VI Existence d'aimer VI

18 2 0
                                    

XIV

« Mais elle pouvait aisément prévoir le peu de bonheur qui serait le lot d'un couple qui ne s'était uni que parce que ses passions avaient été plus forte que sa vertu. »

Orgueil et Préjugé de Jane Austen, p.242.

Dans l'histoire que je m'accorde de croire dans mes rêveries compulsives, les deux amants sont maudits, car la vertue inexistante, ne peut assouvir leur bonheur. L'amant mourra. C'était un homme qui méritait que son nom grandisse dans les cœurs des vivants. Il avait marqué sa génération, en guise d'héritage, il avait offert son génie pour le monde. Il aurait mérité, comme quelqu'un de haut rang, une tombe qui inscrivait ces prouesses passées. Des louanges et des prières auraient habillé le mur bétonné.
Il aurait été accompagner d'une femme dont la beauté aurait fait parler les artistes.
Au lieu de cela, son égoïsme envers l'amour, lui fit perdre absolument tous ce qu'il possédait dans son ancienne vie. Au point, que personne n'osa prononcer son nom pour le faire vivre. Il a manqué de vigilance en aimant éperdument, sans vertu, sans valeurs, sans principes, et sans dignité. Une aventure irréfléchie ne peut que se traduire en larme et en désolation.

Mais, le malheureux, n'y étais pour rien dans ça tragique destiner. Sa conscience, lui joua des tours, il n'utilisait pas son cœur pour déjouer ces maléfices. Alors, cet amour voué à l'échec, était emplie de passion hargneuse, plus forte que ces principes et ces valeurs primitifs. Ce malheureux, a cru bon de se détourner de cette philosophie de vie, et les sentiments sont devenus plus forts et plus vivace que sa vertu. Cette femme pleine de vice, a tenu entre ces mains son cœur, pour le dévorer de manière bestiale. Elle lui a retiré ses richesses, ses plaisirs, sa vivacité et sa dignité. Ce n'était plus qu'un homme dépouillait de tout ces bonheurs. Il mourra, laissant derrière lui bon nombre de personne attristé par sa disparition. Il disparaitra pauvrement, la femme lui prenant tous ces biens. Il n'eu aucune tombe ériger en son nom, comme ces parents avant lui. Son nom n'était gravé sur aucun mur, aucun cœur. Son cœur pourrira au soleil, comme les pauvres gens de campagne. Lui qui avait tant rêver de s'enterrer avec la femme qu'il aimait.

Personne ne prit vent de cette histoire. Seule, il l'avait partagé avec son cœur, car la société lui tourna le dos, sans vouloir comprendre ces malheurs qui l'assaillaient. La flamme de l'existence de leur passion commune mourra en même temps que cet  homme maudit des déités. L'existence de la vertu ne leurs intéressaient guère. Rien d'autre n'avait d'importance. Et c'est ainsi, que leur amour irréfléchi leur voua une fin tragique.

Le mari défunt comprenant la supercherie de sa femme retient un dernier souffle :

« Au lieu d'une vie simple, j'ai reçu des tas de vie sombre, leur gloire emportant ma peine. Qu'Osiris me pardonne pour cette entrave. »

Ainsi, leur vertu était plus faible que leurs sentiments amoureux, et plongea la famille dans un déshonneur profond.

L'OccidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant