Guérir de profondes blessures pour une seconde chance

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- Pourquoi étais-je amoureux de lui?
- Parce qu'il t'a tendu la main quand ils t'ont tous tourné le dos.
- Et pourquoi j'ai envie de pleurer à chaque fois que je repense à lui et à... ça?
- Parce que tu étais amoureux de lui.

Kaveh le savait, pourtant. Il n'avait rien oublié. Il se rappelait chaque mot, chaque regard , chaque toucher d'Al Haitham.

Mais il avait besoin qu'on le lui dise, qu'on lui confirme ces sentiments. Parce qu'il avait peur d'un jour les oublier. Il était terrifié à l'idée que ses souvenirs pourraient disparaître.

Il n'en savait rien. Après tout, il était diplômé en architecture, pas en psychologie. Alors, ce qu'il se passait dans son cerveau...

Puis les semaines passèrent. Il faisait de son mieux pour assister Tighnari et Collei et pour ne pas être un fardeau, un peu gêné de squatter sans rien en retour.

- Ça fait parti de la thérapie. Que tu t'en sortes par toi-même, en essayant de te trouver et de comprendre. Et puis tu es en arrêt maladie. N'essaye pas de reconstruire ma maison, tu serais bien aimable.

Tout tristounet, il avait dû renoncer à ses plans parfaitement dessinés et à la place, il partait tôt le matin avec son carnet et son matériel, accompagné du petit chat qui ne l'avait plus quitté, et passait sa journée à dessiner, croquer les paysages de Sumeru. Et il rentrait la tête pleine de rêves, d'inspiration et d'étoiles. Il se faisait engueuler parce qu'il avait jeûné par " ce temps glacial " , mais la fin de l'hiver approchait et Sumeru était une nation aux températures tropicales qui souffrait bien plus de la chaleur que du froid quasi inexistant. Le printemps commençait à se faire attendre par l'architecte qui se languissait de pouvoir dessiner dans de nouveaux tons de couleur, plus rosés.

Alors Kaveh racontait des histoires, des anecdotes qui faisaient beaucoup rire Collei et arrachaient des sourires à Tighnari, mais qui vexaient beaucoup Cyno, victime de son humour pourri. Les deux se lançaient souvent des piques, et le gardien forestier les réprimandaient. Puis, souvent, le soir, il allait sur le toit avec la jeune fille et ils regardaient les constellations. Et la nuit, quand elle faisait des cauchemars, il la réconfortait et ils se blotissaient l'un contre l'autre, le chaton ronronnant doucement à leurs oreilles.

Ils étaient un peu comme comme la famille auquel il n'avait jamais eu droit. Tighnari les couvaient lui et Collei comme une maman poule, tandis que Cyno jouait le papa cool. Et le chat qui s'était révélé être une chatte avait bien grandi. Pour une fois dans sa vie, il goûta à la douceur d'un foyer familial, aussi chaud que le soleil lui-même.

and they were roommates [ kaveh x al haitham ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant