II
-Rêverie compulsif-
La peur,
Un sentiment d'ivresse qui vous engouffre dans les ténèbres
Un cœur étourdie, s'attardant au dérive de l'amour
Je ne savais pas que ça faisait aussi mal
Je donner aux sentiments si peu d'importance,
Jusqu'à ce que mon cœur s'entrechoque avec ma froideur
Il a brisé son armure, pour donner un sens au mot « aimer »
J'ai alors enfin goûter aux larmes qui se déversent d'elle-même, sans contrainte, sur mon visage
Elles sillonnaient mes joues car elles entendaient mes cris intérieur, mon cœur se fracassait
Mais ma cicatrice qui donne un sens à l'écoulement de ces infimes gouttelettes,
Elle,
Je la peint de mes rêveries,
Je teinte ma vie noir, à une utopie plus sombre encore
C'est alors que la vrai raison pour laquelle mes larmes se déversent, Devient un scénario encore plus âpre que ce que la vie peut m'offrir
Est-ce une raison instinctif que mon cerveau emploi pour me dire que ma situation pourrait être bien pire ?
Ou au contraire c'est comme si pour moi,
Il est honteux de pleurer pour des choses que je pense insignifiante, Comme si il me fallait une raison valable pour que mon corps extériorise ces craintes
Il me fallait une situation encore plus difficile que ce que je vivais.
Tous ça, ça se construisez dans ma tête,
Des mondes plus abyssales que le monde dans lequel je vis
Là, après avoir laissé la pire des imaginations s'ancrer dans ma tête,
Je permettais à mes larmes de couler, Sinon je n'en étais pas digne.
C'est à ce moment-là que mes larmes auraient un vrai sens à mes yeux,
Ces pleurs me sont si précieux, que je devais les sortir aux moments le plus noble de ma souffrance
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L'Occident
Poetry« Mais on dit que, dans la tombe, le Kâ de l'homme, qui est son âme, regagne le corps et mange la nourriture qu'on lui offre et se réjouit des fleurs qu'on place devant lui. Mais Kâ consomme très peu, si peu que l'œil humain ne peut le mesurer. [...