Chapitre 13

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Léo

Je me prépare pour le gala. Je commence aussi à faire ma valise car nous prenons l'avion demain soir pour New York. Je repense à ma péripétie de ce matin. Ce Gino n'est qu'un gros dégueulasse. J'ai ressenti un énorme malaise après qu'il a eu collé ses lèvres sur moi et touché mon corps, sans mon autorisation. J'ai eu peur de le dire à Chris. La première raison est que de gifler le « compagnon » d'une cliente ne fait pas de bonnes affaires. La seconde est que je craignais de décevoir Chris. Je ne sais pas. J'ai craignais qu'il pense que j'avais provoqué ce type et que c'était pour ça qu'il s'était permis... ce qu'il s'est d'ailleurs permis ! La réaction de Chris m'a surprise. C'est vraiment quelqu'un de bien. Ses mots, ainsi que ces gestes m'ont réconfortés. Il m'a promis qu'il ne me laisserait pas seule un instant ce soir. Je redoute de me retrouver face à l'autre gros pervers.

Je me suis maquillée. J'ai ondulé mes cheveux, il ne me reste plus qu'à enfiler ma robe noire, mes nouvelles chaussures et la veste que j'ai trouvé dans le dressing de Chris. C'est une veste rouge longue mi saison. Elle appartient apparemment à Judy. D'après Chris, elle n'a pas dû pouvoir la faire entrer dans sa valise. Il y avait aussi un sac, deux pulls et un pantalon. Il m'a expliqué que ça ne poserait pas de problème si j'utilisais cette veste. Et bien, c'est parfait car je n'en avais pas ! Je mets ma robe et me dirige dans le salon afin que Chris m'aide à la fermer.

- Tu peux m'aider ? lui demandé-je.

- Tu veux que je t'aide à la retirer ?

Je pouffe comme une ado.

- Non, tu fermes la glissière s'il te plait ?

- J'aurai le droit de l'ouvrir quand nous rentrerons ?

- Seulement si tu es sage !

- Mais je suis toujours sage ! répond-il avec un sourire enjôleur.

Il fait exprès de remonter tout doucement le zip de ma robe.

- Tu es certaine que c'est bien ce que tu veux ? Je peux arrêter à tout moment si tu le souhaites !

- Chris !!!! Ferme ma robe s'il te plait.

Il finit lentement par remonter cette fichue glissière. Je me retourne vers lui et lui plante un baiser sur les lèvres. Oh mais putain, qu'est-ce qui me prend. Il a l'air surpris. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça ! Je dois trouver un truc à dire, vite, histoire d'oublier ce que je viens de faire !

Boss par intérimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant