Chapitre 25

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Léo

- Léo, je n'en peux plus de te voir sur ce canapé ! L'empreinte de tes fesses y est incrustée. Il faut que tu sortes ! soupire Jo.

- Mais je sors !

- Oui, le matin tu te lèves, tu te laves, tu pars au travail, tu rentres, tu travailles et tu vas te coucher. Puis, tu recommence tous les jours de la semaine. Le weekend, tu passes du canapé à ton lit et inversement. Tu travailles, tu glandes devant des séries ! Waouh !! Mais quel programme !

- Je n'ai pas envie de sortir.

- J'avais remarqué.

- Tu vas quand même aller au dernier essayage de la robe de mariée de ma sœur tout à l'heure, j'espère ?

- Oui. Je ne vais pas lui faire faux bon. Ne t'inquiète pas !

- Ah mais je ne m'inquiète pas pour moi, mais pour ta personne ! Bon et bien commence par aller prendre une douche, ça te donnera meilleure allure !

J'écoute Joachim, et pars me laver. Je suis actuellement un robot. J'effectue des tâches successives mais je n'ai plus le goût à rien.


Lorsque les portes de l'ascenseur, se sont fermées sur moi, au moment où j'ai laissé Chris, j'ai bien cru que j'allais exploser littéralement ! Je suis rentrée chez parents en prenant le premier taxi qui passait. Lorsque je suis arrivée chez eux. Ma mère était en train de préparer le repas. Quand elle a vu mon visage, elle s'est précipitée sur moi :

- Léonie ! Ma chérie ! Mais que se passe-t-il ? Quelqu'un t'a agressée ! Tes yeux sont rouges ! Mon dieu ! Mais parle-moi !

- Maman, ce n'est rien de tout ce que tu peux t'imaginer.

- Parle-moi s'il te plaît. Je ne supporte pas de te voir comme ça.

Alors, nous nous sommes installées face à face sur le canapé, dans le petit salon. Et je lui ai tout déballé. Elle m'a écoutée attentivement, ne m'a jamais coupé. J'ai remarqué que ses yeux étaient humides. Elle tenait une de mes mains entre les siennes et essayait désespérément de sécher les flots de larmes qui coulaient le long de mes joues avec l'autre. Quand j'ai enfin fini. Elle m'a serrée dans ses bras. Nous sommes restées ainsi très longtemps.

- Ma chérie, je suis désolée.

- Mais tu n'y es pour rien, maman.

- Si, je suis ta mère, et je n'ai pas compris que quelque chose d'aussi important se passait dans ta vie. Qu'est-ce que je peux faire ?

- Tu es là, maintenant, et c'est ce qui me fait du bien.

- Oh mon amour... Moi, je lui aurai arracher la tête à cette vipère !

- Maman !

- Ben quoi ! Je suis certaine qu'elle l'a fait exprès ! Elle savait qu'elle ne pouvait pas rivaliser contre toi, alors elle a trouvé cette solution !

- Maman, personne n'est aussi tordue pour faire une chose pareille !

- Mais détrompe-toi ma chérie. Les femmes sont particulièrement prêtes à tout lorsque quelque chose se dresse sur leur passage ! Crois-en mon expérience ! Le mannequinat est très formateur !

Je laisse un petit silence. Puis elle reprend :

- Et puis, pardonne-moi, mais pourquoi est-ce qu'il est allé coucher avec cette fille alors qu'il dit qu'il t'aime ! C'est insensé !

Boss par intérimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant