Paris, Ô belle Dame et Rose de lumière,
Je revois ton visage et tes yeux gris d'hiver.
Je me souviens de toi et du Louvre conteur,
Pyramide d'Histoire, énigme de mon cœur.Victoire, Ô Samothrace, à qui est ce navire ?
Et toi, mon Athéna, qu'est devenu l'empire
Des géants et des dieux et des hommes d'argiles ?
Ainsi va donc le temps, si grand mais si fragile.Premier des pharaons, à quelle âme est ce corps ?
Dis-moi, ai-je troublé un peu la paix des morts ?
Car j'ai admiré là un bout de ton Égypte,
Craint la malédiction de nos pilleurs de cryptes...Liberté, Marianne, à qui est tout ce sang ?
Gavroche hurleras-tu toujours à ces passants
«Contemplez ma colère et entendez ma voix,
Sur la toile immortelle, ombre de Delacroix!»?Louvre, maison des maîtres, aux innombrables salles,
J'ai passé tes allées et marché sur tes dalles
Et toi, tu m'as parlé. Oui, je t'ai entendu
Me conter des histoires de siècles perdus.Et tous ces monuments et tous ces musées fiers,
Et ces rues de romans et leurs nombreux mystères...
Tout m'interroge tant! Ainsi, tu sais me plaire,
Paris mère du Louvre, un Paris de lumière.
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Jamais ne meurt la poésie!
PoésieLa poésie fait et fera toujours partie de nos vies. Le public change, les codes aussi, comme toujours. De nouveaux outils ont émergé, élargissant la possibilité de diffusion de nos écrits, tout en les noyant sous l'abondance de la production. Certai...