Chapitre 4

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Stiles travaillait sur son ordinateur. Il cherchait quel monstre se cachait derrière les incidents.

Après leur visite chez Deaton, le voyant épuisé, Derek lui avait dit de rentrer chez lui se reposer, mais il lui avait tenu tête en disant qu'il devait entendre ce qu'ils disaient lors de la réunion alors son père avait proposé que la réunion se fasse chez eux comme ça il pourrait se reposer de suite après. L'alpha avait remercié son père et avait accepté.

Il sourit en se souvenant de la tête qu'avait fait son père.

Comme ils le trouvaient trop fatigué, c'était Isaac qui avait conduit sa roscoe.

Après la réunion, Derek craignait qu'une fois encore il n'écoute pas et qu'il fasse des recherches au lieu de se reposer alors Allison était restée avec lui pour le surveiller. Il avait remarqué à ce moment-là la surprise puis un petit je ne sais quoi dans le regard de l'alpha.

Il sortit de ses pensées en entendant la voix d'Allison.

- Tiens, une tisane à la menthe.

- Merci.

Peter avait fait quatre courses pour lui le temps qu'il dorme. La priorité était de soulager ses nausées donc il avait acheté la tisane.

- Tu veux quelques fruits ou biscuits secs ? Lui demanda son amie.

- Non merci.

- Je vais t'aider pour les recherches puis tu devras te reposer un peu plus.

- D'accord. Merci Allison.

- Ne me remercie pas de t'aider.

Ils se sourirent.

Dire qu'il était ami avec l'ex petite amie de Scott.

- Allison.

- Oui ?

- Tu ne m'en veux pas ?

- Pourquoi je t'en voudrais ?

- Scott et moi, enfin le bébé. Scott et moi, il n'y a rien, juste cette nuit-là.

Oui, il n'allait rien avoir de plus entre eux.

Après la réunion, avant de partir à la suite des autres, Scott lui avait demandé de lui parler en privé, alors ils étaient allés dans sa chambre.

Le brun lui avait prit ses mains dans les siennes.

- Je veux être à tes côtés pendant ta grossesse, être là à la naissance du bébé, mais...

- Mais pas en tant que compagnon.

- Non. Je t'aime Stiles, je t'aime depuis que je t'ai rencontré, mais même si on a couché ensemble, que j'ai adoré notre nuit, que nous allons avoir un bébé, je ne t'aime pas comme ça, pas comme un compagnon.

Il avait eu mal, mais il ne l'avait pas montré.

- D'accord. Je comprends.

Il sortit de ses souvenirs quand Allison posa sa main sur son avant bras.

- Je ne t'en veux pas. J'ai même hâte de voir cet enfant. Puis tu as l'air de souffrir de cette histoire.

- J'aime Scott. J'ai compris lors de notre nuit que j'étais amoureux de lui, mais même si je suis son compagnon, même si c'est lui qui a désiré en premier notre nuit, il ne l'accepte pas.

- Oh Stiles.

Allison le prit dans ses bras. Il pleurait silencieusement dans les bras de son amie.

¤¤¤

Il était allongé dans son lit, sa main droite sur son ventre. Il n'en revenait toujours pas, il y avait un bébé dans son ventre.

Il se leva, il enleva son tee-shirt puis il se regarda dans le miroir. Il était encore bien plat. Il posa ses mains sur son ventre. Il sourit. Il languissait de sentir son bébé.

- J'espère que tu ne seras pas aussi agité que ton père mon petit loup ou ma petite louve.

- Ce serait bien qu'il ou elle te ressemble. Ce sera un enfant gentil, serviable, loyal, à l'écoute des autres et adorable.

Il sourit à Allison qui entrait dans sa chambre.

- Merci.

- Mange un peu. Je t'ai apporté un petit encas.

- Merci Allison. Désolé de te laisser chercher seule.

- Tu avais besoin de te reposer. J'ai laissé les pages ouvertes sur des créatures qui me semblent correspondre.

- D'accord, je vais regarder.

*****

Noah regardait son fils dormir. Il se rappela sa détresse dans la clinique de Deaton quand il avait appris être enceint, il l'avait consolé alors que lui même il était affolé.

Toutes ces histoires surnaturelles étaient étranges pour lui, mais il ne pensait pas que ça allait jusqu'à mettre un homme enceint, mais il n'en était pas répugné pour autant, il voyait la naissance d'un enfant comme un cadeau de Dieu.

Son fils qui était tout pour lui, même s'il ne lui disait pas assez, allait être papa. Enfin, maman, enfin peu importe, il portait une vie en lui. Et lui, il allait grand-père.

La vérité c'est qu'il ne pensait pas être un jour grand-père car il avait compris que son fils appréciait plus les formes masculines à celles féminines. Alors il était très heureux de pouvoir être grand-père.

Il caressa les cheveux de son fils posant un baiser sur son front puis il quitta la chambre de ce dernier pour aller se reposer.

*****

Une ombre entra dans la chambre de Stiles par la fenêtre. Elle effleura sa joue gauche puis ses lèvres, elle y posa un baiser puis après un effleurement sur le ventre du jeune homme, elle s'en alla.

Une nuit, un lien briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant