Lettre au juge Osiris
Je devais me faire une raison, pour que ma vie ne soit pas basée que sur des illusions. La promesse qu'un père toujours présent pour sa fille n'était qu'une vulgaire penser qui a traversé son esprit, sans jamais prendre en compte de ces mots qui lui sortait de la bouche.
Je suis seul par faute d'être forte. J'ai bercé tant de fois mes paroles dans des duperies, que je tentais de croire, pour devenir une âme inaccessible à toutes mauvaises louanges.
Parce que je croyais que mon père ne m'abandonnerait pas, je ne voulais pas y croire. Je pensais qu'on ne pouvait pas oublier sa fille, je croyais être une chose importante pour lui. Mais, la vérité ma tous de suite rattraper pour me montrer que j'avais tort de l'attachement que me portait mon père. Alors j'en ai pris conscience et j'ai tenté de devenir forte par peur d'être faible. Je me suis accroché à un homme qui m'a bercé dans les néants de l'espérance toute mon enfance.
J'essayais de frayer mes yeux au chemin de la compréhension, qui m'appelait à saisir que ce n'étais plus nécessaire de m'accorder à des rêves interdits, la chute avait été terrible. Un retour à la réalité qui m'avait entrainé dans un doux rêve dont mes pires cauchemars tenter de me rattraper.
Je n'avais à ce moment-là, plus grand-chose sur quoi me reposer. Ma mère tentait de m'élever avec fermeté, pour que je ne subisse pas le châtiment qu'il me poserait.
Elle m'a construit des fondations solides pour que je bâtisse mon avenir. Et en à peine quelques mots doux que tous bambins envenimer d'arrogance croiraient, mon père avait à peine souffler sur ces renforcements, qu'elles s'étaient acharnées à fonder, pour que tout s'écroule. Cette ruine laissa derrière elle, un brouhaha infernal que même ma confiance s'était dérobée sans que je ne puisse la retenir. J'aurais dû comprendre que ma mère me protéger de la défaillance qu'aller me causer mon père. Mais j'ai voulu jouer avec mes envies et se sont mes peurs qui c'est charger du reste. Ne pas avoir vu ces signes qui s'alarmait de me crier, « attention », à causer ma perte. Elle avait essayé d'effacer mes espoirs qui embrumer mon cœur pour que je me rende à l'évidence, je n'étais rien pour mon père.
Pendant qu'aucunes nouvelles ne fusent de son côté, j'essayais de relever la tête, accompagner de ma seule figure paternelle qui me rester ; mon beau-père.
L'autre figure paternel c'était rendue, pour pouvoir m'oublier dans un flot d'amour qu'une autre famille lui apporter. Une absence qui ne me laissait plus qu'un inutile fantôme du passé sur lequel m'accrocher.
Je me noyais dans mes douleurs, des douleurs qui me faisaient croire que je n'étais personne, qu'une enveloppe charnelle sans âme qui ne pourrait être aider par personne.
Malgré ça, j'ai trouvé des personnes qui ont tenté de traverser ce rêve avec moi. Prise de pitié par ma confusion, entre ma personne et une chose, des êtres bien attentionnés mon tendu leurs mains pour me hisser de mes tourments.
Aujourd'hui encore, un combat incessant se trame sous la carapace que je tente de me créer. Le bien qui laisse entrer la joie dans votre cœur, le mal qui tente de vous faire croire que votre vie insensée ne sera jamais chassée d'obscurité par une lumière bienveillante qui chassera la mort.
Je tente de me sauver, de me guérir intérieurement. Ne tenter pas de rouvrir mes plaies dans un jugement hâtif et absurde. Car le sang qui coulera de mon cœur vous tâchera les mains à vie.
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L'Occident
Poetry« Mais on dit que, dans la tombe, le Kâ de l'homme, qui est son âme, regagne le corps et mange la nourriture qu'on lui offre et se réjouit des fleurs qu'on place devant lui. Mais Kâ consomme très peu, si peu que l'œil humain ne peut le mesurer. [...