Recueil d'os

Kokonui

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Cet os à était le second que j'ai écris après '' le fil rouge entremêlé '' je trouve ça marrant qu'il sorte «que» maintenant xD
Bonne lecture <3
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• le dessinateur de la gare•

La cloche signalant la fin de ma journée retentit dans le tout le bâtiment, je me lève avec douceur, n'étant pas forcément pressé comparé à d'autres personnes qui sont les premiers à sortir comme-si cela était une course. Je regarde un à un les camarades de ma classe traverser le seuil de la porte de classe pour partir de cette pièce, je leur emboîte rapidement le pas j'ai tout de même un train à prendre. J'arrive à l'extérieur de mon bâtiment de cours, je prends une grande inspiration fatiguée de toutes ses heures à rester clouée sur ma chaise et écouter tous les articles formant la loi, entendre les professeurs nous répéter encore et encore que nous devons apprendre à être plus éloquent défendre ce qui peut être l'indéfendable.

Être dans une école de droit est ce que j'ai voulu faire étant mon rêve depuis gosse mais plus j'y réfléchis plus je me demande ce que je fou ici mais à part ça j'ignore dans quoi je peux être doué. Je n'ai jamais fait d'activité extra-scolaires, étant trop occupé à réviser mes cours pour ainsi avoir de bonnes notes et entrer dans une école réputée pour finir juge ou avocat mais désormais que j'y réfléchis je ne suis pas sûr d'être épanouie dans ces études-là. Je suis doué je ne vais pas mentir, je suis l'un des meilleurs éléments de ma classe, je connais les lois pratiquement par coeur, je suis dans la capacité de cité les plus grands événements importants pour le changement de loi et d'autres choses comme celle-là mais je ne me plaît plus dans ce domaine là.

En fait, je pense que je ne me suis jamais plu dans le domaine du droit, je fais mes études pour avoir un bon salaire et ainsi être tranquille un long moment dans les finances, je suis doué dans tout ce qui touche à l'argent mais pourquoi suis-je parti dans une école de droit ? Je ne saurais pas dire la réponse car moi-même je n'en connais pas la nature, c'est tout de même triste. Je pense qu'il est un peu tard pour ce rendre compte de ses erreurs, je ne peux pas me permettre de stopper mon année alors qu'il reste peu de temps avant mon examen final. Je n'aurais cas changer de voie une fois ce diplôme passer je devrais m'en sortir je pense.

...

Je soupire, je suis resté planté comme un piquet pendant plusieurs minutes à force de réfléchir dans ma tête, les gens passant devant moi doivent me prendre pour un fou à ne pas bouger comme je l'ai fait, tant pis. Je prends la direction de la gare, mon train ne va pas tarder, je dois me dépêcher si je ne souhaite pas le louper. Je fouille dans mon sac, attrapant mon téléphone et mes écouteurs, j'enclenche ma musique et marque au rythme du son présent dans mes oreilles. Le vent se lève légèrement, le soleil commence à se coucher et laisse un dégradé sublime dans le ciel un camaïeu orange d'une beauté inouïe. Un frisson me parcourt, je replace mon écharpe sur mon cou pour ne pas finir enrhumé et baisse un peu ma musique, j'arrive devant ma voie assez rapidement et attend mon train comme je le fais habituellement.

Je regarde autour de moi, il n'y a pas grand monde ce soir habituellement plus d'étudiants sont présents là nous sommes moins d'une dizaine le calme règne sur nous tous c'est assez reposant. Une fille brune refait sa couette, elle replace ses lunettes sur son nez et soupire. Une autre près d'elle pianote sur son téléphone, ses cheveux rose sont totalement décoiffés à cause du vent. Un garçon à lunettes sifflote à côté de lui un petit groupe parlent, ils sont trois. Puis mon regard se pose finalement sur le garçon assis sur le banc en bois crayon de papier à la main crayonnant sur un calepin, il a les cheveux très blond court mais pas trop j'ai dû mal à voir son visage il ne lève pas la tête de son cahier j'ignore sa couleur de yeux. Je n'arrive pas à détacher mon regard de lui, je suis comme attiré et aimanté par ses mouvements délicats et précis qu'il a sur sa feuille.  Un bruit signifiant l'arrivée d'un train retentit, je ne bouge pas pour autant sachant que ce n'est pas le mien, je reste obnubilé par l'inconnu.