bavarde plus ? Ricane t-il en s'approchant d'un pas vers moi.

Je ne répond rien me contentant de pleurer en silence mes malheurs. 

- Ici c'est moi le chef bandit, continue t-il en prenant place sur le lit

Immédiatement, je recule ne voulant pas qu'il pose ses sales mains de meurtriers sur moi.

- Pourquoi tu recules ? Voyons, Ne me dit pas que tu as peur de moi... dit il  en traînant une main baladeuse sur le lit qui est le sien je suppose.

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