Le plan

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Le ciel était gris et nuageux ce matin-là.

C'était mauvais signe. Pourtant, le cœur gonflé d'espoir de Kaveh suffisait à rassurer Al Haitham, et Nilou, qui faisait les cent pas en attendant l'heure fatidique. Il finit par s'éclipser dans sa chambre pour rejoindre Buer qui dormait sur son lit.

- Et toi, tu dors tranquillement alors que tu ne nous reverras peut être plus ? murmura le blond en la caressant affectueusement.

La minette ouvrit les yeux en se laissant caresser et s'étira en se relevant, pour venir se blottir contre le torse de son maître.

- Est-ce que tu comprends ce que je te dis, Buer ?

S'attendait -il à ce que son chat lui réponde oui ? Peut être. Enfin, les iris verdoyantes étonnamment humaines de la petite féline lui apportèrent sa réponse. Il souffla, las et impatient. Buer lécha affectueusement sa joue, et il ria, avant de remarquer la présence d'Al Haitham à la porte qui regardait la chatte avec une certaine jalousie.

- Pourquoi Buer te lèche la joue ? Tu me trompes avec elle, c'est ça ?
- C'est pas de ma faute si elle est plus gentille et plus intelligente que toi. le taquina Kaveh.

Mais au lieu des piques habituelles, le scribe resta silencieux et ses yeux brillaient d'une étonnante lueur. L'architecte comprit rapidement pourquoi.

- Tu n'as pas à t'en faire, tout va bien se passer. murmura t-il d'une voix étonnamment douce.

Al Haitham s'approcha et s'assit à ses côtés, laissant une Buer outrée se rendormir non loin d'ici.

- Tu es bien trop confiant, et ça me fait peur.
- Je te dis que ça va aller. Je ne vois pas ce qui pourrait rater dans notre plan, honnêtement.

Kaveh n'avait pas tort, mais son inquiétude ne voulait pas disparaître.

Ainsi ce fut dans un soupir que le grisâtre caressa la joue qui avait rosie de son colocataire et que ce dernier se rapprocha de lui. Dans un même mouvement, leurs lèvres vinrent timidement s'effleurer pour instinctivement se coller dans la seconde qui suivit. Baiser d'amour et de douceur, qui étouffait, le temps de leur embrassade, la peur. La crainte dans les doigts serrés de l'un, la plénitude dans l'esprit de l'autre. Le désir et la passion présents dans les cœurs, comme s'ils n'étaient qu'un. Tout va bien, et tout ira bien. C'était ce que voulait dire les mains chaudes de son bien-aimé qui caressaient ses mèches rebelles.

and they were roommates [ kaveh x al haitham ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant