Chapitre 30

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PDV ARCHANGE

-  Cette robe est la vôtre. Voulez-vous que je vous aide à l’enfiler ? » demande l’une des femmes de ménage, ses yeux remplis de respect mêlé à une certaine nervosité.

Je reste silencieuse, mon regard vacille entre la magnifique robe et la chambre qui m’entoure.

J'ai l'esprit encore embrouillé, ne comprenant pas le sens de tout ça. Il y'a à peine quelques jours qu'il voulait me voir souffrir et aujourd'hui il m'offre une robe.

Tout ça est trop beau pour être vrai. On ne devient pas ami en une seule nuit. Dieu aurait-il touché son cœur ?

- Et vous dites que cette chambre est aussi la mienne ? finis-je par demander, toujours déconcerté.

- Oui, mademoiselle, confirme-t-elle

Je sens une vague de confusion m’envahir.

- Pincez-moi, s’il vous plaît…

Elle cligne des yeux, surprise, et bredouille :

- Q-Quoi ?

Je lui tends mon bras, déterminée.

-  Oui, pincez-moi !

Elle recule légèrement, une expression de panique sur le visage.

-  Mais je n’oserai jamais faire une telle chose. Excusez-moi, mademoiselle, mais monsieur ne me le pardonnera jamais

Un rire amer m’échappe.

-  Pincez-moi afin que je me réveille de ce rêve…

Elle reste figée, ses yeux plongés dans les miens, cherchant à comprendre mon attitude.

Cependant quiconque dans ma situation aurait réagit de la même manière... Tout ça est trop bizarre.

-  Désolée, je ne peux pas faire ça,  murmure-t-elle finalement, la tête baissée.

- Mais qu’est-ce qui se passe ici, et pourquoi tout ceci m’appartient ? 

-  C’est l’ordre de Monsieur Gabriel. Il a demandé à ce qu’on prépare cette chambre spécialement pour vous. 

- Mais Pour-quoi ? M'exclamais-je presqu'en criant.

Lorsque mes yeux croisent le regard perdu de la femme de ménage, un sentiment de culpabilité m'envahit.

- Excusez moi, je n'aurai pas dû vous parler comme ça. Vous n'avez rien avoir dans tout ça.

- Ne vous en faites pas, c'est déjà oublié, Dit-elle avec un sourire sincère

- Quel est votre prénom ? Moi c'est Archange et vous ?

- Je m'appelle Inès et je suis l'une des cuisinières de Monsieur Gabriel

- Ah, excusez moi j'ai pensé que vous étiez une femme de ménage

- Ne vous en faites pas.

- On peut être ami ?

- Vous voulez être ami avec moi ?

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