XVI
- Viol d'aimer –
Qu'elle est l'opportuniste qui dérobe les sourires ?
Il fait couler sur l'écorce,
Sa gommose pour répandre cette joie teinter d'une couleur jaune pâle.
Il utilise mon corps comme si j'étais un arbre fruité,
Qui recèle de magnifique fruit,
Qu'il faut cueillir expressément,
Avant que les mauvais insectes
Viennent entacher la douleur de ce met succulent,
Pour en extraire son goût fruité,
Et le laisser pourrir au soleil.
Et lorsque la nuit vient,
La branche ne supporte plus son rejeton.
Alors l'arbre préfère se tourner vers d'autres agrumes,
Bien plus juteux,
Et à la lumière de la nuit,
Le met autrefois souriant,
Se perd entre la verdure du printemps.
Il reste insensible à l'abandon,
Attendant que les insectes viennent le dévorer,
Extraire toute la chair pour ne laisser que le noyau.
Car seul celui-ci est juste et n'avait aucune prétention de nuire à l'arbre,
Mais voilà que le noyau juste dans ces désirs et dans ces décisions antérieures,
Se retrouva le seul à demeurer intact face à la vermine grouillant dans sa chair.
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L'Occident
Poesía« Mais on dit que, dans la tombe, le Kâ de l'homme, qui est son âme, regagne le corps et mange la nourriture qu'on lui offre et se réjouit des fleurs qu'on place devant lui. Mais Kâ consomme très peu, si peu que l'œil humain ne peut le mesurer. [...