Chapitre 9 : le Seigneur des Anneaux

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J'atterris dans un tente.

- Elentiya !

- Legolas, je suis arrivé le plus vite possible, je dis en essuyant un petite larme.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-il en haussant un sourcil.

- Rien... je commence. Bon... Je te raconterai plus tard, quand tout ça sera fini.

Son regard me transperce mais je ne dis rien de plus. Je ne suis pas prête. Je pose une main sur son épaule et essaye de sourire. Un fois qu'il m'a expliqué la situation, je pars rejoindre Eowyn.

- Elentiya ! Tu es de retour !

- Oui, j'avais promis que je reviendrai pour la bataille finale !

Je la prends dans mes bras.

- Tu vas te battre ?

- Non ! Répond-elle précipitamment.

- Tu sais que tu peux tout me dire.

- En vérité... Les femmes ne doivent pas se battre mais je veux protéger mon peuple. Je veux me battre !

Je la regarde avec un sourire fier. C'est vrai qu'ici, les femmes ne se battent pas. Je devais être la seule à la bataille du gouffre de Helm. Plus tard dans la soirée, j'aperçois Aragorn qui s'éclipse, suivi d'Eowyn. Je n'y prête pas trop d'attention car mes pensées sont sombres. Quand je n'ai rien a faire, Fred apparaît dans mon esprit avec son sourire et ses blagues. Les larmes me montent aux yeux et je surprends le regard inquiet de Legolas. Eowyn revient, les larmes aux yeux elle aussi. Elle s'assoie à côté de moi et tout le monde nous regarde avec incompréhension. Aragorn a dû lui avouer qu'elle espère quelque chose qu'elle ne peut avoir. Je passe un bras autour de ses épaules et la serre contre moi. Mes larmes continuent de couler et je n'arrive plus a les retenir. Nous sommes en compagnie de Legolas, Gimli, Eomer et Aragorn qui vient de revenir. Legolas tape fort du pied.

- T/P, tu vas m'expliquer ce qui ne va pas ? Dit-il.

Je le regarde, les yeux ronds. C'est la première fois qu'il m'appelle comme ça.

- Pourquoi tu m'appelle comme ça ?

- Je préfère t'appeler par ton vrai nom, c'est la vraie toi. Mais n'évite pas ma question.

- Je... je soupire. Dans un autre monde, un de mes meilleurs amis est mort. Il est mort au combat juste devant moi et je n'ai rien pu faire pour le sauver...

Les larmes coulent à flot sur mes joues. Legolas de lève précipitamment et me prend dans ses bras. Je me sens en sécurité, comme s'il était mon grand frère. Cette nuit, je dors avec Eowyn. Le lendemain matin, un mot est posé au pied du lit. « T/P, Aragorn a dû emprunter une autre route, je l'ai suivi en compagnie de Gimli. Quand je suis venu te voir hier soir, tu dormais paisiblement, je n'ai pas voulu te réveiller. On se retrouve au Gondor, pour la bataille finale. À plus tard petite soeur ». Petite soeur. On ressent donc la même chose et ça me rend heureuse. Je me prépare au départ en compagnie d'Eowyn. Pendant que je l'aide à se déguiser en homme, elle me présente un ami à elle. Un hobbit nommé Merry.

- Tu as l'air d'avoir beaucoup de courage, je lui dis.

Il me sourit et brandit son épée. Eowyn éclate de rire. Son déguisement terminé, nous montons à cheval et elle attrape Merry avec elle. Avec Eowyn déguisée en homme, je donne l'impression d'être la seule femme. Certain cavaliers sont réticent car ils ne m'ont pas vu me battre. Mais le roi prend ma défense car Aragorn s'est porté garant de moi. Nous chevauchons quelques jours avant d'arriver à Minas Tirith.

- Je vois la cité ! Crie Eomer.

Elle est encerclée. Il y a du feu de partout et les Orcs pénètre dans la cité. Nous formons plusieurs grandes lignes et le roi nous fait un discours d'encouragement. Je ne demande que me jeter dans la bataille.

- A mort ! Je hurle en même temps que les autres avant de me précipiter derrière Eomer.

Mon cheval galope légèrement plus vite que les autres si bien que j'arrive en première au niveaux de l'ennemi. Je sors mon arcs et encoche autant de flèches que je peux. Je tue des dizaines et des dizaines d'Orcs. Puis, je sors mon épée et je leur tranche la gorge. Soudain, je me retourne et voir des Oliphants qui s'approchent de nous. Je me dirige vers eux et vise les yeux. Je leur fais des entailles au pattes et essaye de les tuer mais ils sont coriace. Je me recule vers les Orcs et un Nazgûl me renverse avec mon cheval. Il entaille les flancs de ce dernier puis se précipite vers le roi. J'échange un regard avec Eowyn qui contemple la scène avec horreur. Je la vois se précipiter avant d'être attaquée par un Orc. Un flèche se plante dans son dos et je vois Legolas arriver en courant.

- T'aurai pu arriver plus tôt ! Je crie.

- Au moins, je suis là !

Deux Oliphants se précipitent sur nous. Sans nous concerter, nous en prenons un chacun. Je grimpe sur son dos et coupe les liens. Tous les humains tombent. Je me saisi de mon arc et tire dans ses yeux. Il tombe et je dévale de trompe pour atterrir sur le sol, debout. Je tourne la tête et Legolas fait la même chose.

- Ça compte quand même que pour un ! Dit Gimli à Legolas avant de retourner dans la bataille.

Des morts-vivants verdâtre pénètrent dans la ville. Je tourne la tête et aperçois Eowyn qui rampe par terre pour échapper à un Orc. Aragorn suis mon regard et se précipite pour lui trancher le bras et le tuer. Eowyn s'effondre de fatigue. Je sais qu'elle n'est pas morte. Je vois Eomer qui la reconnue, de précipiter sur elle en hurlant.

- Non !!

Je baisse les yeux. Il prend sa soeur dans se bras et je m'approche de lui en posant une main sur son épaule.

- Elle n'est pas morte mais seul le roi peut la guérir.

Il la porte à l'intérieur et je vois un Hobbit se précipiter sur Merry. Ce dernier est évanoui. Je pénètre dans la cité, après qu'Aragorn ai libéré les morts-vivants. Je m'assois sur une pierre et souffle. Legolas s'assoie juste à côté de moi.

- C'est presque fini. Sauron n'est pas encore mort, tout nos espoirs reposent sur Frodo et Sam.

- J'espère qu'ils vont réussir, je dis en croisent les doigts.

- Tu sais, la mort fait parti du voyage. Celle de ton ami est triste mais il faut se relever, petite soeur, me chuchote-t-il.

Je lui fais un léger sourire en posant ma tête sur son épaule. Ce surnom est venu tout naturellement entre nous.

- Merci, grand frère, je dis en soufflant.

Neteyam x Reader | Les autres mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant